Archives mensuelles : février 2017

Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 08 février 1917

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(JOUR 920 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Petit tour en quelques photos du côté de Salonique et du camp retranché, des combats en Macédoine. La vue de la couverture montre une tranchée bien propre dans un univers intact ce qui tend à prouver qu’on est plutôt éloigné du front. Normal, c’est l’abri pour… l’Etat-Major !

Un Etat-Major que commande le général Sarrail…

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…qui s’apprête à s’envoler pour s’informer de visu la situation.
Un camp retranché surveillé sur ses arrières par les flottes alliées qui le protège des Turcs, des Grecs, des Allemands ou des Autrichiens…

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…où les croiseurs veillent et ravitaillé en armement comme le montre ce dépôt de munitions.

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Des munitions qui ne tarderont pas à servir.
Autre photo sur le même thème, des munitions enfin stockées et qui servent beaucoup moins, ici, à Verdun…

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…où les canons se sont enfin tus momentanément:

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Ailleurs, les hommes se terrent dans des abris sous roche, certainement des anciennes carrières dont la plus connue de nos jours est la Caverne du Dragon en Argonne.

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On prend du repos dans ces cavernes,…

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…on y fait la popote.. ce qui doit entraîner quelques odeurs de fumée des fourneaux !!!

Enfin, les Canadiens, certainement dans la Somme, s’installent dans une tranchée qu’ils viennent de prendre aux Allemands (aux Boches dans le texte).

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Le TOUR DE FRANCE 1913 dans la revue « Le Plein Air » 3/6

Ça y est le Tour de France 1913 est parti. Le numéro de Plein Air du 3 juillet l’atteste puisque la une est faite d’une photo de la course prise lors de la première étape Paris-Le Havre via Dieppe soit tout de même 388 km. Une bonne mise en jambes.

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Les coursiers sont ensembles, les spectateurs endimanchés présents au bord de la route. Casquettes et canotier sont de sortie. La vue a été prise près d’Eu où se trouvait le contrôle.

Les 2 pages intérieures consacrées à la course sont illustrées de photographies intéressantes, prises sur le vif.
Tout d’abord le départ, place de la Concorde, alors que le jour n’est pas encore levé. Sûr que pour faire presque 400 bornes, il vaut mieux prévoir de la marge.

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Octave Lapize, le vainqueur du Tour 1910, attend sagement qu’on lui donne l’autorisation de rouler.

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Le jour est arrivé et on retrouve forcément le peloton bloqué à un passage à niveau que quelques resquilleurs essaient de franchir pour semer ainsi leurs adversaires retardés.

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Après Clermont, lieu du passage à niveau en question, le groupe s’est reformé.

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A Montdidier, une première musette attend les coursiers. Ici Duboc prend la musette à la volée.

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A Amiens, le peloton passe sous un passage aérien spécialement installé pour les spectateurs du… futur Grand Prix de l’Automobile Club de France.

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Souvenez-vous de cette photo, on en reparlera dans quelques jours ! Le Plein Air parle déjà de cette course, la plus importante de l’année pour le sport automobile.

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On y revoit Boillot, le future vainqueur de la montée du Mont-Ventoux, à gauche et Coux de retour d’Indianapolis.

Suite et fin de l’étape du Tour.

Encore une vingtaine de coureurs en tête au ravitaillement d’Eu:

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Plus que 3 devant au Tréport, dans ce virage bien marqué.

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La foule est considérable à cet endroit. Ce sera la dernière photo de cette étape. On ne verra rien de l’arrivée au Havre. On pourra seulement lire le classement de l’étape:

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L’Italien Micheletto prendra la tête du classement grâce à sa victoire et en ne marquant qu’un seul point. Mais il arrivera avec Buysse, Masselis, Lauwers, Salmon , Niedergang et Defraye. Le 39ème arrivera avec une heure de retard, ce qui n’est pas très important pour un classement général aux points.Par contre, des 140 partants, 29 sont déjà rentrés chez eux ! Une belle hécatombe !

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JEUX: une soirée chez SYLVAIN pour des jeux rapides (vendredi 03 février 2017).

Après presqu’un mois sans parties ludiques (il y a eu Créativa et la vague de froid avec neige en janvier !), une invitation nous emmène chez Sylvain, avec Guillaume et un de ses amis.
Au programme proposé par notre hôte, un jeu de dés sur fond de personnages fantastiques: QUARRIORS.

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Difficile à expliquer. On doit atteindre 12 sur la piste de score en réussissant d’activer des personnages (représentés par des dés) et en essayant de les conserver sur sa zone de combat un tour complet. Le problème, c’est que les dés des personnages à activer présentent plusieurs faces moins intéressantes et qu’ils sont mélangés à des dès neutres. Comme on en a seulement 6 à chaque tour, on peut avoir beaucoup de personnages et ne jamais pouvoir s’en servir pour son rôle, offensif et défensif. C’est ainsi !

On enchaîne les parties (3 me semble-t-il) sans, pour moi, beaucoup de succès !

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A la demande générale de Guillaume, un jeu de dés pour continuer: PDUMBLING DICE. Le hasard me donne pour équipier Mathieu et la paire Sylvain-Guillaume va faire des étincelles sans nous laisser la moindre chance lors des 2 parties. Pour preuve, cette performance sur une manche de la première partie:

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Un coup à 110 points et des broutilles qui nous mit proprement KO ! Bravo !

Pour terminer, Sylvain nous sort un jeu de bluff: COMPLOTS.

Un jeu de cartes avec des personnages ayant des rôles et des pouvoirs que l’on peut activer. Sauf que ces personnages sont cachés et rien n’empêche vos adversaires de douter ce que vous dites: est-ce la réalité ou du bluff ? Chaque erreur d’attaque ou de défense entraîne la perte d’un personnage et comme on n’en a que 2 au début, on se retrouve bien vite éliminé du jeu.

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Deux ou trois parties rapides… une erreur de ma part sur la seconde où j’aurais dû gagner en étant plus patient.

Agréable soirée terminée sur le coup des 1h30 tout de même !

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Quand LE PETIT PARISIEN racontait l’ÉPOPÉE de CHARLES LINDBERGH au-dessus de l’ATLANTIQUE

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lundi 23 mai 1927 qui relate l’exploit de Charles Lindbergh, un des plus grands moments du XXème siècle: la première traversée d’un avion entre l’Amérique et l’Europe par dessus l’Océan Atlantique.

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Cet exploit s’est déroulé du 20 au 21 mai 1927. Sur le Spirit of Saint-Louis, Lindbergh a volé pendant 33 heures et 30 minutes pour joindre New York à Paris. Comme la presse ne paraissait pas le dimanche et que de toute façon l’avion était arrivé bien trop tard, c’est donc le lundi qu’on célébra cette performance qui s’acheva le samedi. Les crieurs de journaux devaient s’égosiller pour vendre leurs canards sur les boulevards parisiens !

Le journal qu’on va vous présenter n’est pas dans un super-état, loin de là…

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dû à un rangement plié pendant des dizaines d’années et peut-être une longue attente sur des vide-greniers avant de trouver preneur.

On y voit la photo de Lindbergh, jeune…

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on y devine son avion sur des photos très moyennes…

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prises à la sauvette par des photo-reporters transformés en paparazzi.

On nous décrit le déroulement du vol triomphal…

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on apprend que la bannière étoilée trône sur les monuments officiels de la République en hommage à cet exploit

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et que les grillages du Bourget ont subi des dommages importants à cause de la poussée des milliers de spectateurs venus assister à l’atterrissage et à ce moment-qu’il-ne-fallait-pas-manquer-pour-rien-au-monde !

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Une première historique qui fera partie des fac-similés des pochettes de collections quand il s’agira d’écrire le récit du XXème siècle et ses grands moments, de la mort de Jaurés à l’Armistice du 11 novembre, des premiers pas de l’homme sur la Lune (encore des Américains) à la Capitulation du 8 mai 45.

La victoire et la gloire pour le vainqueur de l’Atlantique, un entrefilet pour ceux qui viennent de perdre la vie en tentant le même exploit, dans l’autre sens, pour être eux aussi les premiers.

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 Cela se passait les 8 et 9 mai 1927. Parti du Bourget, ils n’arrivèrent jamais à destination, à New York. Cette disparition eut aussi un grand retentissement des 2 côtés de l’Atlantique et poussa le jeune Charles Lindbergh à partir au plus tôt pour sa tentative, coupant l’herbe sous le pied à de nouveaux téméraires pour la postérité. On pense que Nungesser et Coli arrivèrent au moins à Terre-Neuve, au mieux dans le Maine où ils s’écrasèrent peut-être dans les eaux du Saint-Laurent. Pour les autorités portugaises, on ne les verra plus et elles envoient le message de condoléances que l’on peut lire.

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Le reste de la vie de Lindbergh ne fut pas tout le temps aussi lumineuse qu’en ce mois de mai 1927. Il y eut l’affaire du bébé Lindbergh, enlevé et exécuté crapuleusement sans qu’on soit sûr de la culpabilité de celui qu’on jugea et exécuta. Il y eut aussi ce mariage mais aussi ces nombreux enfants faits à ses maîtresses aux 4 coins du monde par ce séducteur sans scrupule.

Mais surtout, il y eut ce long, ce trop long chemin parcouru par Lindbergh à « fricoter » avec l’inadmissible, l’Allemagne  nazie trop contente de se voir ainsi honorée par un des hommes les plus admirés au monde. Il y eut cet antisémitisme viscéral qu’il ne renia qu’après avoir visité le camp de Dora en 1945, bien trop tard. Il y eut ces phrases parlant des Anglais, des Juifs et de Roosevelt comme étant autant de problèmes du monde avant 1939… Les auteurs de politique-fiction, d’uchronie s’en sont donnés depuis à coeur joie, imaginant une victoire du Républicain Lindbergh (il aurait pu le faire) sur le Démocrate Roosevelt en 1940 et imaginant alors ce que serait devenue l’Humanité sans défense face aux Barbares (N’y est-on pas en 2017 face aux alignements ici et là de « démocrates » sur le totalitarisme de Poutine) !

Quelques dernières vues du Petit Parisien du 23 mai 1927…

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En Algérie, tout va bien… juste une petite attaque d’un convoi par des groupes rebelles incontrôlés !

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De l’humour !

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La nouvelle Miss Châteauroux !

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Renault vend des tracteurs défricheurs.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 04 février 1917

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(JOUR 916 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Le général Mazel (à droite) et le général Lochvitzky assistent à une prise d’arme. Pas d’un intérêt incontestable !

Aux Etats-Unis, les Américains continuent d’envoyer des munitions pour les Alliés en Europe. Et cela malgré la propagande pro-allemande.

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Des caisses de grenades en instance d’embarquement pour les tranchées d’Europe.

Les Suisses sont toujours sur leurs gardes et continuent de se préparer à une éventuelle attaque d’un belligérant.

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Sur les sommets alpins ou…

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…dans des vallées enneigées.

A Reims, la neige est venue se poser sur les maisons en ruines qui entourent la cathédrale.

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Cela donne un décor un peu particulier, surréaliste.

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Que de destructions !

Une page avec 2 photos qui nous viennent de Londres où s’est tenue la vente aux enchères d’un bateau commercial allemand « le Prince Adalbert » arraisonné au début de la guerre.

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Les enchères sont montées jusqu’à 152 000 livres et des fanions et drapeaux allemands ont été brûlés à l’issue de celles-ci.

A Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, des Japonais présents dans l’île s’engagent dans l’infanterie coloniale française:

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Il est étonnant qu’ils soient acceptés dans ces unités et non dans la Légion Etrangère !

Quelques images de front, ici et là, après les combats certes.

-dans ???? (on ne nous le dit pas), un avion allemand a capoté juste à l’arrière d’une tranchée française.

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-le long de l’user, en Belgique, les terrains inondés empêchent maintenant toute forme de combat.

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La Paix par le néant !

-tout comme ici, sur ces vues d’un énorme cratère de mine britannique en double page centrale.

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L’auteur du titre le compare à un volcan. Sauf qu’un volcan est une création de la nature et qu’il est aussi source de vie même si quelquefois, il sème la mort. Ici, le bochnager crater de La Boisselle est une oeuvre de mort de l’armée britannique, premier acte de l’attaque de la Somme, le 1er juillet 1916. Pour preuve, 100 ans après, la vie n’a pas repris là où les mineurs gallois du 9ème Cheshires ont fait sauter 27 tonnes d’explosifs. Le cratère creusé faisait 22 mètres de profondeur et 100 mètres de diamètre. La vie n’a pas repris dans ce coin de la Somme, même si l’érosion a réduit le cratère de 10 mètres de diamètre. La preuve…

 

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ou comme on peut le voir sur Google Marscapture-decran-2016-12-27-a-22-23-56

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Le TOUR DE FRANCE 1913 dans la revue « Le Plein Air » 2/6

Le Plein Air du 26 juin 1913. A la une, un athlète Black, certainement un étudiant anglo-saxon, devenu champion de France du 100 mètres car membre du Paris Université Club.

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Ces championnats d’Athlétisme, XXVIème du nom, se déroulèrent à Colombes en présence de Louis Barthou, Président du Conseil (alias Premier Ministre) et Ministre de l’Instruction Publique (alias Education Nationale).

Le Tour de France n’est par parti (c’est pour dans 3 jours) mais Le Plein Air liste les favoris. Pour éviter ne mettre des photos d’archives, la rédaction a fait appel à un dessinateur qui a croqué les sportifs, certainement à partir de ces photos disparates. Le résultat est assez réussi et donne une unité aux 2 pages de présentation.

Voici donc les 8 élus au concours de pronostics des journalistes du Plein Air.

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Emile Georget

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Emile Engel

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Léon Scieur

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Eugène Christophe

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Philippe Thys

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Henri Pélissier

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Emile Masson

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Jean Alavoine.

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Marcel Godivier

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Georges Passerieu

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René Vandenberghe

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Jules Masselis

Par chance pour la crédibilité du titre, le vainqueur de la Grande Boucle 1913 figure bien dans la liste mais des vainqueurs d’étapes connus, Marcel Buysse, Gaston Garrigou, Firmin Lambert ou François Faber n’y sont pas ! Pourtant, l’histoire a retenu leurs noms au contraire de quelques uns des cyclistes caricaturés ci-dessus.

Le parcours est aussi donné dans le détail, faute d’avoir à regarder une carte, aussi petite soit-elle. Voici donc à quoi ressemblait le Tour de France 1913:

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On peut constater qu’aucune des 15 étapes ne fait moins de 323 km… des longueurs considérables avec, de surcroît, 2 étapes de plus de 400 km (405 km la troisième Cherbourg-Brest et 470 km la quatrième Brest-La Rochelle). Seconde constatation, la course se déroule un jour non l’autre. Ce ne devait pas être de trop de se reposer un jour après une randonnée de plus de 300 km la veille (avec des routes et du matériel loin d’être ceux qu’on connaît de nos jours) ! Surtout qu’il fallait remettre ça le lendemain ! Par contre, pour le rythme, ces coupures ne devaient être terribles.

Voilà, tout est prêt pour la course. Reste à la courir !

En marge de cette actualité, un page originale sur un Grand Prix de… Ballons Sphériques !

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Sponsorisé par Annonay ou les descendants des frères Montgolfier ???

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Le (petit) KIOSQUE DE PRESSE de 37: Le MIROIR DES SPORTS du 02 février 1937

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Du football à la une avec le match de championnat de France Rouen-Racing à Robert-Diochon qui s’est achevé par une victoire des visiteurs 0-1. Un résultat qui relance le championnat. Il faut dire que le football occupe une grande place dans ce numéro du 2 février 1937 avec pour certains clubs 2 matchs dans la même semaine: le jeudi (jour de repos hebdomadaire des enfants). De nos jours, les clubs jouent tous les jours de la semaine pour cause de retransmissions télévisions multiples. Au programme: des matchs de Coupe de France à rejouer le jeudi et la 20ème journée de championnat le dimanche .

L’O.M. avait son match de Coupe de France à rejouer après un résultat nul à l’issue de la première confrontation contre le SC Fives, club de l’agglomération lilloise. Le second match se jouait à Saint-Ouen dans l’entre du Red Star.

Bilan des courses et du match:

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(suite de la première colonne)

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une défaite et donc une élimination de l’O.M., épreuve que le club avait déjà gagné à l’époque 4 fois, en 1924, 1926, 1927 et 1935. Pourtant c’était la meilleure équipe possible qu’avait aligné l’entraîneur olympien.

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En attaque, les Olympiens ont été étouffés comme ici Mario Zatelli…

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et en défense, cela a été plus qu’approximatif, comme ici Bastien…

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dégageant un ballon en chandelle dans sa surface de réparation.

Le SC Fives rencontrera Rouen à Tours au tour suivant (1/8ème de finale).

Le dimanche suivant, tout va changer pour l’O.M. sauf le lieu de la rencontre, à nouveau Saint-Ouen pour y rencontrer les banlieusards parisiens du Red Star. Le titre est édifiant:

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Comme vous allez le lire dans le résumé du match ci-dessous, le déroulé du match est limpide:

23ème minute: but de Weskpos… Red Star 0- O.M. 1

28ème minute: but de Aznar… Red Star 0- O.M. 2

40ème minute: but de Zatelli… Red Star 0- O.M. 3

41ème minute: but de Aznar… Red Star 0- O.M. 4

60ème minute: but de Weskpos… Red Star 0- O.M. 5

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Quelques titulaires de jeudi avaient rejoint les tribunes (Kohut, Miguel et Zermani) et quelques nouvelles têtes motivées avaient pris place sur le terrain (Weskops, Aznar, Durand avec quelle réussite pour les 2 premiers, auteurs de 4 buts sur 5).

En attaque, Zatelli avait donné du fil à retordre à la défense banlieusarde…

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et en défense, le dégagement de Conchy n’avait rien à voir avec le renvoi de Bastien !

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Quant à Vasconcellos, le jaguar brésilien, il avait su garder ses cages inviolées…

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mais n’avait pas été aussi spectaculaire que le goal rouennais Bessero, auteur d’un plongeon fantastique.

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Les résultats et le classement après 20 journées de championnat:

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L’O.M. se replace à 2 longueurs des leaders Rouen et l’Olympique de Lille, gardant toutes ses chances pour la victoire finale, d’autant plus qu’il n’y aura plus la Coupe de France pour pomper de l’énergie.

Autres sports collectifs: les rugby à XIII et à XV, pas encore rivaux comme le créera artificiellement Vichy.

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Une belle vue de la rencontre à XIII à Buffalo entre les locaux de Paris XIII et le XIII Catalan. Les Perpignanais se sont imposés 13-0 et sont d’ailleurs leaders du Championnat…

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… 15 points devant leurs adversaires du jour, des Parisiens avant dernier ! Pas de clubs vauclusiens dans cette compétition où ils sont bien présents de nos jours, ni Marseille XIII qui fit longtemps les premières parties de soirées de l’O.M. au Vélodrome.

Pour le XV, ce fut une journée de Coupe de France (des Provinces) que le Miroir des Sports nous donne brut:

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Des sports individuels pour continuer:

Du cyclo-cross alias cross cycle-pédestre avec une course qualificative pour les Championnats du Monde en désignant les membres de l’Equipe de France. Cela se passa à Monthléry…

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…loin de l’autodrome comme on le voit dans cette fondrière…

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…course qui couronnera Robert Oubron, leader français incontesté de cette spécialité cycliste.

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Du sport militaire pour finir:

-du ski  au Mont Revard, en Savoie, avec le premier concours militaire. Du ski de fond plus que de la piste.

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Dans un décor grandiose et reposant, les militaires certainement issus d’unités alpines, en décousent…

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-du cross country, à l’hippodrome de Marcq-en-Bareuil, pour le championnat de France militaire…

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au départ et Baudouin du 24ème RI vainqueur devant Mohamed Ben Larbi du 5ème RTMarocains à l’arrivée.

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Un peu d’humour pour terminer:

en dessin…

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une réflexion pour entasser de plus en plus de spectateurs dans des stades de plus en plus grand…

par l’image…

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avec une nouvelle version de l’arroseur arrosé et ces photographes groupés derrière le but du gardien de l’O.L. Desfossés inquiétés par un ballon arrivant à toute allure !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 01er février 1917

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(JOUR 913 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Mangin à la une de ce numéro du 1er février 1913. On l’honore pour la reprise des forts de Vaux et Douaumont fin 2016. Si la reprise de Douaumont fut difficile, celle de Vaux se fit sans combat.

En mer, toujours la guerre même pour la marine civile:

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A New York les bateaux de commerce allemands restent à quai pour éviter d’être arraisonnés en mer par les Américains.

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Ce cargo allié a heurté une mine et il est évacué de son équipage avant qu’il ne sombre.

Téléphonie. Des portables un peu particuliers.

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Un poste télégraphiste dans un paysage bouleversé par les combats.

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Des troupes britanniques auscultent la terre pour percevoir d’éventuelles sapes allemandes. La guerre des mines continue. La photo semble dater de l’été dernier.

Les troupes coloniales. Des Annamites et des Malgaches à l’instruction en métropole.dsc01237

Soldats venant du Tonkin (Indochine)…

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Homme enrôlé à Madagascar…

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…dans une caserne française ressemblant à n’importe laquelle !

Un de nos camps de concentration. dans le texte. Un camp de prisonniers allemands mais le terme camp de concentration n’est pas inexact, n’ayant pas la résonance péjorative que lui a donné le IIIème Reich.

Pas de localisation mais des hommes semblent-ils contents globalement de leur sort… et de n’être plus dans les tranchées. N’oublions pas que ce sont des images de propagande, tout de même !

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Travaux de prisonniers (scierie, menuiserie)

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L’orchestre du camp dans le sens non péjoratif là-aussi !

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L’enthousiasme un tantinet forcé ici !

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