C’est le développement de la cimenterie Lafarge créée par la famille Pavin et implantée au nord de la commune de Viviers qui eut pour conséquence l’installation d’un bac entre cette usine et la commune de Chateauneuf-du-Rhône.
Une vue de a cimenterie fin 2016 prise depuis la rive droite du Rhône.
Il avait pour fonction de transporter le ciment vers Montélimar et Chateauneuf-du-Rhône et en retour d’amener la main d’oeuvre drômoise à l’usine ardéchoise. Il fonctionna jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale.
La carte postale montre un Rhône peut actif, certainement en période d’étiage. Il faut dire que suivant Henri Cogoluènhe, il arrivait souvent que les passagers se mouillent les pieds pour terminer la traversée côté drômois.
La vue ci-dessous a été prise à peu près à l’endroit où se trouvait le bac. Une île est apparue au milieu du Rhône…
…certainement créée par les sédiments amenés par le Roubion qui se jette dans le Rhône quelques hectomètres en aval. De plus des épis du type Girardin ont été bâtis dans ce secteur.
Un second bac fut installé un kilomètre en aval sans qu’ici également, aucun trace n’en subsiste.
C’est dans ce secteur, sur la rive droite, que fut retrouvé le vire-vire Pradier qui, une fois restauré, a été placé sur une petite aire de repos à quelques hectomètres du pont de Viviers.
A noter que la carte postale ancienne montrant le bac Lafarge a été prêtée par Marc Durand pour une copie numérique ici présentée.