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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 23 décembre 1917

(JOUR 1238 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

On nous présente une image exceptionnelle en cette couverture du Miroir du 23 décembre: le départ d’une bombe larguée par un aéroplane. Ce pourrait l’être si on n’avait pas trafiqué d’une manière trop flagrante de visage de l’aviateur au premier plan. Dommage ! Un visage moins net aurait été plus réaliste.

Par contre, ces photos aériennes ci-dessous…

…n’ont rien à envier au Google Maps actuel. En haut, on y voit la vallée du Jourdain et en bas, les lieux saints de Jérusalem.

Quant à cette attaque de tanks en Cambrésis, elle est remarquable de précision.

En zoomant sur les zones où apparaissent des chars d’assaut, des tanks,…

…on voit très bien les gros engins dans le no-man’s-land entre les deux lignes de tranchées opposées.

Ci-dessous, l’inventeur des tanks, le Britannique sir William Tritton.

Après cette attaque britannique, le résultat au sol avec ce village détruit (en haut) et…

…un char pris dans la boue en bas, ce char ayant perdu sa chenille gauche, le bloquant totalement.

Pour en revenir à la Palestine, les Turcs sont en passe d’être chassés par le Corps Expéditionnaire Britannique soutenu par quelques unités françaises. Le Miroir se fait un plaisir de rappeler la visite de Guillaume II en Terre-Sainte en 1898 dont les pas ont été immortalisés à l’époque…

… par un photographe arménien Ghrabid Karkoryane. C’était avant le Génocide et les photographes arméniens étaient en pointe dans ce domaine et avaient les faveurs des dirigeants ottomans.

Les photos traditionnelles du fret italien avec ces deux vues sur une page:

En haut, une route de montagne tenue par les Alpini et en bas, un barrage de  barbelés sur le Brenda.

Enfin la situation en Russie et la Révolution bolchévique.

On voit enfin le visage (certes de profil) des dirigeants: à gauche Lénine et à droite Trotsky haranguant la foule avant une manifestation pacifiste à Petrograd.

Lesquels Bolcheviks ont commencé à faire disparaître les traces de l’ancien régime impérial.

Ici une statue de la Grande Catherine, impératrice de Russie de 1762 à 1796, a été recouverte, bien longtemps avant que ne sévisse Christo !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 16 décembre 1917

(JOUR 1231 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

L’aviation est à l’honneur de ce numéro avec une remise de médaille pour deux as de l’escadrille des Cigognes que dirigea Charles Guynemer. Il s’agit d’Alfred Henri Joseph Heurtaux (ici écrit Heurteaux) et de René Paul Fonck. Les deux connurent des parcours parallèles.
Heurtaux remporta 21 victoires avérées et 13 probables tandis que Fonck gagna 75 victoires mais plus certainement 142.

Tous deux survécurent à la guerre, connurent une carrière politique qui commença avec une élection à la Chambre Bleu horizon. Ils furent tous deux proches du régime de Vichy à son début mais Heurtaux prit des distances et termina au camp de Buchenwald, au contraire de Fonck qui connut quelques mois de prison à l’épuration.

Encore le front italien avec deux pages sur la retraite des Italiens dans la plaine de Vénétie.

La traversée des troupes italiennes en retraite du pont sur le Tagliamento qui, une fois franchi par tous sera détruit.

Entre le Tagliamento et la Piave devenu la ligne de défense ultime italienne, les automitrailleuses servent d’arrière-garde.

Pendant ce temps…

…les Français arrivés près du front en profitent pour organiser une prise d’armes.

Pour terminer ce chapitre, la visite du roi Victor-Emmanuel à Venise.

Sur la double page centrale, le Miroir a publié une carte sur laquelle sont indiqués…

…les camps de prisonniers de guerre français en Allemagne. Chaque point correspondant à un camp, le nombre est plus que conséquent.

L’entraînement des troupes américaines.

Le maniement des canons et l’installation de ceux-ci mais sur du matériel… en bois !

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 décembre 1917

(JOUR 1230 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

L’aviateur De Goÿs vient de s’échapper d’Allemagne où il était prisonnier depuis quelques années, depuis le fameux raid sur Ludwigshafen. Quelque temps après l’attaque aux gaz (chlore) des lignes alliées à Ypres en avril 1915, les aviateurs français avaient mené ce raid imaginé par De Goÿs sur les usines fabriquant ce produit chimique en Allemagne, à plus de 400km à l’intérieur du territoire ennemi. Cela se passa en mai 1915. Au retour, à court de carburant l’avion de De Goÿs se posa en territoire ennemi. Prisonnier, ce dernier essaya de s’évader à 7 reprises. La huitième fut la bonne !

Quelques images à la manière de J’ai vu des Anglais sur la ligne Hindenburg, près de Cambrai. Après l’attaque britannique, la contre-attaque allemande n’a pu déloger les Britanniques, tout au moins en ce qu’en croit le journal, peu certain sur ce coup.

Une page d’humour carabin par Gus Bofa.

De son vrai nom Gustave Henri Emile Blanchot, il fut blessé grièvement aux jambes à Bois Le Prêtre en décembre 1914 et refusa d’être amputé. Il continua de dessiner pour la presse, La Baïonnette, J’ai vu… et on peut penser que ces dessins sont les fruits de son expérience personnelle.

Une autre double page pour les Français en Italie:

En haut, en bandeau, les troupes françaises se reposent en pleine campagne (on est tout de même en novembre), à droite défilé à Brescia, à gauche, défilé sans plus de renseignement, au centre, les chasseurs alpins en Vénitie.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 07 décembre 1937.

Un match nul en football à domicile au Parc face aux Italiens est considéré comme une victoire et les Français portent en triomphe leur gardien de but Di Lorto, natif de Martigues, auteur d’un sans faute dans les cages, malgré quelques situations chaudes comme ce face-à face avec l’Italien Piola.

Plusieurs pages sont consacrées à ce match achevé par un 0-0 très encourageant.

Il faut dire que les Français se sont battus comme des morts-de-faim telle cette phase défensive devant le but de Di Lorto.

Voici donc les 11 héros de cet après-midi maussade à Paris:

Courtois, Vainante, Heisserer, Fosset, Bourbotte, Cazenave, Langiller, Di Lorto, Nicolas, Mattler et Delfour.

Et les B des deux nations se rencontraient aussi au Stade-Vélodrome de Marseille…

…pour un résultat équivalent 2-2.

Suite des sports collectifs avec du rugby et une journée de Du Manoir.

Au bout de 8 ou 9 journées, Montferrand mène en poule A et Chalon en B.

Émotion au Vel d’Hiv de Paris et la retraite sportive du stayer Toto Grassin, à l’âge de 39 ans.

Le Mansois fut longtemps considéré comme le roi de palais parisien.

Autre exploit, celui de l’aviateur Paul Codos qui, au bout de 58 heures, s’est posé à Santiago-du-Chili.

De belles et jeunes supportrices viennent lui remettre le trophée pour ce raid extraordinaire au dessus de l’Atlantique et de la Cordillère des Andes.

Pour terminer, la mauvaise saison étant là, le Miroir des Sports propose aux lecteurs quelques mouvements pour s’entretenir physiquement.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 24 novembre 1917

(JOUR 1209 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La une est politique pour ce numéro de J’ai vu du 24 novembre 1917. On y présente les chefs de l’exécutif, Poincaré le président de la République et Clémenceau le chef du gouvernement. Entre eux, c’est l’union sacré nous dit-on… Toujours bon à le répéter après une terrible année qui a vu naître des mouvements contre la guerre et des doutes de plus en plus grands de la population quant à une issue favorable au conflit.

La Révolution d’Octobre laisse perplexe la presse occidentale qui s’interroge sur le devenir de la Russie.

D’où ce questionnement: qui du pouvoir de Kerensky ou des Maximalistes (les Soviets) va remporter cette épreuve politique si importante pour le devenir de la guerre ?

La retraite italienne est à nouveau évoquée.

On y parle de l’héroïsme des Bersaglieri qui tinrent le front au moment du décrochage des autres unités…

…l’accueil fait aux troupes françaises dont les Alpins, au Génie qui s’attela à construire des ponts provisoires pour permettre aux troupes de se déplacer.

Le front du Chemin des Dames dans l’Aisne.

Les hommes se muent en bêtes de somme pour hisser des batteries au sommet de la ligne de crête.

Un gros ballon d’observation attirent de nombreux curieux au moment de son gonflage.

Enfin, pour terminer, une page d’affiches américaines destinées à promouvoir l’effort de guerre US et certainement à inciter les hommes à s’engager et les épargnants à souscrire aux emprunts.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 23 novembre 1937.

Le Vel d’Hiv de Paris accueille les plus grand champion et contrairement à ce qui se passe de nos jours, les routiers deviennent pistards une fois l’hiver venu. Ici le grand Charles Pélissier fait sa rentrée sur la piste de Vélodrome parisien.

D’autres vues de cette réunion où, pendant les moments de repos, le Tout-Paris côtoie les champions.
Sur la seconde page, on voit une vue du cyclo-cross de Puteaux qui porte ici bien le nom de cross cycle-pédestre avec les cyclistes qui se transforment en piétons quand la pente devient trop rude. Cette épreuve a été remportée par Francis Guilhaire.

Une biographie d’une page pour raconter le parcours de Fabien Galateau…

…cycliste méridional qui vécut à Toulon puis en Avignon. Il remporta deux étapes du Tour de France, une  en 1938 puis une autre en 1939. Il ouvrit un magasin de cycles à Avignon où son fils fut un défenseur rugueux à l’Olympique Avignonnais, dans les années 70.

Football donc avec une nouvelle journée de championnat.

L’O.M. s’impose à Metz 2-1 et rejoint Sète à la troisième place, toujours à 6 points du leader sochalien.

Nouvelle journée de Du Manoir en rugby. Les poules de ce challenge sont dominées par l’A.S. Montferrandaise et l’USAP.

Une vue du match parisien de Du Manoir.

CASG-Stade Toulousain à Jean-Bouin remporté par Toulouse 6-3.

Du sport féminin également au programme et…

…un tournoi de basket-ball remporté par Paris au détriment de Nice 39-21.

Des records de vitesse pour terminer.

En automobile tout d’abord:

L’Américain George Eyston a atteint la vitesse de 501,074 km/h sur la piste du lac Salé, au volant de cette monstrueuse Thunderbolt soit quelque chose comme 144 mètres à la seconde !

En aviation.

Le Britannique Clouston et Miss Betty Kirby-Green ont réalisé le raid Londres-Le Cap-Londres en 5 jours 17 h et 27′ avec toutefois un arrêt de 35h et 3′ au Cap. Cela représente tout de même 2 fois 11 400 km. Les escales de ce raid: Le Caire, Khartoum, Broken Hill et Johannesburg à l’aller, un arrêt supplémentaire à Marseille au retour après que l’avion ait été quelque peu secoué à l’atterrissage au Caire.

Dans cet article on parle du Roumain Cantacuzène qui coucha incognito une nuit chez Mme Devin à Ancône.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 18 novembre 1917

(JOUR 1203 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, une photo souvenir pour montrer le premier obus tiré par les artilleurs américains sur les lignes allemandes. Cette douille sera envoyée au président Wilson. Il s’agit d’un obus des fameux 75.

Deux photos nous montrant un nouveau type de lance-flammes mis au point par les Allemands.

Beaucoup plus autonome puisque porté par des hommes sans ce cordon ombilical le liant jusque là à la réserve de liquide inflammable dans la tranchée. Mais ces hommes dévoués à porter la réserve de liquide sont autant de cibles potentielles lors d’une attaque.

L’attaque du Chemin de Dames du 23 au 26 octobre 1917. Plusieurs photos illustrent de moment de la guerre pendant laquelle les Français reprirent quelques kilomètres de terrain du côté de la Malmaison. Maigre consolation après la saignée d’avril 1917.

Le généralissime américain Pershing a assisté à cette attaque en compagnie du général Francher d’Esperet.

Les mêmes visitant des avions allemands tombés lors de cette même bataille.

Les chars ont été utilisés lors de cette attaque et les casemates de La Malmaison ont souffert des tirs français.

Un bombardement qui a creusé un trou dans la voûte d’un abri dans lequel stationnaient des troupes de réserve. On parle d’un tir de 400.

Dans le même secteur du Chemin des Dames, l’attaque française du Mont des Singes.

La double page centrale est consacrée aux événements de Pétrograd et de la Révolution d’Octobre.

On y voit les militants maximalistes devant le siège du gouvernement de Kerensky qui va être pris assaut, ce qui entraînera la chute du pouvoir modéré et la victoire des Soviets. On y dit que Lénine harangue la foule monté sur un cheval, à droite…

…ce qui n’est guère évident même en se rapprochant du cliché.

Les Canadiens ataquen du côté de Passchendaele. il s’agit là de la seconde batailles des Flandres, du côté d’Ypres où les Allemands vont utiliser pour la première fois le gaz moutarde appelé aussi ypérite.

Cette bataille de Passchendaele sera une succession d’attaques, le 31 juillet, le 16 août, le 20 septembre, les 6 et 10 novembre. Au côté des Britanniques en nombre (c’est leur secteur) et des Français venus en renfort, les ANZAC ont combattu ainsi que les Canadiens. Cette bataille fit plus de 500 000 tués, blessés et disparus pour quelques kilomètres gagnés… mais pas l’objectif principal qui était d’atteindre Bruges, base arrière des sous-marins allemands.

Les Sammies dans leurs tranchées regardent vers le haut le passage d’un avion allemand.

 

Après les entraînements, les soldats américains découvrent la vraie guerre dans de vraies tranchées.

Un avion allemand venu bombarder Calais dans la nuit du 3 au 4 novembre 1917 s’est écrasé en mer, près des falaises de la côte de la mer du Nord.

A marée basse, l’épave est visité par les services de renseignement français et anglais.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 17 novembre 1917

(JOUR 1202 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un nouvel emprunt pour répondre à l’effort de guerre des Français? Les bas de laine des épargnants sont une fois de plus sollicités. Et ce n’est pas fini.
C’est aussi le cas en Amérique où les infirmières défilent pour appeler les Américains à répondre à l’emprunt américain.

On nous parle enfin de la retraite italienne.

En quatrième de couverture, les troupes italiennes se replient en bon ordre dans les Dolomites. Ce n’est pas ce que racontait dans ses cartes postales l’oncle Séraphin qui parlait d’une véritable débandade italienne.

On nous présente de ce dessin…

…pour illustrer l’accueil enthousiaste reçu par les Français du côté de Brescia de la part des soldats italiens.

Pour terminer, les hommages continuent pour célébrer la mémoire de l’aviateur Guynemer abattu en septembre.

Ici, ce sont les enfants des écoles qui sont sollicités !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 16 novembre 1937.

A partir de novembre, le cyclisme se fait essentiellement dans les sous-bois pour des cyclo-cross ou en intérieur, sur la piste du Vel d’Hiv. Ici, il s’agit du bois de Clamart où se déroule le cross cyclo-pédestre du Prix Grimault. Cette course sera remportée par Saunier qui parcourra les 15km en 34’33 ».

Au Vel d’Hiv, s’est couru un match France-Allemagne de demi-fond…

…largement remporté par les Allemands qui dominent cette discipline.

Autre course très originale celle-là, le championnat annuel de triporteurs qui est parti de la Porte Maillot à Paris.

Une course de 39 km que va remporter Lucien Legrand en 1 h 11′ et 44″…

…ce qui le remplit de joie et le fait planer de bonheur.

Autre sport de saison, la marche avec le Grand Prix de l’Armistice couru le jeudi 11 novembre.

Il s’agit d’une épreuve de longue haleine, longue de plus de 70km. A cette course participent des anciens combattants de la Grande Guerre partis avec 30 minutes d’avance sur les plus jeunes participants.

Le vainqueur scratch sera l’ancien combattant Georges Thriller  âgé de plus de 40 ans et qui a été blessé au genou pendant la Grande Guerre.

Mais le vainqueur au temps réel est Florimond Cornet arrivé second qui bat le record de l’épreuve.

Sports collectifs maintenant.

Football. Il y a eu deux journées de championnat de France, le jeudi 11 novembre puis le dimanche 14. Voici les résultats:

L’O.M. à domicile l’a remporté 1-0 face au Red Star.

Une grande photo de ce match au stade-vélodrome où l’on reconnaît trois attaquants marseillais : Aznar debout à gauche, Zatelli au sol et Kohut derrière lui.

La journée du dimanche et un nouveau match pour l’O.M. à domicile contre Valenciennes:

Match nul 1-1. Au classement, Marseille est 4ème avec 14 points à 6 points du leader Sochaux mais à 2 des seconds ex-aequo Rouen et Sète.

Rugby. Une journée de challenge Du Manoir…

Une vue du match Racing-Montferrand remporté par les Auvergnats 6-12 à Jean-Bouin.

Jeu à XIII. Egalement une journée de championnat et…

…la belle victoire de Roanne à Paris, sur le stade de Courbevoie par 49 à 2.

A la mi-temps, les Roannais se concertent à l’heure des citrons, comme on disait à l’époque.

Pour terminer, l’aviation sportive et un bel oiseau allemand…

…un Messerschmidt ME 109 avec un moteur de 1100 cv qui atteint la vitesse de 611,002 km/h.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 11 novembre 1917

 (JOUR 1197 1196 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un an jour pour jour avant l’armistice qui mettra fin à la guerre. Une petite erreur s’est glissée dans notre décompte hebdomadaire, ce 11 novembre 1917 permet de remettre le compte à jour ! Mais le jour de la parution du journal, personne ne savait qu’il faudrait encore attendre 365 jours pour atteindre la fin de cette catastrophe.

A la une, les nouveaux chefs de l’armée russe en train de devenir soviétique, nommée par les Révolutionnaires d’Octobre. On ne parle pas encore d’URSS, terme qui apparaîtra le 30 décembre 1922.

Les femmes sont amenées à combattre dans cette nouvelle arme russe. On l’a vu avec les troupes d’infanterie. Ces images montrent qu’il en est de même dans la Marine.

Toujours à l’est, dans la capitale provisoire de la Roumanie, Jassy ou plutôt Iasi (avec une cédille sous le s) en Moldavie, on expose des armes prises aux Autrichiens.

Quelques obusiers pour une armée qui n’a plus de capitale… c’est bien peu !

Les Alliées ont aussi des dirigeables, sans aucune comparaison possible avec les Zeppelin.

Ils patrouillent le long des côtes pour déceler l’éventuelle présence de sous-marins allemands.

Un tour au Portugal, belligérant en guerre contre les forces allemandes.

Ici, les poissonnières transportent, non pas des poissons mais des obus embarqués pour le front européen ou africain.

Des destructions…

Dans la région de Maubeuge (Nord) et le paysage est bouleversé.

Le Chemin des Dames et une fameuse attaque française qui a enfoncé les lignes allemandes, événement qui a été oublié par les historiens de nos jours. On est en pleine propagande.

Une carte dessinée sur une vue aérienne sensée prouver que l’avancée française est bien réelle.

Une double page complète sur cet événement avec des scènes de liesse;

Des prisonniers allemands et des destructions.

Autres destructions toujours dans l’Aisne où des fermes ne sont plus que des tas de cailloux et de poutres entremêlées.

Beaucoup de bruit pour faire oublier les hécatombes du 16 avril 1917 et les rebellions qui suivirent.

Les Australiens sur les Flandres, au milieu de polders remplis des eaux de la mer du Nord ayant envahi les terres cultivables de Belgique.

Pour terminer des messages inscrits sur un mur de Macédoine où les Alliés affrontent les Bulgares.

Les Bulgares avaient écrit un message à le gloire de leur chef Mackensen. La réponse est venue d’un Zouave qui lui a répondu ce que vous pouvez lire !

 

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