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BOMBARDEMENT du PONT d’AVIGNON du 25 ou 27 juin 1944

Une carte postale montrant les destructions subies par le pont d’Avignon après le bombardement américain du 25 ou 27 juin 1944, les sites mémoriels divergent quant à cette date.

On voit qu’une bombe a atteint la pile centrale et a détruit la première travée côté Avignon. Après la guerre, le pont sera restauré et remis en service. Pendant le temps des travaux, un pont de barques sera jeté sur le bras du Rhône par le 7ème Génie, un régiment local.

Ce pont sera rapidement obsolète et en 1960, il sera détruit pour être remplacé par le pont de pierre actuel, le Pont Edouard-Daladier.

Le pont suspendu avait été construit entre le 06 juin 1841, jour où Jules Seguin obtint le marché pour la construction de l’ouvrage et le 21 octobre 1843, date de son ouverture à la circulation. Ce pont sera restauré plusieurs fois à la fin du XIXème siècle.

Du 27 mai au 15 août 1944, Avignon connut pas moins de 37 bombardements plus ou moins importants qui visaient les ponts, on l’a vu, les infrastructures ferroviaires et les postes de commandement allemands. Ce fut la population qui fut la principale victime de ces actions américaines. Près de 600 morts dont 525 pour la seule journée du 27 mai, 800 blessés, des centaines de maisons détruites, tel est le bilan global de ces bombardements. Des quartiers amputés de bon nombre de bâtiments qu’on reconnaît facilement avec des îlots modernes au milieu d’un habitat plus ancien: Champfleury, les Rotondes, boulevard Raspail où fut détruit l’hôtel Dominion, siège de l’Etat-Major allemand et où les occupants déplorèrent quelques tués et blessés.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 19 mai 1918.

(JOUR 1386 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un hommage à l’aviateur Chaput abattu après 16 victoires. On montre ici ses 13ème et 14ème victimes soignées après la chute de leur aéroplane.

Les Etats-Unis dans la guerre:

Les avions de construisent en série- Les conducteurs de train de couleur réquisitionnés.

On fabrique de grandes bâches pour cacher les routes à la vue des avions. En bas, un canon factice.

On en parle beaucoup ces temps-ci. Reims subit de violent bombardements.

Les derniers habitants plient bagage.

Vues des ruines. Effectivement le chiffre de 60% de bâtiments détruits n’est pas inventé !

Aviation: chutes d’avions allemands dans le no man’s land entre les tranchées.

Une usine d’armement.

On fabrique les obus à la chaîne.

On vérifie leur fiabilité.

Pas vraiment sexy le masque de ce pauvre canidé…

…on dirait Milou dans Objectif Lune !

Un cimetière détruit par un bombardement.

C’était aussi la crainte des familles de voir leurs morts disparaître lors d’un bombardement de tombes.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 12 mai 1918

(JOUR 1379 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Ce n’est pas Clémenceau qui a droit à la couverture du Miroir cette semaine mais un sous-secrétaire d’état, M. Daumesnil, qui serre la main à un aviateur, René Fonck, qui terminera la guerre avec 75 victoires homologuées.

Une vue originale de Venise survolée par deux avions amis. Cela illustre une attaque de l’aviation autrichienne ou allemande sur la ville. Intérêt stratégique limité mais le pont du Rialto a eu chaud.

Bataille autour d’Amiens sur la Somme.

Le titre annonce que la bataille fait rage autour d’Amiens. Mais les deux photos montrent un décor bien propre. On est loin de la « vraie » guerre !

 

Toujours dans la Somme, les soldats britanniques blessés posent leurs casques pour aller se faire soigner… mais il ne semble guère blessés.

Paysage de Reims sous les bombardements. Après tous les bombardements subis par la ville pendant la guerre, elle sera considérée comme détruite à 60% une fois que le danger sera éloigné définitivement.

Une double page pour illustrer le raid britannique et français sur le port et le canal de Zeebrugge et sur Ostende. Cela se passait les 22 et 23 avril dernier. Les navires assaillants portent les stigmates de la réaction allemande.

Le titre de cette dernière photo ne serait plus toléré de nos jours, à juste titre… Le recrutement des Noirs au Sénégal. On recrute à tour de bras des hommes semblants volontaires. La réalité ne devait pas être aussi idyllique.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 1er mai 1918

(JOUR 1368 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Georges Clémenceau à la une de ce J’ai vu. Agé de 77 ans le jour de la parution du journal, il est Ministre de la Guerre depuis le 17 novembre 1917 et partisan de la victoire totale sur le Reich.

Un article sur l’exécution de Mata Hari et de Bolo-Pacha pour espionnage au fort de Vincennes. Cela date du 17 octobre 1917 mais J’ai vu est coutumier de revenir sur des évènements passés pour les analyser.

La comédienne entre deux autres « traitres » exécutés à Vincennes par la même occasion, Costa Condoyannis et Bolo-Pacha.

Le départ du corbillard de Vincennes emmenant la dépouille de Bolo-Pacha.

Une exécution paru dans un journal berlinois qui met en parallèle l’exécution de Mata Hari et celle de Maximilien au Mexique, après la catastrophique expédition initiée par Napoléon III.

Rien à voir avec la guerre que cette page sur Poulbot qui met en scène à Paris le personnage qu’il a créé…

Paris bombardé par la Grosse Bertha, un canon géant allemand et a fait dégâts sur une crèche en tuant un personnel de santé…

veillé par ses collègues infirmières mais n’enlève pas…

le sourire aux Parisiennes.

D’autres qui ne perdent pas le sourire, ce sont les jeunes recrues de la classe 1919 qui partent pour la caserne. Sourire de circonstance et pour l’objectif du photographe, pour sûr.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 28 avril 1918

(JOUR 1365 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une mission d’observation composée d’officiers espagnols visite Reims et écoute le maire de la ville expliquer les bombardements allemands qui ont gravement endommagé la ville.

Toujours la bataille de la Somme et les contrattaques alliées pour reprendre le terrain perdu fin mars.

On transporte les célèbres canons de 75 français, très maniables, sur automobiles.

Comme l’aviation, les transports automobiles ont considérablement progressé en 4 ans.

Evacuation de blessés sur le champ de bataille de la Somme.

Les brancardiers s’occupent des plus touchés. Pour les autres, ils se débrouillent seuls en rencontre sur la route les troupes montant au front.

Avec la reprise de la guerre de mouvement,…

des tranchées de fortune sont utilisées, des fossés protégés par des branchages !

En 4 vues, une contrattaque française sur la Somme, près de Roye.

En regardant la carte des lieux, nous sommes à mi-chemin entre Montdidier point extrême de l’avancée allemande et Saint-Quentin, point de départ de celle-ci.

Paris: toujours des bombardements allemands avec de la grosse artillerie.

Un dessin pour nous expliquer la destruction d’une crèche…

…mais des victimes bien réelles, un bébé touché au poignet et une assistance maternelle tuée.

A Vincennes, dans le Polygone militaire, on a exécuté Paul Bolo condamné pour intelligence avec l’ennemi.

Poincaré avait refusé de commuer la peine de mort en peine à perpétuité.

Ces scènes datent du 17 avril 1917.

On continue de voir des troupes américaines défiler aux Etats-Unis avant de s’embarquer…

…alors qu’on a besoin de ces hommes face aux Allemands sur le front occidental.

Et que dire de ces montagnes de caisses de munitions accumulées par les troupes canadiennes à l’arrière du front.

La machine de guerre occidentale tourne à plein régime et ne sait-ce que sur ce point, l’Allemagne ne pourra jamais suivre un tel effort de guerre.

Pour finir ce mois d’avril 1918, les destructions d’Ypres en Belgique.

Depuis 4 ans les ruines sont laissées ainsi, à quelque encablures du front qui n’a pas varié.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 21 avril 1918

(JOUR 1358 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

On nous présente quelques hommes et on nous dit que leur attitude héroïque face aux Allemands a permis de minimiser l’avancée allemande sur la Somme et sur l’Oise, les fameuses offensives de printemps allemandes.

Le Miroir va vanter dans de nombreuses pages la collaboration franco-britannique pour repousser les Allemands, ce qui fut vrai à partir du 30 mars et la mise en place d’un commandement unique.

Les mitrailleurs français et anglais combattent ensemble et les brancardiers coopèrent également.

Sur le front, les Britanniques ont enterré la cuisine si bien que le ravitaillement peut continuer malgré les combats en surface.

Excellent pour le moral de hommes.

De l’artillerie pour repousser les divisions allemandes:

Française avec le nouveau canon de 155;

Britannique avec ces canons très efficaces.

En bas des prisonniers allemands se reposent avant de prendre le chemin de la captivité.

Le retour de la guerre en mouvement et par la même occasion de la cavalerie:

Des troupes françaises.

Et toujours ces scènes d’exode de populations sur les routes de la Somme et de l’Oise fuyant l’avancée allemande et les violents combats.

Les troupes américaines sont aussi sollicitées pour venir en aide aux britanniques et aux Français.

Ici les Sammies sont confrontés à la guerre des gaz.

Une double page pour expliquer les atermoiements des Japonais face à la situation en Russie, du côté de la Sibérie.

Interviendront-ils ou non ? Les Chambres délibèrent et hésitent. La foule attend le verdict et les hommes politiques hésitent à prendre une décision.

Autre sujet de questionnement des Occidentaux, la situation en Ukraine.

Une délégation française est allée rendre visite à la nouvelle république. Mais les conditions climatiques n’ont guère aidé les visiteurs.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 avril 1918

(JOUR 1352 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Sur la une intérieure de J’ai vu, un dessin pour nous expliquer la déconfiture allemande dans son offensive de la Somme: un train dont les wagons à betteraves sont remplis de cadavres allemands. Un peu exagéré mais un dessin peut se le permettre même s’il est exact que les attaques du printemps des Allemands, les attaques de leur dernière chance furent très meurtrières.

La preuve de la certitude en la victoire de l’Etat-Major français, certitude renforcée par l’arrivée en masse des troupes américaines, on nous montre pour la première fois… une avancée allemande sur cette carte !

L’avance allemande a été limitée à quelques dizaines de kilomètres et les objectifs de l’Etat-Major allemand n’ont pas été atteint. A rapprocher de la carte du Miroir d’il y a quelques semaines:

Un recul de tout de même 50 kilomètres entre Saint-Quentin et Montdidier  par exemple ! La censure est-elle débordée ou prend-on enfin les lecteurs pour des adultes ?

Une page pour illustrer l’héroïsme des défenseurs anglais, du côté d’Arras où les Allemands ne passèrent pas.

Des troupes françaises intervinrent aussi sur le front de la Somme même si cela ne fut pas immédiat et si Foch renâcla à envoyer ses divisions de réserve.

En fait, c’est surtout avec de nouvelles troupes envoyées en hâte de leur île que les Britanniques purent contenir l’avancée allemande, puis en unifiant l’Etat-Major allié pour coordonner les ripostes.

On revient scientifiquement sur les bombardements récents sur Paris par des avions Gothas.

La trajectoire de la chute des bombes à partir du vol des avions à environ 4 000 mètres. Tout cela pour expliquer que la chute des bombes n’est pas linéaire mais sous forme d’ellipse.

Une vue et un schéma de ces torpilles aériennes qui font 2 mètre 70 de long. On est loin des bombardements avec des stylets en acier du début de la guerre, même si les avions ne doivent pas pouvoir transporter énormément de torpilles de cette taille.

On revient aussi sur les attaques sur Paris du canon géant dans la forêt de Saint-Gobain, à 120 kilomètres de la capitale.

Les scientifiques militaires émettent même l’hypothèse qu’il s’agit d’obus double, un obus de 230 avec comme tête un obus de 210. Mais cette proposition a été démentie par les faits.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 1er avril 1918

(JOUR 1338 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une générale de J’ai vu de ce 1er avril 1918, la guerre sous-marin raconté depuis les mémoires d’un sous-marinier allemand opposé à la politique du Kaiser. Un dessin de Léon Fauret pour attirer les lecteurs à acheter cette revue.

Autre article avec un reportage sur le Transsibérien pour oublier un temps la guerre.

Mais le questionnement militaire revient rapidement. Les Japonais vont-ils emprunter cette voie ferrée pour attaquer les Soviets et les Allemands ? Il faut dire que cette liaison n’est achevée que depuis quelques mois (5 octobre 1916) et qu’elle fait rêver nombre d’occidentaux.

Seconde une intérieure avec les obsèques de deux infirmières tuées lors du bombardement des Gothas sur Paris.

Le « pas-de-chance » pour ces jeunes femmes présentes au mauvais endroit au mauvais moment !

Clémenceau, le Président du Conseil, c’est-à-dire le Premier Ministre en visites…

…aux troupes américaines…

…aux aviateurs français dont on compte sur eux pour venger l’attaque des Gothas.

Alaska ?

Non seulement les Vosges enneigées où les Alpins amènent le ravitaillement sur des traîneaux comme cela se passe dans le Grand Nord.

Une page d’humour noir où le dessinateur Marcel Capy se moque du chef de la sureté de la place de Paris, M. Priolet, grand pourfendeurs d’espions en tout genre…

Bizarre que la censure ait laissé passer cette BD !

Encore des vues de l’explosion du dépôt de grenades de la Courneuve, en banlieue parisienne, accident survenu le 15 mars.

On parle d’une explosion entendue à 280 km de l’épicentre et d’une trentaine de morts. Le chiffre retenu par l’histoire est de 15 décès.

Pour finir, une vue des chantiers navals américains tournant en plein rendement.

On parle de 500 000 personnes employées aux constructions de guerre pour permettre la création d’un véritable pont naval entre les Etats-Unis et l’Europe.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 24 mars 1918

(JOUR 1330 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La une évoque le cas d’un des aviateurs allemands venus sur des Gothas bombarder Paris. Au retour, celui-ci a été abattu du côté de Thury-en-Valois dans l’Oise.

Voici à l’intérieur du Miroir, une vue de ces Gothas descendus…

…sur la page de gauche près de Compiègne et sur celle de droite, à Château-Thierry.

Quant à ce dirigeable en perdition,…

…il a été pris en charge par un sous-marin pour être ramené à bon port, scène se passant probablement une Méditerranée.

Sur cette page nous est présenté les deux extrémités du front occidental français:

En haut, une vue prise non loin de la frontière suisse et en bas, des tranchées creusées à proximité de la mer du Nord, peut-être en Belgique.

Dans les Vosges enneigées…

…ces alpins inaugurent une tenue camouflée les faisant disparaître de la vue de leurs opposants sur des étendues enneigées.

Quant à cet arbre…

…une bombe qui a explosé près de lui l’a transformé en palmier, toujours dans les Vosges, avec des alpins comme témoins.

La Russie vient de se doter d’une nouvelle constitution bolchévique.

On nous présente ces vues comme des clichés exceptionnels pris au moment où l’Assemblée Constituante prenait cette décision.

Les Poilus néo-zélandais passent à la vérification des dents.

On combat donc les Allemands et les caries chez les All Blacks.

Quelques vues de l’effort de guerre des Etats-Unis.

En haut, une employée des chemins de fer dirige un poste d’aiguillage électrique ultra-moderne.
En bas des trains transportent des millions de paquets de cigarettes aux hommes sur le front français.

En Mésopotamie, les Britannique continuant de chasser les Turcs.

En bas, des troupes hindous traversent Bagdad dans un sens tandis que des Chrétiens fuient les zones de combat en allant se réfugier au bord de la mer.

Enfin pour en revenir à la guerre sous-marine à outrance des Allemands, les Norvégiens ont mis au point ce sous-marin de poche pour sauver des équipages de cargos touchés par une attaque allemande.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 17 mars 1918

(JOUR 1323 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

On nous reparle de Roland Garros et Anselme Marchal, les deux aviateurs revenus de captivité après s’être échappés de Magdeburg. Ils reçoivent ici des récompenses suite à leurs exploits….

…avant d’être montrés en train de s’entretenir avec leurs parents respectifs.

Deux pages sur la Révolution Russe. On nous raconte que des caves, les mieux achalandées de Petrograd, ont été pillées par les Bolcheviks.

On nous montre aussi des victimes de la guerre civile…

…des responsables des Cadets et une militante socialiste révolutionnaire, Hélène Gorbaczevska, Polonaise,  abattue par les Maximalistes.

Les débuts d’une longue guerre civile.

Presse:

Ce journal continue de paraître bien que les rotatives aient été visées par un bombardement aérien allemand.

Camouflage:

Cette grosse pièce d’artillerie disparaît totalement sous un filet de camouflage. Seul le canon dépasse.

Tombe d’un vétéran.

Ce jeune soldat s’incline sur la tombe d’un vétéran britannique, tombé là au début de la guerre.

Changement de pavillon.

Ce cargo allemand capturé devient un transport américain dans un chantier naval US.

Des bibles pour les Poilus.

Toujours aux Etats-Unis, des bibles son conditionnées pour être envoyées et distribuées aux Poilus français en Europe.

Nouvel An chinois.

Les travailleurs chinois envoyés en France pour s’occuper du déchargement des bateaux de ravitaillement fêtent le Nouvel An dans des pagodes improvisées.

Mésopotamie.

La déconfiture de l’empire Ottoman se poursuit sur les bords du Tigre et de l’Euphrate. Les Anglais récupèrent du matériel et des prisonniers turcs.

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