(JOUR 272 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Des gradés assistent à un combat en Alsace… loin du coeur de l’action, très certainement.
Une vue du camp romain près du saillant de Saint-Mihiel, théâtre de violents combats dont on devine des fumées au loin.
Plus près serait trop dangereux pour les photographes de presse. Ce qui pose question pour cette vue d’une explosion bien plus proche de l’opérateur…
au milieu des dragons déployés. S’il s’agit d’un cliché réel, c’est un document exceptionnel pour l’époque.
Une vue classique que l’on retrouvera sur bien des champs de bataille,
des arbres décapités après des combats, ici dans le secteur de Vauquois. La nature a payé un lourd tribut à la guerre, pas encore totalement effacé de nos jours.
Dans ce même secteur, l’entonnoir d’une mine qui vient d’exploser.
Une cuvette de 30 m. de diamètre pour 14 m. de profondeur a été creusée par les explosifs. Des sapeurs aménagent des abris alors que des cadavres, allemands nous dit-on, n’ont pas été enlevés.
La guerre des boutons est devenue la vraie guerre dans les jeux des enfants.
En Hollande, en Belgique ou en Alsace libérée, les mêmes attitudes d’enfants singeant les militaires.
Le dessinateur Carrey est allé de son dessin représentant la base aéronavale allemande…
de île d’Héligoland, près de Hambourg. Ce bout de territoire allemand en mer du Nord servit de base pour les U-Boat allemands pendant les 2 guerres (et pour les dirigeables pendant la première guerre) . Les Britanniques la détruisirent par une immense explosion en 1947. Cette île est devenue, de nos jours, une sorte d’Andorre en mer du Nord, avec des produits détaxés. A noter ce rocher appelé Lange Anna détaché de la falaise et qui donne des airs d’Etretat au lieu. Avec le sous-marin au premier plan, on pourrait penser que Carrey ait voulu illustrer l’aventure d’Arsène Lupin, l’Aiguille Creuse de Maurice Leblanc, parue en 1909.
Une manifestation en Italie des pro-guerres et des échauffourées avec les forces de l’ordre.
Des hommes à l’arrière récupère de la cire des ruches pour en faire des bougies qui manquent énormément.
Des grands généraux observent une invention ridicule…
un blindage sur roue pour permettre aux fantassins d’avancer à l’abri des balles adverses. On le voit dans un film retraçant la Première Guerre. Invention qui fit long feu, bien entendu, tant elle semble ridicule !
Pour terminer, cette photo…
faisant penser à une nouvelle version de l’Angélus de Millet.












