(JOUR 278 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Une image tout à fait réaliste (!) de la libération de la belle Alsacienne par un vaillant alpin. Sérieusement, le rédacteur écrit: La joie des habitants de l’Alsace, à la veille d’être délivrés du joug allemand, est intraduisible. Avec quel empressement nos vaillants « diables bleus » sont accueillis lorsqu’ils apparaissent dans la pays. On retrouve ce genre d’illustration sur des cartes postales fantaisie de l’époque, mais bien entendu cette scène est totalement fausse.
Pourtant dans ce numéro, on va voir de vrais photos telle celle-ci prise lors d’un combat aérien sur le front russe.
C’est bien entendu l’avion allemand qui brûle en chutant et l’avion russe brillant vainqueur. Mais cette scène a au moins le mérite de la vérité.
Autre photo originale que celle de l’évacuation des odeurs ou des fumées d’une cave dans laquelle sont réfugiés des civils.
Un tuyau en façade fait l’affaire.
On a enfin choisi la forme de la médaille qui sera décernée aux soldats méritants (la Croix de Guerre).
On en retrouve assez facilement de nos jours dans les brocantes.
Double page centrale avec la victoire russe de Przemysl.
On a déjà vu que ces photos datent de plus d’un mois puisque la ville des Basses-Carpates est tombée aux mains de Russes le 22 mars.
Deux pages également pour la ville martyre de Pervyse…
ou Pervijze en Flamand. Situé sur l’Yser, à l’extrême nord-ouest de la Belgique, près de la frontière française, cette ville eut le malheur de se trouver sur la ligne de front et fut entièrement détruite.
Des horreurs que le journal ose montrer maintenant…
Des morts allemands entassés dans une tranchée, aux Eparges. Il semblerait plutôt que ce soit une fosse commune qui ait été creusée là.
Un observateur toujours allemand nous précise-t-on accroché dans l’arbre sur lequel il était monté.
Enfin, en 4ème de couverture,
un espion allemand passé par les armes. On est loin de l’image idyllique de la couverture !








