(JOUR 411 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Sur la couverture, pas de hauts gradés pour une fois mais la rééducation d’un mutilé de guerre, manifestement amputé des deux mains. On retrouve ce thème en page intérieure avec d’autres hommes réapprenant à vivre avec leurs terribles infirmités:
Des aveugles certainement victimes des gaz.
Des amputés et les mains artificielles sensées remplacer leur vrai membre perdu.
On estime à 6 millions 1/2 le nombre de blessés ayant gardé une infirmité dans toute l’Europe . En France, c’est prés d’un 1 million d’hommes qui ont droit à une pension d’invalidité, soit 600 000 invalides, 300 000 mutilés et amputés, 42 000 aveugles, 15 000 gueules cassées auquel il faut ajouter des traumatisés psychologiques et 100 000 soldats qui se sont volontairement mutilés pour ne plus y aller. Ceux-là sont plutôt stigmatisés qu’aidés.
Pour le reste, rien de bien original dans ce numéro avec des tranchées
dans laquelle les hommes règlent les tirs…
des boyaux qu’il est conseillé d’emprunter pour éviter d’être sous le feu ennemi…
une tranchée que visite le Kaiser… manifestement bien loin du front…
une tranchée dans laquelle l’opérateur est enterré pour pouvoir faire ce cliché d’une explosion toute proche.
Toujours des destructions…
dans un village que Sur le Vif nomme par 3 petits points.
Plus intéressante cette photo:
de petits fours dans lesquels sont brûlés les équipements, vêtements que l’on soupçonne d’être souillés et « contaminés de germes infectieux ». Les épidémies doivent commencer à toucher les armées.










