(JOUR 412 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
En couverture des hommes présentés comme des héros russes qui ont commandé une garnison, celle d’Ossowiecz, qui résista à l’attaque allemande, avant de se retirer suite au recul « stratégique » du front de l’est. Des Russes qui, nous dit-on, preuves photographiques à l’appui, détruisent tout dans leur mouvement:
ponts, villes, usines… une véritable politique de la terre brûlée, déjà expérimentée dans le passé.
On nous présente une page de tranchées particulières:
Des tranchées passant sous une route (1) ou une voie ferrée (5), dans le parc d’un château (2), à travers un mur (3) ou entièrement construite avec des sacs de sable (5). Tout cela bien sûr sans ne donner aucune localisation.
Des scènes de guerre avec le ramassage de morts allemands après une attaque…
ou le sauvetage de 2 enfants, tirés des décombres d’une maison qui vient d’être soufflée par l’explosion d’une grosse munition:
Une scène cocasse, celle de la traction d’un canon de 155 par un groupe d’hommes prenant la place des mulets dans ce passage délicat:
Une carte dessinée par Carrey et présentant les positions dans la presqu’île de Gallipoli:
On voit qu’un second front a été ouvert par les Australiens et Néo-Zélandais entre Gaba Tepe et la baie de Sulva mais de par sa géographie, que celui-ci reste très fragile. Les avancées du côté de Seddul Bahr sont très faibles après plusieurs mois de présence.
On en a parlé la semaine dernière dans Le Miroir: le disparition de l’aviateur Alphonse Pégoud au-dessus du Territoire de Belfort. Voici ce qu’il reste de son aéroplane écrasé au sol après une chute libre de 2 000 mètres…
et ses obsèques à Belfort qui ont rassemblé une foule importante:
Pour rester dans le domaine du deuil, une page montrant des célébrations, ici et là, à la mémoire d’hommes tombés il y a maintenant un an:
Cela fait plus de 13 mois que la guerre se déroule et personne n’en voit le bout !









