(JOUR 467 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Sous le titre Yankee et Boches, on nous présente les défenses des garde-côtes américains face aux sous-marins allemands comme si un débarquement se préparait ! Même Daniel dans ses sénarii les plus fous lors d’un Axis & Allies ne l’avait envisagé !
Le magazine revient en seconde de couverture sur l’assassinat de Miss Cavell, cette infirmière britannique mais résolument espionne qui fit échapper de nombreux soldats anglais par les Pays-Bas neutres et qui, une fois confondue, assuma son geste ouvertement et fut condamnée à mort par un tribunal militaire du Reich et rapidement exécutée.
Miss Carvell dans cette page hommage à une femme remarquable:
Une série de 4 photos nous présentant un bombardement allemand sur un village français avec les incendies qui se déclarent, les villageois qui fuient, la fumée qui cache tout.
Certes des documents exclusifs et vrais, mais les Boches ne font rien d’autre que ce que les Français sont obligés de faire subir aux villages voisins de leurs contre-attaques.
Une page de vues sur la bataille de Champagne et la Somme qu’on nous a présentées comme de grands succès:
A se rapprocher de ces vrais photos que l’on a sorties de la collection de Mme Veysseyre sur la guerre de son père Fleury Berbigier et qui nous montre:
Une tranchée à Fontaine-lès-Cappy (Somme)
Une tranchée allemande qui a subi un violent bombardement.
Pour nous faire dans le document authentique, une attaque française qui part à la conquête d’une position quelque part en Champagne…
en double page centrale.
On y voit même le chien du régiment courant bravement en tête (le plus à gauche de l’attaque). Sur le Vif nous présente cela comme un document authentique. Cela reste à prouver.
Aux Dardanelles, la guerre continue.
Une vue déjà publiée dans une autre revue, celle du rapatriement de blessés vers des hôpitaux en Egypte ou à Malte… les échelles du Levant.
Des artilleurs australiens tirant au canon… certainement une vue datant de l’été dernier.
Un titre à mourir de rire, si les conséquences des gaz n’étaient pas… mortelles !
Et pour illustrer le propos, les totalement inefficaces protections contre les gaz portées par les Poilus français (et allemands aussi, car le gaz se déplaçant au gré des vents, la fable de l’arroseur-arrosé s’écrivait quelquefois).
C’est un mois avant cet article qu’une unité du 158ème RIT d’Avignon était décimée par les gaz à la Pompelle… section à laquelle appartenait mon bi-aïeul.
En quatrième de couverture,
des sapeurs-mineurs se sont retrouvés sous terre (et sous un ligne allemande) pour se serrer la main,venant de galeries convergentes. Seul bémol, d’où provient une telle lumière ?















