(JOUR 482 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
La une met en avant une jeune femme de 17 ans de Loos dans le Nord, Émilienne Moreau. Ce n’est pas une infirmière dévouée ni une veuve éplorée mais bien une combattante qui mena une contre-attaque britannique et tua du « Boche ». Cette action héroïque se passa le 25 septembre dernier, il y a tout de même 2 mois !
Militante socialiste dans l’entre-deux-guerres, elle sera assignée à résidence par l’occupant allemand en 1940 mais put entrer en résistance et rejoindre la France Libre. Elle sera l’une des 6 femmes élevée à la dignité de compagnon de la Libération.
En Serbie, les avancées des Autrichiens entraînent la déportation de populations civiles, des paysans pour la plupart. Encore des misères !
Un soldat français en observation au bord d’un entonnoir, près d’une tranchée.
mission périlleuse !
Au sujet d’abris et de cagnas, un véritable abri métallique pour protéger les hommes que ce tunnel blindé plus confortable que la terre humide mais encore rare.
Au Bois-le-Prêtre, le président de la République est en visite et les photographes officiels sont là !
Un bombardement naval d’un navire britannique vers une côte belge tenue par les Allemands.
En double page centrale, le repli de prisonniers allemands transportant un des leurs blessés dans une couverture.
Toujours en Champagne bien entendu.
Des terroristes allemands ont été arrêtés aux Etats-Unis avec des valises pleines d’explosifs pour attenter aux usines militaires ou aux paquebots. Cette scène sent le montage très fortement… car nous sommes en pleine campagne de lobbies pour l’intervention américaine du côté de l’Entente.
Décidément, encore Dannemarie en Alsace libérée ! Ce coup-ci sans fillette avec coiffe locale. Mais avec une véritable exposition intitulé Salon d’Automne. De l’artisanat de tranchées, des constructions par les Poilus de petits robots, outillages…
Pour terminer, un dessin de Carrey pour dénoncer un trafic au bénéfice des Allemands organisé par des arabes du Maroc espagnol pour leur procurer du ravitaillement. Pas de quoi renverser le sort de la guerre !
Une contrebande qui a toutefois mis en colère les Français et les Britanniques qui ont protesté auprès de l’autorité espagnole de Mellila.









