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Une CARTE de la VALLÉE DU RHÔNE des années 20 (ou avant) 5/5

Dernière étape de notre descente du Rhône virtuelle: le Rhône vauclusien et une partie du Rhône gardois. Les affluents rive gauche, l’Eygues et l’Ouvrez mentionnés mais la Cèze bien présente sur la rive droite s’appelle Aiguillon ! Peu de ponts à présenter aux lecteurs du blog. Il faut dire qu’il y a que celui de Roquemaure et les trois ponts d’Avignon, celui du chemin de fer devant se contenter d’un seul trait noir sur la carte !

Caderousse pourtant si typique avec le village entouré de digues n’est pas du tout mis en valeur, à la différence de Montfaucon, Roquemaure ou Chateauneuf. Que faisait le Syndicat d’Initiative local ?

Le pont de Roquemaure donc, sans sa spécificité du ponceau qui le précède pour atteindre l’îlot de Miémart. On l’a déjà vu.

Les ponts d’Avignon. Deux ouvrages pour traverser les deux bras du fleuve qui entourent l’île de la Barthelasse. Le concepteur du document a bien différencié l’ouvrage du bras de Villeneuve, un pont en pierre qui a succédé au fameux pont de chevalets et celui du bras d’Avignon, un pont suspendu.

Sur le bras de Villeneuve, le pont de chevalets ou le pont de charpentes en bois ouvert en 1816 et appelé pont Bonaparte car projeté sous l’Empire puis…

…la construction très perturbée d’un pont de pierre de 1905 à 1909 dont le chantier fut emporté au moins deux fois par les crues du Rhône…

…et l’ouvrage terminé qui ne sera guère fiable et rapidement peu adapté à la circulation automobile.

Sur le bras d’Avignon, le fameux pont Saint-Bénézet est bien représenté.

A partir de 1807, un pont en bois fut jeté en premier sur le fleuve, pendant du pont de chevalets dont on vient de parler. Cet ouvrage d’art fut emporté par la débâcle des glaces lors de l’hiver 1830. On fit appel aux frères Seguin qui ouvrirent ce joli pont suspendu en 1843…

…qui, bon an, mal an, dura jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale.

Pour terminer, le pont-rail de la voie PLM qui relie la gare d’Avignon avec la ligne de la rive droite et delà Nîmes, Montpellier…

Ce pont-rail a été inauguré en 1905 puis reconstruit presqu’à l’identique (il a été surélevé) après le passage des bombardiers américains en 1944.

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JEUX: la NUIT du JEU à BARBENTANE pour les 10 ans de JEUX JUBIL’ (1er décembre)

Après les soirées d’Octobre et de Novembre où nous n’avions pas pu aller à la Caserne des Pompiers d’Avignon, c’est donc la Nuit du Jeu de Jeux Jubil’ qui nous permet de jouer dans le sud. Changement de décor avec la salle des fêtes de Barbentane, bien plus vaste que le lieu habituel de rendez-vous pour fêter les 10 ans de Jeux Jubil’ et une soirée ouverte tout-public sans besoin de carte d’adhérent. Pleine réussite avec une salle remplie, salle bien plus vaste que celle de l’AgroParc où se déroulent les Contrées des Jeux en mars.

Moment pour retrouver également Marie-Do et ses amies de Barbentane.

Début de soirée à 4 autour d’un jeu auquel j’avais joué une fois grâce à Yohann, à Montélimar, il y a quelques années: THE ISLAND.

Ce jeu est une reprise d’un jeu plus ancien qui avait pour thème la disparition de l’Atlantide, une île qui disparaît peu à peu et dont les habitants doivent se sauver comme ils peuvent, en barque ou à la nage,  pour atteindre la terre ferme, sous la menace de baleines, de requins et de serpents de mer… jusqu’à l’explosion finale qui sont cela fin de la partie et le décompte des points de victoire, sous les pieds des meeples.

Bilan de la partie: victoire d’Amélie avec 19 points, je n’arrive à sauver que quelques Atlantes rouges pour 17 points.

Suite de la soirée avec quelques valeurs sûres: SPLENDOR et 7 WONDERS.

SPLENDOR… il y avait pas mal de temps qu’on n’y était pas revenu. Partie rapide en allant à l’essentiel à savoir marquer rapidement des points pour ma part en évitant l’accumulation de cartes qui retarde la partie.

J’arrive seul à 15 points (il manque un 1 avec perle bleue sur l’image ci-dessus), un tour avant qu’Amélie ne puisse terminer.

7 WONDERS à cinq avec une amie de MarieDo, Alyson. Pas mal de travail d’explications et de conseils avant et pendant la partie avec quatre partenaires de table ne connaissant absolument pas le jeu. Mais comme il est de coutume de le dire, à la fin de la partie, on a tout compris et la seconde devient très agréable… Ce sera donc pour la prochaine fois que je pourrai me concentrer sur mon jeu.

Décompte des points… Match nul entre Alyson et moi avec 49 points et mon beau développement technologique. Il s’agissait d’un jeu de base sans aucune extension, ça suffisait largement.

Fin de notre nuit du jeu avec DODDLE et BAZAR BIZARRE pour se détendre les neurones (mais pas les nerfs) en attendant le tirage de la loterie… qui verra Ennio remporter 3 places pour l’Escape Game des Angles, hors week-end.

Notre nuit du jeu se termine cette année à deux heures du matin, cinq heures avant les croissants !

 

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 23 novembre 1937.

Le Vel d’Hiv de Paris accueille les plus grand champion et contrairement à ce qui se passe de nos jours, les routiers deviennent pistards une fois l’hiver venu. Ici le grand Charles Pélissier fait sa rentrée sur la piste de Vélodrome parisien.

D’autres vues de cette réunion où, pendant les moments de repos, le Tout-Paris côtoie les champions.
Sur la seconde page, on voit une vue du cyclo-cross de Puteaux qui porte ici bien le nom de cross cycle-pédestre avec les cyclistes qui se transforment en piétons quand la pente devient trop rude. Cette épreuve a été remportée par Francis Guilhaire.

Une biographie d’une page pour raconter le parcours de Fabien Galateau…

…cycliste méridional qui vécut à Toulon puis en Avignon. Il remporta deux étapes du Tour de France, une  en 1938 puis une autre en 1939. Il ouvrit un magasin de cycles à Avignon où son fils fut un défenseur rugueux à l’Olympique Avignonnais, dans les années 70.

Football donc avec une nouvelle journée de championnat.

L’O.M. s’impose à Metz 2-1 et rejoint Sète à la troisième place, toujours à 6 points du leader sochalien.

Nouvelle journée de Du Manoir en rugby. Les poules de ce challenge sont dominées par l’A.S. Montferrandaise et l’USAP.

Une vue du match parisien de Du Manoir.

CASG-Stade Toulousain à Jean-Bouin remporté par Toulouse 6-3.

Du sport féminin également au programme et…

…un tournoi de basket-ball remporté par Paris au détriment de Nice 39-21.

Des records de vitesse pour terminer.

En automobile tout d’abord:

L’Américain George Eyston a atteint la vitesse de 501,074 km/h sur la piste du lac Salé, au volant de cette monstrueuse Thunderbolt soit quelque chose comme 144 mètres à la seconde !

En aviation.

Le Britannique Clouston et Miss Betty Kirby-Green ont réalisé le raid Londres-Le Cap-Londres en 5 jours 17 h et 27′ avec toutefois un arrêt de 35h et 3′ au Cap. Cela représente tout de même 2 fois 11 400 km. Les escales de ce raid: Le Caire, Khartoum, Broken Hill et Johannesburg à l’aller, un arrêt supplémentaire à Marseille au retour après que l’avion ait été quelque peu secoué à l’atterrissage au Caire.

Dans cet article on parle du Roumain Cantacuzène qui coucha incognito une nuit chez Mme Devin à Ancône.

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JEU: dans les pas de SHERLOCK HOLMES au Festival du POLAR à VILLENEUVE-LÈS-AVIGNON (1er octobre)

Un nouveau Festival du Polar à Villeneuve-lès-Avignon et un enquête d’un autre type cette année. L’an dernier, nous avions dit que l’animation du Jeux Jubil’ de 2015 était plus chiadée que celle de l’Escape Game en 2016. Indiscutablement, l’animation 2017 est plus fouillée qu’en 2016 mais les conditions matérielles nous ont empêché d’en profiter pleinement. Dommage !

Tout était concentré dans une des Tours Jumelles du Fort Saint-André, dans la salle des gardes de celle-ci, assez vaste mais insuffisamment toutefois pour accueillir une scène du crime, une exposition dédiée à Sherlock Holmes, les niches pour les énigmes, un décor représentant le cabinet de Sherlock lors de sa visite en Avignon, et un autre tout autant remarquable  pour nous montrer le vrai, celui du 221b Baker Street.

On pouvait même dans un coin se prendre en photo déguisé en Sherlock.

Tout cela aurait fonctionné si 15 à 20 personnes s’étaient retrouvées dans la salle. Mais là, ce fut plusieurs dizaines que les organisateurs laissèrent entrer et de nombreuses personnes repartirent déçues, sans pouvoir pénétrer.

Pourtant, la trame de l’histoire était originale. A la fin du XIXème siècle, Sherlock vient visiter ses lointains cousins avignonnais, les Vernet et est donc confronté à une énigme survenue quelques 500 ans plus tôt dans un monastère de Villeneuve-lès-Avignon: le décès d’une nonne, harpiste de talent, certainement un assassinat resté inexpliqué. C’est donc en se plongeant dans les archives du passé et en particulier le rapport d’expertise de Guillaume de Baskerville venu enquêter à l’époque, lui aussi lointain ancêtre de Sherlock, que le mystère devait être dévoilé.

Dans la cheminée de la scène du crime, un papier avait commencé à se consumer…

…et les enquêteurs restaient perplexes devant la difficulté de la tache.

En s’approchant, on ne voyait pas grand chose de plus…

La recherche de la solution aurait été intéressante dans des conditions « normales » d’enquête… Dans la cohue et le brouhaha, c’était impossible. Dommage !

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Le VAUCLUSE dans l’ANNUAIRE de juillet 1928

L’annuaire 1928 du Vaucluse ne compte pas plus de 22 pages soit moins que la Drôme.

A Caderousse, on ne compte que quatre lignes reliées au réseau.

La Mairie, Chabrol un marchand de grains, Roche qui tient un hôtel et café du Cheval-Blanc et Le châtelain de l’île de la Piboulette, un certain Joseph de Lafarge (de la famille des cimentiers ?).

Aucune fabrique de balais (et Dieu sait s’il y en avait à Caderousse !) n’est connectée au réseau téléphonique comme on pourrait dire de nos jours. C’est peut-être la raison pour laquelle on trouve autant de lettres émanant de celles-ci sur le marché du vieux papier et des factures.

Un petit tour à Orange et Avignon pour voir les unités militaires présentes après les restructurations de l’après-Grande Guerre.

A Orange, ville de garnison s’il en est, on trouve le 7ème Régiment de Spahis, le 15ème Régiment du Train des équipages et le 39ème Régiment d’artillerie de Campagne. L’artillerie était présente en 1914 mais pas les autres unités.

A Avignon, on retrouve le 7ème Régiment du Génie de la caserne Hautpoul par contre à la caserne Chabran, ce n’était plus  le 58ème Régiment d’Infanterie mais le 141ème R.I.

Un petit tour dans l’annuaire m’a fait m’arrêter du côté d’Oppède, au pied du Luberon.

Trois seuls abonnés mais l’un d’eux laissa son nom à la postérité: le docteur Roumagoux. Pas dans le monde de la médecine mais dans celui du football amateur vauclusien. En effet, une coupe réservée aux clubs des séries inférieures du district Rhône-Durance porte son nom et la finale se joue traditionnellement à Oppède. Roumagoux était, il me semble, un généreux donateur pour le football départemental.

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JEU: la première soirée de la saison de JEUX JUBIL’ avec Elisabeth (vendredi 8 septembre)

Première soirée jeu de la saison 17-18 de Jeux Jubil’ à l’Ancienne Caserne des Pompiers avec Elisabeth, une autre première. Beaucoup de monde à l’étage comme en bas et très difficile d’arriver à trouver une table libre.

Une découverte pour commencer avec FLAMME ROUGE sur le thème des courses de vélo et du Tour de France.

Chacun possède deux cyclistes, un rouleur endurant mais moins puissant que le sprinter qui lui est capable de pointes de vitesse durant moins de temps. L’avancée des cyclistes sur le circuit du dernier kilomètre d’une étape du Tour se fait en jouant des cartes de différentes forces (de 2 à 7 pour le rouleur, à 9 pour le sprinter).

Le jeu s’apparente fortement à AVE CESAR mais quelques points de règlement (perte définitive de la carte jouée oublié au début) rend la partie sans intérêt. Le fait que l’on puisse se faufiler entre deux cyclistes occupant la route empêche le phénomène de barrage cher à AVE CESAR.

Ici également, il faut éviter d’être premier ou être trop éloigné des autres car on « prend le vent » et on reçoit alors une carte supplémentaire de la plus petite des valeurs (2). Au contraire quand on est proche d’une seule case inoccupée du cycliste qui précède, on est attiré par celui-ci et on avance gratuitement d’une case… en tirant avec soi tous ceux qui sont derrière.

Je remporte miraculeusement la course… d’un jeu qui ne restera pas dans les annales !

Poursuite de soirée à 2 avec Elisabeth avec une partie de DUEL…

…que je perds après une victoire militaire instantanée d’Elisabeth…

…montrant ses trophées guerriers.

Fin de soirée avec CONTINENTAL EXPRESS, un petit jeu bien sympathique dans le monde du western et des compagnies ferroviaire de l’Ouest américain au XIXème siècle.

Il s’agit de contraire des trains pour remporter des points de victoires tout en essayant de réaliser son objectif secret qui permet d’augmenter le total de ses points. Intéressant quand on a fini par comprendre le vocabulaire…donc les règles !

Bonne soirée !

 

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: Addenda 4 Une nouvelle vue du BAC à TRAILLE d’AVIGNON et le TOUEUR devant le pont du TEIL.

Une nouvelle vue prise depuis l’île de la Barthelasse du bac à traille du Rocher des Doms en Avignon.

A u premier plan le bac à traille attendant les passagers, au second plan le vire-vire à l’arrêt attendant son propriétaire et les aloses et en arrière-plan, le célèbre pont d’Avignon attendant les touristes qui le parcourent par milliers de nos jours 365 jours par an.

Seconde  carte récemment arrivée dans la collection: celle du toueur amarré au ponton du port de Montélimar:

Le toueur ou bateau à 2 culs étaient un bateau à vapeur qui remorquait les barques remplies de marchandises sur une quinzaine de kilomètres. Le Rhône était très puissant entre Glun et Pont-Saint-Esprit et les remorqueurs de l’époque n’étaient pas assez puissants. Alors on inventa les toueurs dont le fonctionnement consistait à enrouler un cable amarré en amont à la remonte puis à le dérouler à la décize.
Au second plan, le vieux pont du Teil si fragile que les voyageurs des voitures devaient le franchir à pied pour alléger le chargement !

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Des PHOTOS du TOUR de FRANCE 1949 au col de CARPIAGNE.

Il s’agit de quatre photos prises avec un appareil photographique à l’occasion du « passage du Tour de France 1949 au col de Carpiagne ». On voit les spectateurs et peut-être quelques officiels qui ont pris place sur le plateau d’une camionnette pour applaudir les concurrents.

Carpiagne, c’est le nom du camp militaire au-dessus de Marseille, sur la route de Marseille à Cassis, emprunté par les concurrents de la course pédestre le dernier dimanche d’octobre tous les ans.
Le sommet est maintenant appelé col de la Gineste.

En 1949, les concurrents du Tour de France l’empruntèrent 2 fois, le soir de l’étape Nîmes-Marseille du 15 juillet dans un sens et le lendemain matin, le 16 juillet, juste après le départ de l’étape Marseille-Cannes dans l’autre sens.

La course était donc partie ce 15 juillet 1949 des arènes romaines de Nîmes.

Mais pour rejoindre Marseille, la course avait pris le chemin des écoliers.

Elle avait franchi le Rhône sur un des seuls ponts réparés après la guerre, celui de Beaucaire-Tarascon.

De là, la course avait tourné à gauche, vers le nord pour passer sous un autre pont, celui d’Avignon.

Le journaliste peu au courant des faits annonçait dans la légende de cette photo que le pont Saint-Bénézet n’avait pas pu être emprunté par la course car il n’était pas encore réparé après que les Allemands l’aient détruit ! A sa décharge, que raconterait un historien s’il rédigeait un article sportif ?

Suite des histoires de pont intacts ou démolis, la Durance fut franchie à Cavaillon sur un pont métallique de substitution.

C’est au 140ème km (sur les 199 du parcours) que les choses commencèrent à bouger. Et deux coureurs s’échappèrent peu avant la dernière bosse, celle de Carpiagne: Blanc et Goldschmidt, le futur vainqueur de l’étape.

Les voici donc vus par les photo-reporters sportifs…

avant la plongée sur Marseille et le Stade-Vélodrome pas encore Orange, pendant laquelle Goldschmidt oublia Blanc.

La une du Dauphiné de l’époque:

Les autres photographies prises par cet amateur cycliste en 1949, à la Gineste…

 

Qui sont ces routiers ? Les 2 échappés en haut et les premiers coureurs du peloton très certainement, peloton qui arriva groupé au Vélodrome, réglé au sprint par Jean Robic.

Et comme à l’époque, tout terminait par la page humoristique de Pellos, voici donc comment il dessina cette arrivée d’étape à Marseille:

La sardine avait aspiré le vainqueur !

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: Addenda 3 De nouvelles vues de BAC à TRAILLE dont on a déjà parlé.

Une autre vue, plus moderne du bac de Saint-Pierre-de-Boeuf entre Isère et Loire, un bac qui connut des problèmes d’ensablement avant d’être déplacé plus au sud (ce bac visible ci-dessus).  On voit le bac s’approcher de la rive droite. Le courant semble important à l’approche de la confluence avec le Batalon. La barque peut accueillir des voyageurs mais aussi une ou deux remorques.

Autre vue du bac de Baix entre Ardèche et Drôme, depuis l’amont de la traille. On y voit le village de Baix en second plan, presqu’en entier. L’eau est abondante dans le Rhône non dérivé.

La seconde guerre a détruit par deux fois le pont du Teil: une première fois par le Génie français en 1940, une seconde fois en 1944 par l’aviation américaine. Le bac remis en service connut un drame en juillet 1940. Ce dernier, plus modeste semble dater d’après 1944. La carte a été colorisée. on voit à droite le ponton du port de Montélimar et au fond, le pont du Teil sans son tablier qui git au fond du fleuve. Le bac accueille de nombreux passagers mais ne semble pas destiné à prendre des voitures. C’est pour cela que les pouvoirs publics se hâteront de reconstruire cet important ouvrage d’art entre Drôme et Ardèche.

Une vue originale du bac d’Avignon, prise depuis le Rocher des Doms. On y voit parfaitement la traille mais pas la pile côté Barthelasse. Au fond Villeneuve-lès-Avignon et sa Chartreuse. A l’arrivée du bac, on voit le calvaire qui existe toujours même s’il semble avoir été légèrement déplacé et une publicité d’un apéritif « OXYGÉNÉE CUSENIER ». La loi Evin n’était pas encore passée par là ! On aperçoit également la guérite du passeur où devaient se payer les frais de la traversée.

 

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: 21/25 AVIGNON.

En Avignon se trouve le premier bac en activité que nous allons évoquer. Il y en a 3 en tout sur le Rhône entre la Confluence et la mer Méditerranée à accueillir encore des passagers pour des traversées du fleuve. Le bac du Rocher des Doms n’est plus un bac à traille, ce bras de Rhône n’ayant pas assez de courant pour permettre à une barque de traverser. C’est donc un automoteur qui fait la navette dix mois et demi par an sur douze entre le pied du rocher des Doms et l’île de la Barthelasse. Cela fait certainement économiser beaucoup de déplacements en voitures plus polluants.

La bac au milieu du fleuve assez large en cet endroit.

A l’approche des remparts.

Les horaires des traversées augmentées en période estivale.

 L’existence du bac d’Avignon est bien antérieure à la construction du fameux pont qui se déroula de 1177 à 1185 et elle survécut sans problème à cette construction, tant le pont Saint-Bénézet connut des problèmes de fiabilité, coupé à de nombreuses reprises par les crues du Rhône. Quand le pont fut abandonné au XVIIème siècle et même quand un pont suspendu fut construit sur ce bras de Rhône, le bac (devenu à traille) continua à desservir l’île de la Barthelasse. Ce n’est finalement que l’aménagement de la chute d’Avignon qui donna le coup de grâce de la traille en trop affaiblissant le  courant sur ce bras de Rhône; la navigation fluviale se faisant désormais sur le bras baignant la berge de Villeneuve-lès-Avignon. On était alors en 1973. Hier en quelque sorte ! L’automoteur du Rocher des Doms prit récemment la relève.

On retrouve dans la Barthelasse, en aval des campings, un chemin de la traille.

 C’est là qu’arrivait le bac en provenance de la ville. On en a gardé des traces iconographiques avec de nombreuses cartes postales.

Le décor n’a guère changé.

Le calvaire est toujours présent, la berge a été aménagée pour les loisirs sportifs. La traille et sa pile ont disparu.

Pile de traille cachée derrière les arbres dépourvus de feuilles:

Autre CPA de cette traille proche d’un vire-vire attrapant les poissons du Rhône, alors comestibles.

Sur l’autre berge, côté remparts, tout a également disparu…

…excepté le port.

On se doit d’ajouter que cette traille présente sur cette carte de 1891…

fut doublée à différents moments  par une seconde traille située plus en aval, vers l’actuel pont de l’Europe, comme en atteste la carte de marinier datant de 1930 environ.

On voit ce bac à traille à droite du point orange tandis que celui du Rocher des Doms est indiqué par un drapeau rouge.

A noter également que le 6ème Régiment du Génie construisait régulièrement des passages temporaires sur le Rhône pour entraîner ses hommes comme en attestent de nombreuses photos.

Quelques vues datant de la fin du XIXème siècle.

Pour être complet, il existait un autre bac sur l’autre bars du fleuve, entre la Barthelasse et le Gard, dont il ne reste aucune trace, ni physique, ni iconographique.

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