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Il y a 80 ans… le TOUR de FRANCE 1938…L’AUTO du lundi 1er août.

L’Auto, c’est l’ancêtre de l’Equipe. C’est aussi le journal qui inventa le Tour de France sous la direction d’Henri Desgranges. L’Auto e sa couleur jaune, un peu passée ici, jaune comme le maillot du vainqueur du Tour…

Le bandeau dit tout: Gino Bartali, le divin vainqueur, étincelant vainqueur du Tour de France.

Un coureur et un être d’exception, Juste parmi les Hommes, qui malheureusement n’eut pas le palmarès qui aurait du être le sien à cause de la guerre.

Antonin Magne et André Leducq terminent leur carrière en apothéose…

…par une victoire bras dans les bras sur la piste du Parc des Princes. Le jury ne chercha pas à les départager et les classa premiers ex-aequo… peut-être avec la bénédiction du peloton.

Car pendant ce temps, comme il est de coutume, le peloton lézarde…

…les hommes du podium sont pris en photos comme…

…l’équipe nationale belge qui a tout gagné… sauf la victoire finale !

Le Tour s’est tout de même couru à plus de 31 km/h !

C’est remarquable si l’on tient compte du fait qu’il ait été particulièrement montagneux et couru sous la chaleur, que les routes et le matériels étaient médiocres et qu’après Besançon, les dernières étapes ne présentaient pas un grand intérêt.

Mais surtout ce Tour 1938 marque la prise du pouvoir d’une nouvelle génération de coureurs au premier rang de laquelle se trouve bien sûr Bartali, 24 ans !

C’est aussi le second Italien à remporter le Tour de France après Ottavia Bottecchia en 1924 et 1925, qui disparut mystérieusement en 1927.

Alors la Bartalimania bat son plein…

On le caricature…

On vend son tricot préféré « type Bartali » avec ce col rond au ras du cou…

La pub s’empare du phénomène…

Les pneus de Gino…

Les cigarettes de Gino…

(celles du ténébreux Archimbaud également)…

Même le Ministre des Sports du gouvernement fasciste italien va essayer de tirer la couverture à lui…

Avec la victoire de Bartali, le général Vaccaro y voit la supériorité des nouvelles méthodes sportives italiennes !

Pendant ce temps, les spectateurs du Parc des Princes acclament les 55 rescapés du Tour de France 1938 !

 

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LA VIE AU GRAND AIR du 07 juillet 1901

Un numéro spécial que ce numéro 147 de La Vie au Grand Air du 7 juillet 1901. L’été est là, les sports sont au ralenti et l’actualité réduite. Le Tour de France naîtra dans 2 ans; pas grand chose à se mettre sous la dent pour la presse sportive. Alors, ce numéro va être entièrement consacré à une course automobile d’endurance, le raid Paris-Berlin.

En première de couverture, on voit le vainqueur de l’épreuve, un certain Fournier s’empresser d’engloutir un verre conséquent de bière. On est à Berlin et c’est de circonstance !

Et les pages seront entièrement consacré à cette course en images. Les photo-reporters du magazine s’en sont donné à coeur joie et ont ramené un nombre conséquent de cliché. Pas moins de 11 pages. Les voilà !

Honneur à ces dames avec la première photo montrant Mme Du Gast, seule concurrente féminine. Puis au dessous, M? Clément équipé de Michelin et un véhicule dépouillé puisque monté sans carrosserie.

La coupe en jeu offerte la le Kaiser et réservée au second de l’épreuve. Le départ a eu lieu route de Champigny, à 5 heures du matin. Malgré l’heure, le public est là, les voitures aussi et la foule entoure le contrôle.

Et c’est parti pour les pages illustrées, sans texte particulier sinon une explication des vues.

Des contrôles, en haut à gauche celui d’Aix-la-Chapelle; la foule toujours présente, en Allemagne; Rolls à un contrôle (certainement le fondateur en 1906 de la société Rolls-Royce) et la traversée d’Hanovre (bas droite).

3 premières vues à Aix-la-Chapelle avec l’arrivée de René de Knyff, la voiture du futur vainqueur Fournier examinée par des militaires et le parc fermé. Puis l’entrée du parc à Hanovre, le coin de pneumatiques et Cormier s’occupant de son tricycle au parc.

Sur la route… Réparation au bord de la route, Fournier entrant au  Grand Duché du Luxembourg va se faire arrêter par un douanier pour constater son numéro. Le Grand Duc a offert une coupe au premier concurrent arrivant sur son territoire. Photo 4: Serpolet et Gras. Photo 5: entrée s’axa à Montmirail. Dernière vue: un viarge pris à grande vitesse.

L’arrivée du vainqueur Fournier à Berlin où il va être porté en triomphe.

Double page centrale: pas moins de 12 vues de concurrents, en France comme en Allemagne. On y apprend que le second Girardet a mis 17 heures et 1 minute pour effectuer l trajet, Cela fait une belle moyenne, plus de 110km à l’heure. Toutefois, un accident à Reims encouragea les politiques à revoir éventuellement les autorisations pour que d’autres course de ce type aient à nouveau lieu en France.

Les arrivées se firent à l’hippodrome de Westend près de Berlin puis les voitures défilèrent sur celui-ci avant de parader sous la porte de Brandebourg.

Il faut dire que cette course affirma la suprématie des automobiles françaises sur les automobiles allemandes puis le premier concurrent allemand ne prit que la 15ème place !

En haut, Louis Renault vainqueur de la catégorie voiturettes en 19 heures et 16 minutes et Debacker, en bas,  le premier chauffeur arrivé à Berlin au volant d’une voiturette Renault.

Les arrivées à l’hippodrome de Berlin Westend Trabenbahn.

Le personnel assurant la sécurité sur l’hippodrome en écartant la foule des concurrents (la discipline allemande ! on est loin de l’anarchie qui régnait et qu’on a vu au départ en France !) et en bas, les officiels dont le baron de Zuylen président de l’Automobile-Club de France et le comte de Ratibor, son alter ego pour le Deutsch Automobil-Club.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 juillet 1918

(JOUR 1443 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La Marseillaise de Rude pour célébrer le 14 juillet 1918.

Ce magazine est consacré à la célébration… du 04 juillet, l’Independance Day, qui a pris une tournure particulière cette année à cause de la présence massif des Sammies sur le territoire français.
A Paris, un grand défilé a eu lieu, avenue Wilson qui vient juste d’être ainsi baptisée*- avenue Montaigne- les Champs pour se terminer à la place de la Concorde.

Au fond le palais Bourbon, la photo a été prise d’un immeuble dominant l’avenue de Rivoli.

On voit sur la vue du haut, l’immeuble de la Red Cross américaine devant lequel sont assis des invalides de guerre. Tout un symbole que le passage du drapeau américain devant la statue de George Washington.

Pour terminer, une brochette de champion:

A gauche l’aviateur Battle, au centre Régis Fonck, l’As des As de la Grande Guerre et Georges Carpentier le grand boxeur français.

*l’Avenue Wilson a été baptisée ainsi le 1er juillet 1918 suite à une délibération du Conseil Municipal de Paris le 28 juin 1918.

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Il y a 80 ans… le TOUR de FRANCE 1938…LE MIROIR DES SPORTS du jeudi 7 juillet.

Ça y est le Tour 38 est parti et le premier drame est survenu: la chute du routier Paul Maye avant même le départ du Vésinet. Les coureurs du Tour ont roulé de Paris à la banlieue ouest avec tous leurs admirateurs, cycles, motocyclistes, journalistes. Un accrochage a eu lieu entre Paul Maye et un cyclomoteur et le cycliste s’est cassé épaule et poignet. Le Champion de France en titre souffre sur la route de Caen, terme de la première étape… sans espoir de revoir Paris dans trois semaines. Il n’était d’ailleurs pas là pour poser avec ses coéquipiers français avant le vrai départ:

11 coureurs au lieu de 12. De gauche à droite: Magne, Gallien, Fréchaut, Mallet, Laurent, Jaminet, Marcaillou, Naisse, Cosson, Speicher, Goasmard.

De son côté, Bartali attend tranquillement que les opérations du contrôle se passent avant que la course ne parte.

La procession entre Paris et Le Vésinet…

…faubourg Montmartre…

…place de l’Etoile pavoisée en l’honneur des souverains britanniques en visite officielle en France…

…sur la route de Neuilly.

Le vrai départ du Tour 1938 vient d’être donné en direction de Caen, terme de la première étape, à 215 km de là.

Il est 11h20, mardi 5 juillet.

Dans la côte de Lisieux. En cours de route, la pluie est venu arroser les coureurs….

…comme dans le côte de Saint-Aquilin près de Pacy-sur-Eure. Les deux échappés, Lusueur et Vicini se mouillent aux deux sens du terme…

 

…tout comme le peloton près de Bernay. A d’autres moments, la route est sèche…

…comme ici sous les roues du Luxembourgeois Neuens et du Français Laurent.

A l’arrivée, belle victoire d’Oberbeck devant Bini et Middelkamp.

L’actualité de ce début juillet 1938, c’est aussi un autre départ, bien plus définitif et malheureux, celui de Suzanne Lenglen, décédé le 4 juillet d’une leucémie foudroyante à l’âge de 39 ans. Elle était une immense championne, imbattable sur les courts entre 1919 et 1926.

A l’école de sa gloire, à Garros.

 

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 1er juillet 1918

(JOUR 1429 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de ce numéro de J’ai vu, la bataille de Paris qui pourrait avoir lieu et la nomination du général Guillaumat (65 ans) comme chef des Armées de Paris ou la seconde bataille de la Marne en lieu et place du général Dubai (69 ans). Avec de tels âges, il ne faut pas s’attendre à ce que la stratégie militaire soit innovante.

Il faut dire (et on en a déjà parlé) que les Allemands sont aux portes de Paris, à Château-Thierry. Comme on le voit sur cette carte, la situation du front les avantage plutôt et défavorise des Alliés.

Scène de guerre:

Un voltigeur et un grenadier à l’assaut d’une mitrailleuse.

En Italie aussi, les Autrichiens ont essayé d’enfoncer la ligne de défense des Italiens avec leurs alliés en Vénétie mais ont échoué.

Des hommes en bataille non pas contre des ennemis mais pour tenter de dominer l’envol d’un ballon captif d’observation.

Et cela ne semble pas aller tout seul !

Double page centrale pour montrer l’état d’avancement des travaux  d’aménagement d’un réfrigérateur géant à Gièvres (Loir et Cher) par les Américains avec la participation de Chinois, d’Annamites, d’Espagnols, d’Africains. Cette installation permettra de ravitailler en viande fraiche les troupes américaines sur le front. A Gièvres était installé un immense camp américain pendant la guerre dont il ne reste que l’entrepôt des Alcools et l’aérodrome de Romorantin.

La page sportive de J’ai vu pour finir.

Le Belge Philippe Thys remporte la classique cycliste Tours-Paris. Mais pourquoi n’est-il pas mobilisé ? Thys a toujours affirmé qu’il est le véritable inventeur du Maillot Jaune dans le Tour alors qu’il est admis que c’est plutôt Eugène Christophe qui fut le précurseur.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 juin 1918

(JOUR 1413 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de ce numéro de J’ai vu, la bataille de Paris ou la seconde bataille de la Marne. Les Allemands ont attaqué de partout et réalisé des avancées importantes. Foch et le Kronprinz face à face dans l’attaque sur Paris.

Ainsi, à l’ouest de Reims…

…ils sont à proximité de Château-Thierry ce qui les amène à 65 kilomètres de la capitale.

L’artillerie joue un rôle important pour freiner l’avance allemande.

Le ravitaillement en obus est indispensable. Les munitions arrivent en quantité.

Ce sont les Américains, les Sammies qui viennent se frotter aux troupes de Ludendorff.

Les Allemands ont aussi des chars de combat, des tanks.

En retard technologique, ceux-ci ont été capturés par les Français.

A Paris, les réfugiés affluent des territoires repris par les Allemands. Nouvelle exode de population, nouveaux drames.

Métros, gares, églises accueillent ces réfugiés.

 

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LA VIE AU GRAND AIR du 15 juillet 1898 (n°8)-Alpinisme.

De l’alpinisme à la une de ce numéro 8 de La Vie au Grand Air. De l’alpinisme à Chamonix, bien entendu avec ses photos montrant des riches amateurs s’adonnant à leur passion sur le glacier des Bossons, beaucoup plus abordable de la vallée que de nos jours.

C’est l’été et les sports traditionnels sont un peu à l’arrêt. Alors, on sort des articles pédagogiques pour expliquer des sports moins connus.

Le Polo, ce jeu de balle se pratiquant à cheval. Le magazine n’a pas de vraies photos de sportifs en action. Alors, on fait appel aux dessinateurs pour nous montrer une scène de match.

Autre « sport » original, les combats de coqs.

De fiers gallinacés qui s’affrontent sur un ring entourés d’hommes attirés par l’appât de gains.

Article pédagogique.

Une course cycliste au Parc des Princes.

La victoire d’un certain Deschamps, docteur en médecine, au physique impression est vainqueur du grand prix de l’U.V.F. (Union Vélocipédique Française) sur un bicyclette munie de pneumatiques Vital.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 1er juin 1918

(JOUR 1399 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, la promotion d’un roman-feuilleton qui commence dans ce numéro: « Le secret de Brandt l’espion » de Douglas Newton. Illustration angoissante…

Un piquet de chasseurs alpins s’est déplacé à New York pour défilé dans le cadre de la promotion du nouvel emprunt de guerre US. Les hommes sont acclamés par la foule et un masque à gaz d’un héros sera vendu 2 500 000 francs aux enchères. Pour quelle oeuvre ?

J’ai vu essaierait-il de faire un peu oublier la guerre ? Un article court mais illustré de photos raconte l’ouverture de la saison estivale au Parc des Princes des courses sur piste. Tout le monde aimerait tant que la Paix revienne !

Double page centrale:

Les femmes dans une usine d’armement fabriquant des obus. Nous sommes en Ecosse et les femmes qui ont remplacé les hommes non indispensables posent dans les entrepôts.

Double page aviation avec les héros des airs devant remplacer Guynemer dans le coeur de la population. Il s’agit de René Fonck qui survivra à la guerre avec 75 victoires homologuées et entrera ensuite en politique (c’est l’As des As en comptabilisant le plus de victoires françaises), Gabriel Guérin (homonyme de mon grand-père) qui totalisait 23 victoires quand il se tua lors d’un vol d’essai le 1er août 1918 et Hector Garaud originaire de Saint-Antoine(-l’Abbaye) qui remporta 13 victoires avant d’être gravement blessé. Il se tuera lors d’un vol d’essai le 02 avril 1940 à Montpellier.

Pour terminer…

petit hommage aux chiens d’aveugles qui ont perdu la vue lors de la Grande Guerre. Ils sont dressés dans le chenil de M. Hachet-Souplet au Plessis-Trévise.

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LA VIE AU GRAND AIR du 26 août 1900

Une ribambelle de plongeons effectués par des athlètes suédois à l’occasion de championnats du monde de natation en marge de l’Exposition Universelle de Paris de 1900. Les Suédois qui feront le spectacle comme on va le voir à l’intérieur de ce n°102 de La Vie au Grand Air du 26 août 1900.

Les compétitions se déroulent dans la Seine du côté d’Asnières. Ce sont en fait les épreuves de natation des Jeux Olympiques de Paris en 1900 auxquelles se sont ajoutées des compétitions plus folkloriques ou des disciplines pas encore olympiques comme le plongeon. Il y eut aussi des épreuves non olympiques ouvertes aux professionnels ou open. Ce qui est étonnant, c’est qu’à aucun moment La Vie au Grand Air ne parle de Jeux Olympiques alors que manifestement il s’agit de ceux-ci.

Voyons un peu le sportif et l’original à partir des photos.

Les nageurs prêts pour le départ de l’épreuve de 200 mètres.

Le Britannique Jarnis vainqueur du 4 000 mètres des Jeux.

 

Son compatriote Greasley vainqueur de l’épreuve des professionnels sur la même distance dans un temps supérieur de 10 minutes.

La course à obstacles (200 mètres) où il fallait franchir des bateaux par dessus et par dessous, épreuve olympique remportée par l’Australien Lane.

Le plongeon qui ne deviendra olympique qu’en 1908.

Des démonstrations de sauvetage.

Plus folklorique, l’épreuve de déshabillage dans l’eau !

Passons à un autre sport. Toujours dans le cadre de ‘Exposition Universelle se tenaient à Paris les Championnats du Monde de cyclisme sur piste, au Parc des Princes, du 12 au 18 août.

Quelques lauréats: en haut à gauche, le Belge Didier-Nauts, vainqueur de l’épreuve de vitesse, au centre, en haut, le Français Bastien vainqueur en demi-fond et en dessous, le Français Huret vainqueur de l’épreuve de fond en professionnel.

En pleine action, en haut à droite: une course pro-amateur sans grand intérêt nous dit la légende; en bas à gauche, la finale du handicap (amateurs) gagnée par Brusoni devant Spartaco et Taillandier; à droite: un passage devant les populaires des coureurs Bonhours et Taylor dans la course des 100km derrière derny.

 

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LA VIE AU GRAND AIR du 29 avril 1900 PARIS-ROUBAIX.

A la une, une course de chevaux, le Grand Prix de la République à Auteuil course disputée le 15 avril dernier. L’actualité est riche dans ce numéro du 29 avril 1900 (n°85 de La Vie au Grand Air).

Actualité sportive avec Paris-Roubaix cycliste et motocycliste (!). Nous sommes à la 5ème édition de la « Pascale » en ce qui concerne les vélos et la 3ème pour les motocyclistes qui précèdent les coureurs.

D’où ces images de la complétion des tricycles motorisés… et pourtant, c’est bien Paris-Roubaix  dont on parle !

Quant aux vélos, ils ont droit à l’époque à un entraîneur qui leur vient en aide, comme ce véhicule venant en aide à Maurice Garin, le champion quia déjà gagné la course dans le passé.

Les suiveurs-entraineurs signent la feuille de contrôle comme les coureurs.

Aux arènes de Roubaix, pas de cyclistes mais un alignement de véhicules automobiles.

Le vainqueur de cette édition 1900, Bonhours, un pistard qui maîtrise parfaitement l’art de la course avec entraîneur…

… mieux que Maurice Garin, coureur routier, qui regrette ce règlement et refusera de faire les 6 tours dans le vélodrome de Roubaix comme le veut le règlement.

Pour éviter la raréfaction des coureurs routiers, l’aide des entraîneurs sera rapidement supprimée et la course deviendra ce qu’elle est de nos jours. Les entraîneurs seront réservés à Bordeaux-Paris, course de long cours où ils ont toute leur utilité.

En motocyclettes, le vainqueur sera Baras.

Une scène à l’entrée du vélodrome de Roubaix,…

…les coureurs partent à gauche pour les 6 tours réglementaires et les entraîneurs motorisés à droite pour rejoindre le parc à voitures.

Toujours du cyclisme mais sur piste avec le meeting pascal au Parc des Princes.

Malgré les critiques du clergé arguant que ces courses le dimanche de  Pâques nuisent à la religion et au recueillement des coureurs comme des spectateurs, il y a foule au Parc, sauf Bourrillon sous les drapeaux.

C’est Eros sur cycle Peugeot qui remportera cette épreuve (ci-dessous, à gauche).

Du rugby aussi pour Pâques avec cette vue du match opposant le Racing Club de France au Stade Bordelais à Levallois-Perret. Finale du championnat ou match décisif pour le titre ? Toujours est-il que les Parisiens l’emporteront 38-3 dont 32 points en seconde mi-temps et s’adjugent ainsi le titre de champion pour l’an 1900.

Un seul essai pour des Bordelais incomplets et fatigués qui ne parviennent pas à transformer leur essai sur la vue ci-dessus.

Pour terminer, un article à la limite du sport: la vie des chasseurs de phoques sur la banquise.

On y voit les bateaux de Terre-Neuve, les hommes durs au mal et résistants, l’attaque du phoque et son massacre, le bateau pris dans les glaces…

….la banquise rouge du sang des animaux tués, le retour de peaux au navire, la viande conservée pour la nourriture de l’équipage. Il faut dire que l’aventure de l’équipage qui nous est contée vit le décès de nombreux matelots, seulement 6 étant de retour après la campagne de chasse ù ils partirent 30, pour cause d’une tempête de neige puis de la débâcle qui les sépara du navire. Plus que du sport !

 

 

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