Archives de Tag: Somme

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 15 avril 1917

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(JOUR 986 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un mannequin bourré d’explosifs (des pétards de cheddite) pour piéger ceux qui ne se serait pas aperçu du subterfuge. Cette pratique fut-elle très développée chez les belligérants ? Certainement pas à une époque de tueries de masse.

A Salonique, une ambulance britannique a été bombardée par un avion allemand ou l’artillerie).

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Cela malgré l’affichage de la Croix Rouge. Cette guerre ne respecte plus grand chose.

Les Anglais (ou Britanniques) dans la vallée de l’Ancre, entre Somme et Pas-de-Calais. Une belle région verte… labourée par les bombardements et les combats.

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On répare les routes avec des remblais venant des habitations détruites.

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Malgré cela, les cyclistes britanniques, ancêtres de Wiggins ou Frome sont bien accueillis par les fillettes:

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Les villages (Chauny, Bapaume et Péronne) ont  été libérés mais à quel prix ?

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Avant de se retirer de quelques hectomètres, les Allemands ont laissé un message à l’adresse des Anglais:

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Que Dieu punisse l’Angleterre !

Les Etats-Unis en guerre:

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On a construit un mur (décidément !) pour protéger cet émetteur radio. Les étudiants d’Harvard ont été armés.

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Les ponts de New York sont éclairés la nuit pour prévenir d’éventuels attentats de ressortissants américains d’origine germanique. Iic le célèbre pont de Brooklyn.

Le Portugal en guerre avec…

dsc01913le lancement d’une canonnière.

Enfin, en Serbie occupée par les Austro-Hongrois, les exactions continuent contre les civils.

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Une tradition chez les armées allemandes à toutes les époques ! Mais de quand date cette scène ?

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 8 avril 1917

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(JOUR 979 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de ce numéro du Miroir du 8 avril 1917, on voit un voilier s’enfonçant dans les eaux de l’Atlantique, détruit par les pirates allemands. Avec les U-Boat, ils causent beaucoup de mal aux transports, autant civils que militaires.

Sur la double page centrale, on voit la fin du cuirassé « Danton » touché par une torpille lancée par un sous-marin.

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Les photos ont été prises le 19 mars 1917 et le naufrage a lieu au large de la Sardaigne. Cette catastrophe fera 296 morts sur 1 101 personnes embarquées. Ce navire a été retrouvée par des océanographes néerlandais en 2007 et attesté par la Marine française en 2009.

Sur terre, des tranchées prises par les Britanniques aux Allemands.

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Toujours des paysages lunaires !

Ici, à Bapaume, dans les Pas-de-Calais, ce sont des ANZAC qui se reposent dans les ruines du village.

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Les ANZAC, les troupes australiennes et néo-zélandaises.

Autre destruction, celle du château de Ham, dans la Somme. Ce dynamitage a eu lieu également le 19 mars 1917.

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C’est dans ce château-prison que Louis-Napoléon Bonaparte y fut enfermé de 1840 à 1846. Il est de nos jours dans l’état que l’ont laissé les Allemands.

Sur la route de Ham, une énorme marmite créée par une mine allemande.

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Toujours cette lâche et abominable guerre des mines.

En Russie, la presse française découvre qu’il y avait des prisonniers au Goulag, en Sibérie. Des révolutionnaires de 1905.

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Notre ancien ami le tsar Nicolas II était moins propre qu’on nous l’a raconté depuis 3 ans !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 5 avril 1917

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(JOUR 976 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, un sous-secrétaire d’état à la Guerre et un général. Pourquoi cette vue dans cette revue ? Tout simplement car le civil (Monsieur Justin Godard) est originaire du Rhône (un député du Rhône), zone de diffusion de la Guerre Photographiée.

Quelques pages intéressantes, sans ligne directive.

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Des voiturettes sur rail à multi-usages: transport de munitions, transport de blessés, transport d’hommes.

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Des rails plus que chamboulés par un bombardement français sur un train de munitions allemands.

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Cet hiver certainement, des Alpins dans… les Vosges. Que de neige ! Y en a-t-il autant de nos jours  ou la cherche-t-on comme dans les Préalpes, les Alpes du sud, les Cévennes ?

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Des bombes américaines dédicacées pour les Allemands. Une tradition souvent renouvelée !

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Destruction à la cathédrale de Soissons par les Barbares… comme si les bombes français, anglaises, italiennes faisaient des « les frappes chirurgicales » comme on essaie de nous le faire croire en 2017 !

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106 POILUS de CADEROUSSE, 106 destins… AUBERT Paul

106 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 106 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Sixième nom de la liste: Aubert Paul.

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Première face du Monument

Pas de lien de parenté proche entre ce Paul Aubert et les 2 précédents Julien Aubert et Augustin Aubert dont on a parlé il y a peu. Ni frère, ni cousin germain, peut-être des parents plus éloignés.

Paul Aubert est un soldat déjà âgé quand éclate la Grande Guerre. Né le 21 mars 1879 à Caderousse, il a 35 révolus quand il doit reprendre un paquetage. Sa première incorporation date en effet du 16 novembre 1901 et il retourna à la vie civile le 19 mars 1903, 11 ans avant la déclaration de guerre. Certes lors des périodes de réserve, il put devenir sergent, ce qui n’était pas particulièrement un avantage dans les tranchées.

Il sera donc rappelé le 03 août 1914 au 118ème Régiment d’Infanterie, un régiment territorial composé de soldats plus âgés. En principe, ces hommes n’avaient pas vocation à se retrouver en première ligne… sauf que les pertes très importantes du début de la guerre obligèrent l’Etat-Major à combler les vides des régiments décimés en puisant dans ce vivier.

Nous sommes dans la période que l’Histoire appellera la « Course à la mer ». La bataille de la Marne fit comprendre aux Allemands comme aux Français que la guerre sera longue. Les forces en présence s’équilibrent et il faut stabiliser le front.

Le 11 octobre 1914, Paul Aubert découvrit le front au 146ème Régiment d’Infanterie. Voici ce qu’écrit le scribe du régiment dans le carnet de route de l’unité, le 21 octobre:

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Les Compagnies Territorials sont encadrées par des Compagnies actives de manière à leur inspirer confiance; les Compagnies actives occupant les saillants et points d’attaque.

On va donc mélanger dans les compagnies des anciens et des plus jeunes.

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Paul Aubert arrive donc au régiment avec plusieurs dizaines de territoriaux le 11 octobre (1). La ligne de front passe dans la région de Sailly-au-Bois, Colincamps, Hébuterne. Les accrochages sont légions avec les Allemands même s’il est noté que le front est plutôt calme et, tous les jours, quelques hommes tombent ou sont blessés.

La troupe est relevée le 3 novembre, direction Doullens (2) pour prendre le train. A la gare, la pagaille est totale et la troupe va prendre du retard. Voyage vers le nord, vers la mer.

Descente du train à Steenwerck (3), à l’ouest de l’agglomération lilloise pour continuer le voyage vers la Belgique d’une manière originale que le Poilu caderoussier n’imaginait pas: en autobus de Londres. En effet les Français côtoient les Britanniques dans une autre pagaille sans nom. A cette concentration trop importante de soldats s’ajoute la pluie qui rend les chemins et routes dangereuses et glissantes.

Le voyage prend fin pour le 146ème R.I. de Paul Aubert dans le secteur belge d’Ypres. Le 06 et 07 novembre 1914, de durs combats vont se dérouler puis le front redeviendra relativement calme. Ce qui ne veut pas dire que ce sera de tout repos pour les hommes. Loin de là ! Le temps est exécrable, la pluie tombe sans arrêt et les tranchées sont inondées.

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L’eau est partout et la terre s’effondre régulièrement. De plus les 2 lignes de front sont très proches et le froid se met de la partie, il neige et il gèle. Au repos (les régiments passent 2 jours en première ligne puis 2 jours en seconde ligne puis 2 jours en réserve), on apprend aux hommes à se confectionner des chaussons de paille pour résister au froid et à l’eau des tranchées !

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En première ligne, le mouvements ne peuvent se faire que de nuit, les relèves comme la popote:

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Début décembre, la hiérarchie fait installer des braseros dans les tranchées et fournit de petits miroirs aux hommes pour éviter d’être tirés comme des lapins quand ils jettent un regard par dessus le parapet de la tranchée.

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Malgré la période plutôt calme, sans grande attaque, tous les jours, quelques hommes sont tués ou blessés, sans oublier ceux qui sont évacués avec les pieds gelés ou souffrant d’oedèmes.

Quand Paul Aubert fut-il grièvement blessé en novembre ou décembre 1914 ? Impossible de le savoir. Peut-être est-il l’un des 2 sous-officiers blessé ce 21 novembre ?

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Toujours est-il qu’il est évacué gravement blessé vers l’hôpital mixte de Laval en Mayenne où il décédera le 12 décembre 1914 suite à ses blessures de guerre.

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Paul  Aubert, matricule 687 classe 1899, bureau de recrutement d’Avignon pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Le patronyme Aubert étant toujours vivant à Caderousse, si un descendant direct ou indirect reconnaît son ancêtre, qu’il ne se gène pas pour réagir, surtout s’il possède d’autres photos ou documents ou plus de précision sur cet ancêtre.

A suivre: Orféo Bachini.

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106 POILUS de CADEROUSSE, 106 destins… AUBERT Julien

106 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 106 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Cinquième nom de la liste: Aubert Julien.

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Première face du Monument

Pas de lien de parenté proche entre ce Julien Aubert et Augustin Aubert dont on a parlé il y a peu. Ni frère, ni cousin germain, peut-être des parents plus éloignés.

Décidément, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Tel est une maxime bien connue et mainte fois répétée. L’Armée fait donc partie des institutions intelligentes. Né le 25 juin 1885, Julien aurait dû faire ses classes à partir de 1906. Il se présenta bien à la caserne du 58ème R.I. d’Avignon mais, après être passé devant les médecins, il fut déclaré inapte pour diverses raisons et rayé des cadres le 18 avril 1907. Il cumulait les restes « d’une pleurésie ancienne » ayant entraîné « une rétractation de la poitrine du côté droit » et « une déviation de la colonne vertébrale ».

La guerre commencé par le bain de sang d’août-septembre 1914, un besoin urgent d’hommes nouveaux se fit sentir. Alors, l’Armée racla les fonds de tiroirs et alla rechercher tous ceux qui étaient passés plus ou moins justement entre les mailles du filet, avant-guerre. Inapte en 1907, Julien Aubert devint un soldat tout à fait convenable en 1915. Cette pratique eut souvent des conséquences catastrophiques, surtout quand on mélangea au milieu d’hommes sains, d’autres atteints de la tuberculose ! On le verra plus tard.

Julien Aubert rejoignit donc le 97ème Régiment d’Infanterie à Chambéry le 22 février 1915. Un régiment parfois appelé 97ème R.I.A. puisque comprenant une division alpine. De bronchiteux et handicapé, Julien devint un soldat tout à fait exemplaire et fut cité à l’ordre de la division le 15 octobre 1915 pour ces faits d’armes.

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« Fait preuve du plus grand courage et d’énergie en se portant à l’assaut d’une tranchée et les chefs tombés, en allant spontanément se placer sous le commandement d’autres chefs pour poursuivre la lutte avec eux. »

Début septembre 1916, le 97ème R.I. était dans la Somme, dans le secteur de Barleux pour une nouvelle attaque programmée par l’Etat-Major, certainement dans le but de soulager le secteur de Verdun.

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La lecture du compte-rendu de l’attaque des hommes de ce régiment chambérien sur le site Mémoire des hommes est édifiante. Les fantassins s’enfoncent relativement facilement dans les lignes ennemies qui ont plus ou moins été abandonnées. Le rédacteur ose un L’objectif final semble devoir être rapidement atteint. Puis les certitudes deviennent des doutes puis des craintes pour les compagnies les plus engagées. La 10ème (la compagnie à laquelle appartient Julien Aubert) qui, par dessus les deux lignes allemandes avait pénétré dans Barleux, n’avait donné aucune nouvelle. 

Les Allemands reviennent en masse et essaient de s’infiltrer entre le 97ème qui a trop avancé et le 93ème à sa droite plus en recul ! Si bien que le résultat de cette journée du 04 septembre n’est guère glorieux.

A 20 heures, tous les éléments ayant participé à l’attaque et qui n’avaient pas été tués ni n’avaient disparu, avaient rejoint nos positions de départ. Celles-ci dès le déclenchement de l’attaque, étaient tenues par des éléments des compagnies de soutien non engagées et par deux compagnies du bataillon Laroque. Ces compagnies eurent, elles aussi, beaucoup à souffrir de violents tirs de barrage qu’elles essuyèrent à partir de 16 heures.

Ceux qui n’étaient ni morts et disparus étaient revenus au point de départ du matin ! Julien faisait partie de ceux qui n’étaient pas de retour. On le retrouve dans la liste des décédés, répertoriés par compagnies:

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Entre le 1er et le 7 septembre, les pertes ont considérables. Au 97ème R.I.:

  • pour les officiers: 3 tués, 4 blessés et 10 disparus.
  • pour les hommes du rang: 90 tués, 351 blessés et 424 disparus !!!

Tout cela pour revenir à son point de départ comme l’a raconté le narrateur officiel de cette attaque !

Julien Antoine Aubert avait donc un peu plus de 31 ans, disparu le jour où cette République avait 46 ans.

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Julien Antoine Aubert, matricule 444 classe 1905, bureau de recrutement d’Avignon pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Le patronyme Aubert étant toujours vivant à Caderousse, si un descendant direct ou indirect reconnaît son ancêtre, qu’il ne se gène pas pour réagir, surtout s’il possède d’autres photos ou documents.

Pour lire le récit complet de la journée du 4 septembre:

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04-09-1916-feuille-2

04-09-1916-feuille-3

A suivre: Paul Aubert.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 11 mars 1917

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(JOUR 951 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Le Président Poincaré remet la Croix de Guerre à un ministre italien. Pour le féliciter de l’effondrement du front italien ?

Le contenue de ce Miroir du 11 mars 1917.

A Paris, les restaurants affichent des menus de guerre, moins copieux et beaucoup plus chers.

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un repas populaire de 440 grammes coûtant 2,35 francs (contre 1,60 francs avant-guerre)

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un repas d’un grand restaurant de 1,250 kg dont le prix est passé de 14,75 francs à 21,50 francs.

L’un comme l’autre, c’est mieux que le rata des tranchées.

Partout c’est la boue dans les tranchées.

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En Macédoine, des claies pour permettre de ne pas s’embourber.

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L’offensive britannique de Miraumont a permis d’atteindre la rivière Ancre où l’eau est partout.

Des nouvelles d’autres fronts:

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une ambulance russe sur le front russo-roumain.

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ravitaillement de vivres britannique avec les camions pour le porter et un entrepôt pour le stocker, tout cela sur le front français.

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un long corridor sourer rain bien étayé pour rejoindre les lignes de tranchées.

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en Afrique, les Allemands ont perdu leur dernière colonie. Une coalition de Britanniques, Portugais et Belges les a chassé de l’Est Africain.

Aux Etats-Unis, depuis la rupture des relations diplomatiques avec l’Allemagne, il faut se prémunir d’éventuelles attaques d’agents pro-germaniques.

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Les autorités font garder jour et nuit les sites sensibles: ponts, aqueducs, quais, gares… Il faut dire que de nombreux Allemands ont migré vers ce jeune pays.

la page Aviation.
En double page centrale, une cérémonie présidée par le nouveau ministre de la guerre, le général Lyautey…

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remise de médailles à de valeureux pilotes tandis que Guynemer est promu capitaine.

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Près de Monastir, sur le Front d’Orient, l’équipage d’un avion allemand abattu a été enterré et on a planté les hélices des appareils abattus près des tombes.

 La page Maritime maintenant. C’est toujours les dangers que représentent les attaques des sous-marins allemands qui sont évoquées.

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Ce transatlantique « Laconia » a été torpillé entraînant la mort de 12 personnes (6 passagers et 6 membres de l’équipage). Ce paquebot britannique de la Cunard Mine, lancé le 20 janvier 1912 a coulé le 25 février 1917. Son successeur qui sera lancé le 9 avril 1921 connaîtra le même sort le 12 septembre 1942 pour un bilan bien plus lourd (1 658 victimes).

dsc01594Sur certains bateaux civils on embarque des canons pour lutter contre les U-boat.

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Le capitaine et l’équipage du cargo « Orléans  » sont reçus triomphalement à Bordeaux après avoir défié la mort en traversant l’Atlantique.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 04 mars 1917

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(JOUR 944 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une photographie un tantinet ridicule à la une du numéro du 4 mars 1917 du Miroir. Les cavaliers portent le masque à gaz mais les chevaux également. Pas sûr que cette innovation fut une réussite !

 C’est plutôt la photo de la doublage centrale qui aurait dû faire la une de ce numéro.

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Sous le titre « L’émouvante immersion en Méditerranée d’un »ANZAC » décédé à bord d’un transport », on y voit la foule des soldats australiens rendant hommage à l’un des leurs, dont la dépouille, suivant la tradition maritime, sera jetée à la mer après son décès.

Les Français attendent avec impatience l’arrivée des Américains… qui, pour l’heure n’ont pas encore déclaré la guerre aux Allemands. Pourtant, on nous montre les usines d’armement US qui tourne à plein rendement pour produire les armes qu’auront besoin les futurs « Poilus américains ».

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Les usines françaises produisent de leur côté des obus gigantesques (du 280) qui sont transportés par wagonnets.

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Les Anglais, eux, sont à Giraumont, dans la Somme sur la neige de février 1917. On nous raconte une violent attaque qui s’est déroulée entre Grandcourt et Pys et qui s’est soldée par une avancée de 1 000 mètres dans les lignes allemandes et la mise hors combat de 773 prisonniers.

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Pas sûr que « les « Tommies » soient si contents de sortir de la longue inaction de l’hiver » comme nous le dit la légende de la photo.

En Angleterre, c’était le dernier jour pour souscrire à l’emprunt de guerre anglais. On voit la foule rassemblée à Trafalgar Square pour une manifestation patriotique organisée en cette occasion…

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avec la façade de la national Gallery et la statue de Nelson recouvertes d’immenses affiches de propagande.

Poétique image d’un feu de joie en bord de mer, du côté de la Grèce.

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Mais ici, ce sont des armes confisquées dans des monastères orthodoxes qui brûlent au vent marin. Les couvents étaient des lieux de propagande germanophile et les Français les inspectaient pour détruire les caches d’armes qui pourraient servir contre eux.

Pas de problème de cet ordre en Nouvelle-Calédonie…

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…où les recrues venues de Tahiti s’apprêtent à rejoindre la Métropole et les tranchées du nord et de l’est du pays.

Pour terminer, une note humoristique.
Une lit en cage…

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dans un cagna permettant à son propriétaire à se reposer sans redouter d’être dérangé par…

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…les rats !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 1er mars 1917

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(JOUR 941 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, une tranchée bien propre, bien organisée en première ligne nous dit-on, dans la Somme. Moment de calme ou photo posée. J’opterais  pour la seconde solution !

Les images les plus intéressantes.

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La légende nous dit qu’il s’agit de « travaux d’approche avant une attaque ». Cela semble bizarre que les hommes soient autant à découvert près des lignes adverses. Quant aux travaux, c’est vrai qu’ils sont conséquents !

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La cloche des gaz. Elle était sonnée quand l’attaque chimique était annoncée. Encore fallait-il avoir les protections (masque ou tampon) sous la main !

Trois photos de l’armée belge…

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prête nous annonce-t-on pour les offensives du printemps. Des offensives meurtrières dont on reparlera !

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Les Etats-Unis viennent de rompre leurs relations diplomatiques avec l’Allemagne. Le premier pas vers la guerre… mais les magazines français annoncent déjà des préparatifs guerriers. Des vues de la Navy autour du portrait du Président Wilson.

De nouvelles photos de ces ateliers dans lesquels sont regroupés des hommes ayant connu les malheurs de graves blessures.

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Des mutilés de guerre peignent des jouets.
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Des aveugles (à cause des gaz) tressent des paniers en osier pour les boulangeries.

En Orient, on nous apprend que les Serbes ont reconquis un petit morceau de leur pays.

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Le retour au pays d’un convoi de ravitaillement et des prisonniers bulgares occupés à réparer les routes.

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Le ravitaillement en tout genre arrive par les grands ports français (Marseille, Toulon, Sète, Bordeaux, Nantes, Brest et ici Le Havre). On voit ci-dessus des coolis chinois prendre le train pour se rendre dans les docks.

 Une dernière vue, celle d’un Poilu dessinant ses conditions de vie au front:

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« Des poilus « croquent » un aspect des tranchées » dit la légende de cette photo. Dessinateurs officiels ou photo fournie par un Poilu ayant pris des copains ?

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 22 février 1917

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(JOUR 934 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Couverture pour montrer un gros canon à la lisière d’un bois (intact) sur la Somme. Un canon qui tire sur les Allemands mais aussi… sur des villages, des maisons, des églises… français !

Pas de ligne directrice à ce numéro. Voici donc les vues jugées les plus intéressantes….

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Les hommes se précipitent à l’arrivée de la Poste aux colis ! Pas en cette saison, vu l’état de la végétation !

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L’accoutrement original d’un vaillant défenseur… Vraiment original ! Et peu crédible !

De nouvelles versions de camionnette blindée spécialisées:

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L’auto-canon qui viendra auto-mitrailleuse.

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L’auto-caissons pour le ravitaillement en munitions.

Des prisonniers allemands en captivité.

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Sur les photos du haut, des séances d’interrogatoire plutôt tranquilles.

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Double page centrale pour célébrer les troupes marocaines de France. C’est vraiment en France que ces scènes ont été photographiées. Mais pas en cette saison !

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Des hommes retournant du front, plutôt content que l’enfer soit momentanément laissé derrière eux.

Pour terminer, la page des corsaires allemands qui commencent à faire autant  de mal que les U-boat sur les navires marchands de l’Entente et des pays neutres.

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On voit en haut des naufragés d’un bateau atteint près de Salonique. En dessous, des navires touchés par les attaques de ses corsaires allemands.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 08 février 1917

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(JOUR 920 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Petit tour en quelques photos du côté de Salonique et du camp retranché, des combats en Macédoine. La vue de la couverture montre une tranchée bien propre dans un univers intact ce qui tend à prouver qu’on est plutôt éloigné du front. Normal, c’est l’abri pour… l’Etat-Major !

Un Etat-Major que commande le général Sarrail…

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…qui s’apprête à s’envoler pour s’informer de visu la situation.
Un camp retranché surveillé sur ses arrières par les flottes alliées qui le protège des Turcs, des Grecs, des Allemands ou des Autrichiens…

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…où les croiseurs veillent et ravitaillé en armement comme le montre ce dépôt de munitions.

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Des munitions qui ne tarderont pas à servir.
Autre photo sur le même thème, des munitions enfin stockées et qui servent beaucoup moins, ici, à Verdun…

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…où les canons se sont enfin tus momentanément:

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Ailleurs, les hommes se terrent dans des abris sous roche, certainement des anciennes carrières dont la plus connue de nos jours est la Caverne du Dragon en Argonne.

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On prend du repos dans ces cavernes,…

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…on y fait la popote.. ce qui doit entraîner quelques odeurs de fumée des fourneaux !!!

Enfin, les Canadiens, certainement dans la Somme, s’installent dans une tranchée qu’ils viennent de prendre aux Allemands (aux Boches dans le texte).

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