La vignette auto a été créée en 1956 pour financer le revenu minimum des personnes âgées. On a toujours plaisanté sur cette taxe « pour les vieux ». Car très vite, cet impôt provisoire a permis à remplir d’autres caisses que celle des anciens.
Il s’agit-là non pas de la vignette qui était collée sur le pare-brise et donc qui disparaissait au moment de la renouveler mais du récépissé prouvant son achat, que le conducteur devait présenter aux forces de l’ordre en cas de contrôle comme le permis, la carte grise et l’attestation d’assurance.
La vignette valable du 1er décembre 1960 au 31 novembre 1961.
Elle changea de présentation
et finalement de finalité, on l’aura compris. En 1984, l’Etat laissa la gestion et les ressources de cette taxe aux départements qui fixaient chacun leurs tarifs, avec de grandes différences qui firent à un moment que beaucoup de véhicules professionnels portaient le 51, un département particulièrement clément pour les contribuables.
C’est en 2001 que le gouvernement de cohabitation de Lionel Jospin supprima cet impôt. A intervalles réguliers, le rétablissement de cette vignette pour certains véhicules revient sur le tapis, pour des raisons d’écologie puisque c’est dans l’air du temps.
La vignette 2000, la dernière de la collection.






