Archives mensuelles : septembre 2017

Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: Addenda 4 Une nouvelle vue du BAC à TRAILLE d’AVIGNON et le TOUEUR devant le pont du TEIL.

Une nouvelle vue prise depuis l’île de la Barthelasse du bac à traille du Rocher des Doms en Avignon.

A u premier plan le bac à traille attendant les passagers, au second plan le vire-vire à l’arrêt attendant son propriétaire et les aloses et en arrière-plan, le célèbre pont d’Avignon attendant les touristes qui le parcourent par milliers de nos jours 365 jours par an.

Seconde  carte récemment arrivée dans la collection: celle du toueur amarré au ponton du port de Montélimar:

Le toueur ou bateau à 2 culs étaient un bateau à vapeur qui remorquait les barques remplies de marchandises sur une quinzaine de kilomètres. Le Rhône était très puissant entre Glun et Pont-Saint-Esprit et les remorqueurs de l’époque n’étaient pas assez puissants. Alors on inventa les toueurs dont le fonctionnement consistait à enrouler un cable amarré en amont à la remonte puis à le dérouler à la décize.
Au second plan, le vieux pont du Teil si fragile que les voyageurs des voitures devaient le franchir à pied pour alléger le chargement !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 9 septembre 1917

(JOUR 1134 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, des prisonniers allemands défilent devant le général Mathieu du côté de Verdun. Ils marchent sur leur célèbre pas dit de l’oie.

Toujours Verdun avec deux vues d’une attaque française sur les lignes allemandes.

En haut les fantassins se déploient sous la mitraille. En bas, une vue de cette attaque prise au coeur des troupes. Tout cela semble bien trop propre pour être honnête.

Des ambulancières britanniques.

En haut, casquées quand elles interviennent dans un village en ruines; en bas dans des tenues plus conventionnelles après une remise de décoration.

Sur mer, un transport américain vient de s’apercevoir qu’un sous-marin allemand rode dans les parages.

On voit le périscope dépasser des eaux. Les marins s’activent autour du canon pour être les premiers à tirer.

Pour terminer, une vue d’une explosion d’un obus allemand près des tranchées canadiennes.

La scène se passe dans les faubourgs de Lens, dans le Pas-de-Calais.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 8 septembre 1917

(JOUR 1133 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Après la célébration du 3ème anniversaire de la Libération (très partielle) de l’Alsace, une autre occasion de remonter le moral des troupes et de l’arrière, le 3ème anniversaire de la Victoire de la Marne ! C’était effectivement en septembre 1914. Le Général américain Pershing remet un Livre d’Or à Joffre. Pourquoi donc ?

Les Allemands partis (pas très loin, sur la ligne Hindenburg !), on reconstruit les ponts détruits. C’est le travail des unités du Génie.

Sur cette double page, on voit que des scaphandriers sont quelquefois employés pour aller vérifier les infrastructures sous les eaux. Original !

On parle ici de troubles en Espagne fomentés par des agitateurs allemands.

Les grèves et les manifestations ont été réprimées par le gouvernement de Dato. Contrairement à ce que dit J’ai vu, ces troubles n’ont pas grand chose à voir avec l’Allemagne mais plutôt avec l’instabilité politique en Espagne alors et en liaison avec les événements qui se passent en Russie. C’est surtout en Catalogne et dans les régions industrialisés que ces troubles eurent lieu. ce sont les premiers soubresauts d’une instabilité politique qui aboutira deux décennies plus tard à la guerre civile.

Pour terminer, deux vues aériennes très parlantes: Le martelage des positions allemandes par les Anglais. Dans les Flandres belges bien entendu ! Il ne reste pas grandes traces de vie après les déluges de l’artillerie.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 7 septembre 1937.

A la une du Miroir des Sports de ce mardi 7 septembre 1937, le Critérium des As se déroulant au bois de Boulogne à Paris. Il s’agit d’une course cycliste comme on le voit se déroulant derrière des petites motocyclettes appelées derny, du nom de leur constructeur. On y voit le futur vainqueur, Georges Paillard, dans le virage de Longchamp. Il va remporter l’épreuve à 61,896 km/h.

C’est sur cette vue prise au virage de Boulogne…

que l’on s’aperçoit que la course est très rapide.

D’où l’inquiétude quand une chute survient comme ci-dessus…

…chute du jeune Arthur Sérès, sans gravité par bonheur !

Que dire alors de la dangerosité de cette tentative de record sur l’eau, en motonautisme ?

Le Britannique Campbell vient de battre le record du monde sur l’eau avec une pointe à 208,400 km/h sur l’Oiseau Bleu. Cette tentative se passait sur le lac de Côme, en Italie. Campbell était alors déjà recordman du monde de vitesse sur terre sur un véhicule aussi appelé Oiseau Bleu, mais à 484,618km/h !

Avant de passer à la page football, une page de divers sports moins médiatisés, même à l’époque. Sous le titre…

…on découvre donc des épreuves d’aviron sur la Marne à Neuilly…

…du vol à voile à Vincennes pour une manifestation de masse et…

…du motocyclisme à Montlhéry, sur le célèbre autodrome, avec ici, le passage de Claude Monneret, un immense champion qui a laissé son nom dans ce sport.

Pour terminer donc, la page football et la 3ème journée du championnat de France de première division.

Les résultats sur lesquels on constate que Strasbourg et Marseille se sont séparés sur un score de parité 2-2.

Une vue de ce match avec un dégagement du poing du gardien marseillais Pardigon devant les attaquants alsaciens. A noter que Pardigon remplace pour l’occasion el Jaguar Vasconcellos pas encore rentré en France. Les avions n’existaient pas à l’époque et le voyage Brésil-Marseille était très long !

La narration du match par le journaliste Achille Duchenne, envoyé spécial du Miroir des Sports.

A noter la composition marseillais:

Pardigon- Ben Bouali, Conchy, Bastien, Bruhen, Gonzalès, Weiskopf, Oleg, Zatelli, Asnar, Kohut.

L’O.M. est alors 10ème ex-aequo avec 2 points (2 nuls, 1 défaite).

 

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JEUX: DUEL puis 3 scénarios de MÉMOIRE 44 avec PRESTON à la maison (samedi 2 septembre)

Début de soirée tranquille avec une double confrontation sur DUEL, la (très réussie) version à deux de 7 WONDERS.

Première partie largement remportée par Preston 48-35, je prends ma revanche sur la seconde manche 58-53. Décidément, Preston est le grand spécialiste des cartes bleues (18-0 puis 29-8) et je reste le plus belliqueux avec deux victoires militaires 10-0.

Cela faisait plusieurs années que l’on n’avait ouvert MEMOIRE 44 bien qu’ayant testé chez Fred et Sylvain des jeux de guerres de cette famille. Il fallut donc relire les règles du jeu pour se remettre dans l’ambiance.

Premier scénario: la Bataille de Montélimar dont Preston découvre l’existence.

Les positions de base des unités et du relief où l’on reconnaît la ville de Montélimar, Bonlieu, la colline de Savasse, celles infranchissables de Condillac et bien entendu, le Rhône. Six médailles à gagner ce que Preston réussira en premier en faisan une sorte que ses blindés atteignent les rives du Rhône pur obtenir la 6ème médaille.

La situation des unités en fin de manche avec les Allemands bien plus décimés que dans la vraie histoire et des Américains bien plus fringants qu’ils ne le furent fin août 44.

Second scénario avec un épisode du D-Day et la prise de Pégasus Bridge par les paras britanniques. Un scénario très compliqué pour les Allemands inférieurs en nombre face aux Britanniques.

Sans surprise, seconde victoire incontestable de Preston qui jouait les Alliés (on n’a pas changé de camp pour les 3 parties).

Troisième scénario avec un autre épisode du D-Day: le débarquement des Britanniques à Sword Beach.

Là, il s’agit d’une partie où l’Allemand devrait être malmené puisque ce fut le cas dans l’histoire réelle. Les troupes alliées sont en nombre mais elles resteront coincées sur la plage normande, incapable d’infliger la moindre perte aux trois bunkers posés sur la côte. Bien à l’abri dans ces ouvrages du Mur de l’Atlantique ou dans les villes de l’arrière, l’Allemand ne connaîtra aucune perte pour un 6-0 cinglant.

Bonne soirée. A refaire !

 

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LA VIE AU GRAND AIR du 28 janvier 1900

Il s’agit du lutteur russe Pytlasinski à la une du n°72 de La Vie au Grand Air du 28 janvier 1900. Ce redouble compétiteur avait remis son titre de champion de Paris gagné en 1899 et il ne le conserva pas, battu par Kara Ahmed en finale.

Peu de sport dans ce numéro hivernal mais des équipes de rugby, sport qu’on appelait football en 1900. Les voici.

L’équipe de l’United Football-Club qui a fait match nul avec le Stade Français, il y a quelques jours.

Le Stade Français, section rugby, champion de Paris 1899.

Le Stade Bordelais (rugby), champion de France 1899.

L’anglo-Américas College Football-Club Association (football dirait-on).

L’Association sportive du Lycée de Chartres (rugby).

Les précurseurs français de ces grands sports collectifs.

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JEUX: 2 soirées à la maison autour de LORDS OF XIDIT (dimanche 27 et lundi 28 août)

Deux soirées consécutives à la maison autour de LORDS OF XISIT. Preston est de retour avant d’aller apprendre à faire poser et décoller les avions du côté de Toulouse. Marie nous prête son jeu pour des résultats divers: une victoire le premier soir à 3, une élimination rapide le second soir, à 4 puisque Florentin est des nôtres.

Toujours aussi calculatoire, interactif, sympathique, avec ce décompte des points si original qui oblige les joueurs à se développer harmonieusement.

Victoire de Preston le second soir, un Preston qui a vite pigé. Pour ma part, je rate la victoire à 1 sou près au second décompte sinon, c’était bon en étant majoritaire au troisième décompte.

Cette seconde soirée avait commencé par un toujours aussi aléatoire CAMEL UP !

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Des PHOTOS du TOUR de FRANCE 1949 au col de CARPIAGNE.

Il s’agit de quatre photos prises avec un appareil photographique à l’occasion du « passage du Tour de France 1949 au col de Carpiagne ». On voit les spectateurs et peut-être quelques officiels qui ont pris place sur le plateau d’une camionnette pour applaudir les concurrents.

Carpiagne, c’est le nom du camp militaire au-dessus de Marseille, sur la route de Marseille à Cassis, emprunté par les concurrents de la course pédestre le dernier dimanche d’octobre tous les ans.
Le sommet est maintenant appelé col de la Gineste.

En 1949, les concurrents du Tour de France l’empruntèrent 2 fois, le soir de l’étape Nîmes-Marseille du 15 juillet dans un sens et le lendemain matin, le 16 juillet, juste après le départ de l’étape Marseille-Cannes dans l’autre sens.

La course était donc partie ce 15 juillet 1949 des arènes romaines de Nîmes.

Mais pour rejoindre Marseille, la course avait pris le chemin des écoliers.

Elle avait franchi le Rhône sur un des seuls ponts réparés après la guerre, celui de Beaucaire-Tarascon.

De là, la course avait tourné à gauche, vers le nord pour passer sous un autre pont, celui d’Avignon.

Le journaliste peu au courant des faits annonçait dans la légende de cette photo que le pont Saint-Bénézet n’avait pas pu être emprunté par la course car il n’était pas encore réparé après que les Allemands l’aient détruit ! A sa décharge, que raconterait un historien s’il rédigeait un article sportif ?

Suite des histoires de pont intacts ou démolis, la Durance fut franchie à Cavaillon sur un pont métallique de substitution.

C’est au 140ème km (sur les 199 du parcours) que les choses commencèrent à bouger. Et deux coureurs s’échappèrent peu avant la dernière bosse, celle de Carpiagne: Blanc et Goldschmidt, le futur vainqueur de l’étape.

Les voici donc vus par les photo-reporters sportifs…

avant la plongée sur Marseille et le Stade-Vélodrome pas encore Orange, pendant laquelle Goldschmidt oublia Blanc.

La une du Dauphiné de l’époque:

Les autres photographies prises par cet amateur cycliste en 1949, à la Gineste…

 

Qui sont ces routiers ? Les 2 échappés en haut et les premiers coureurs du peloton très certainement, peloton qui arriva groupé au Vélodrome, réglé au sprint par Jean Robic.

Et comme à l’époque, tout terminait par la page humoristique de Pellos, voici donc comment il dessina cette arrivée d’étape à Marseille:

La sardine avait aspiré le vainqueur !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 2 septembre 1917

(JOUR 1127 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une modeste tombe allemande dans un cimetière allemand de Pargny dans la Somme pour la couverture de ce numéro du 2 septembre 1917 de la revue Le Miroir. Pourquoi cela ? Pour un trait d’humour du magazine puisque cette tombe abrite les restes d’un grenadier allemand appelé Wilhelm Kaiser soit l’Empereur Guillaume honni des Alliés. L’humour a décidément bien changé !

On préfère à cela ces images d’un aéroplane allemand abattu du côté de Verdun.

Devant les débris de l’appareil disloqué au sol, le pilote français qui a abattu l’avion vient se recueillir. Il a toujours existé ce respect des as de l’aviation envers leurs ennemis, respect réciproque bien entendu.

Le front de Boesinghe (Boezinge dans le secteur d’Ypres en Flandres belges).

Après une attaque allemande, une de plus, le village et les environs sont complètement détruits.

Paysage bouleversé, arbres squelettiques… ruines. Un grenadier allemand des troupes d’assaut (ou présenté comme tel) a été fait prisonnier.

On le voit protégé par une cuirasse assez imposante. Toute la tristesse et la résignation du prisonnier dans cette image !

Un bombardement par un gros obus de 210 allemand non localisé et une conséquence insolite…

…l’automobile s’est retrouvée sur le toit du bâtiment ! Carrero Blanco avant l’heure !

J’ai vu en avait parlé hier, Le Miroir aborde ce thème aujourd’hui…

…les festivités pour célébrer le 3ème anniversaire de la « Libération » de quelques arpents d’Alsace: drapeau des vétérans et Hirschauer à Dannemarie.

Aux USA, on prépare l’aviation de guerre.

On construit des abris pour les avions et les futurs pilotes reçoivent une instruction militaire avec l’apport d’un officier français.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 1er septembre 1917

(JOUR 1126 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de J’ai vu du 1er septembre 1017, les généraux commandant les divers fronts dont on parle au coeur de l’été: le général Guillaumat à Verdun, Berthelot en Roumanie, le duc d’Aoste en Italie, sur le Carso et le général britannique Currie dans le Nord de la France. Pas très intéressant ni important !

On fête ce qu’on peut pour le début de cette troisième année de guerre. Alors, comme on avait libéré quelques kilomètres-carré d’Alsace en 1914, on en profite pour le rappeler. En cette occasion, le vieux général Hirschaner, un enfant du pays s’entoure d’enfants en tenues traditionnelles du côté de Dannemarie.

Des manoeuvres en Angleterre pendant lesquelles des Tommies enfourchent des mannequins représentant des militaires allemands. Aussi utile que quand des toreros s’entraînent avec une vachette à roulettes !

Une vue originale et surprenante pour terminer…

Du côté du bassin d’Arcachon, les plages sont noires de monde de baigneuses oubliant la guerre. Le commentaire parle de convalescents, de soldats canadiens, russes ou américains (des Sammies) mais on n’en voit guère sur les photos sensées illustrer les propos !

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