Archives mensuelles : septembre 2017

LA VIE AU GRAND AIR du 23 avril 1899

La couverture de La Vie au Grand Air n°32 du 23 avril 1899 parle de la difficile ascension d’une aiguille de Chamonix. Bien qu’aucun article ne parle de cette discipline, la une nous emmène à 4 000 mètres au dessus du niveau de la mer, sur une paroi verticale de granit avec pour toute assurance une corde tenue par le guide arrivé le premier en haut. Cela fait froid dans le dos.

L’article principal est paradoxal puisqu’il traite de tauromachie… à Roubaix !

On avait vu dans un article précédent les arènes de Roubaix investies par les accompagnateurs des participants à Paris-Roubaix, mais les arènes servent aussi à accueillir des corridas de taureaux avec mise à mort.
Quelques vues d’une course précédente dans l’agglomération lilloise:

Au vélotorodrome de Roubaix, le paseo.

A Roubaix, suerte des picadores.

A Roubaix, suerte des banderilles.

A Roubaix, dans l’attente.

A Roubaix, la mort.-Le matador va donner l’estocade.

A Roubaix, la puntilla ou coup de grace.

Pour terminer sur un tout autre sujet, de la boxe française avec le champion Charlemont.

 

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PONT SAINT-ESPRIT: une FLAMME qui allume la CURIOSITÉ.

Une flamme philatélique, c’est une petit encart publicitaire qui accompagne le timbre à date pour oblitérer les timbres. Ces petits rectangles sont collectionnés et présentent toujours un intérêt historique.

Celle trouvée dans la boutique Emmaüs d’Arles a tout de suite attiré mon attention. La voici !

Il s’agit d’un morceau d’enveloppe découpé. La lettre était partie en 1957 de Pont-Saint-Esprit dans le Gard. La flamme représente le fameux pont de pierre traversant le Rhône au niveau de la ville et datant de plus sept siècles. Le chantier commencé en 1265 fut achevé en 1309… 708 années d’existence et pas une ride !

Certes le pont fut un tantinet transformé quand arriva la navigation à vapeur sur le Rhône. De 21 arches, il passa à 20 car on détruisit les deux premières arches du côté gardois pour n’en faire qu’un en métal, qu’on appela alors l’arche marinière. Tout est dit !

Ci-dessus, cette arche marinière au début du XXème siècle prise un jour où le Rhône était en crue.

Mais revenons à notre flamme et regardons-la plus attentivement.

On voit très bien quelques-unes  des premières arches mais très bizarrement, le dessinateur a ajouté un pont suspendu. Que s’est-il donc passé pour que le vieux pont ait été un jour ainsi transformé ?

La réponse est simple… la guerre et les bombardements américains ayant accompagné le débarquement de Provence du 15 août 1944 ! Ce jour-là, les bombardiers US larguèrent des tonnes de bombes sur la ville, détruisant des rues entières du vieux bourg entraînant les décès de près de 50 habitants et anéantissant la fameuse arche marinière en métal du pont.

Plus d’arche marinière et donc plus de passage possible du Rhône en cet endroit pour quelques années.

En attendant la reconstruction, on installa donc un pont suspendu provisoire qui officia de 1945 à 1954…

…dont voici une vue extraite d’un site internet. En 1954, l’arche marinière fut terminée et le pont de Pont-Saint-Esprit rendu à la circulation.

La nouvelle arche marinière fut bâtie en béton armé ce qui rend une certaine unité au pont.

En 1957 date d’envoi de la lettre, la poste n’avait pas modifié sa flamme et annonçait toujours Porte d’Or de la Provence avec un dessin du pont mutilé.

En 1965, la Poste fêta le sept centième anniversaire du début des travaux du pont par ce timbre de valeur usuelle, travaux qui durèrent tout de même 44 ans !

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JEU: dans le DÉSERT puis en ESPAGNE au XIXème siècle chez Daniel et Marie le 16 septembre.


Une soirée à quatre avec Daniel et Marie mais aussi Preston qui ne rentrera qu’en février à Toulouse.

Petite promenade dans le désert avec DURCH DIE WÜSTE. Il s’agit de construire des caravanes de ces camélidés de différentes couleurs pour encercler des zones du désert. On marque des PV avec les lacs qu’on rencontre et qu’on confisque, les  oasis qu’on approche, et en fin de partie, les hexagones encerclés et les caravanes de chaque couleur les plus longues.

Avec des règles traduites incomplètement, je me fourvoie dans un partage du plateau en deux qui ne me rapportera pas grand chose… A quatre, ce jeu est une belle empoigne et le désert est vite surpeuplé ! Jeu de l’année 1991… ça date un peu. Quant aux couleurs des chameaux, un peu plus fun n’aurait pas été gênant. Intéressant mais ce n’est pas le genre de jeu où je m’en sors !

Suite de soirée avec PANDÉMIE-IBERIA.

Petite entorse au règlement avec le choix et non le tirage au sort des 4 personnages. Daniel nous concocte un deck avec 5 épidémies, stade médian entre le facile (4 épidémies) et le difficile (6). Seul petit problème, je démarre la partie et la première carte tirée est… une épidémie ! Bravo le tri des cartes !

Comme à chaque fois, il ne faut pas perdre du temps en route et être immédiatement dans l’objectif de monter les collections de cartes de la même couleur pour trouver les vaccins.

On y parvient grâce à Daniel qui nous construit des voies ferrées pour accélérer nos déplacements dans la péninsule ibérique, à Marie qui a des facilités à distribuer les cartes. En tant que médecin, je traite les maladies plus facilement mais le pouvoir est moins important que dans le jeu de base.

Belle victoire collective à 2 pioches de la fin de la partie !

Ambiance de cette version agréable et soirée tour autant sympathique !

 

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Des PONTS sur le RHÔNE: de nouvelles vues des ponts de VALENCE (Drôme)

Quelques nouvelles vues des ponts de Valence, ponts qui se succédèrent après l’invention des frères Seguin.

A tout honneur, tout seigneur, les restes du bac à traille avec la pile de traille sur la rive gauche du fleuve.

Les constructions ne sont pas encore là ni les voies de communication et la pile trône seule au milieu de nulle part, en bordure du Rhône. Elle en est presque l’alter-ego du clocher de la cathédrale de Valence sur la rive gauche. On remarque que la pile de ce côté-là a déjà disparu. A l’emplacement de la clinique Pasteur, on remarque les jardins des Granges.

Le pont suspendu au début du XXème siècle a été remplacé par un pont de pierre pour permettre à des transports plus lourds de franchir le Rhône, en particulier, le tramway des Granges. Pendant quelques années, les deux ouvrages d’art cohabitèrent puis le vieux pont suspendu fut rasé.

La jeune fille pose devant l’objectif du photographe au milieu du pont suspendu. Au fond le rocher de Crussol.

Vue depuis la terrasse alluviale de Valence, les deux ponts…

en noir et blanc ou…

colorisés.

Cette carte postale ci-dessous est très interessante car elle montre le pont de pierre en cours de construction.

On retrouve les échafaudages vues lors de la construction du pont de pierre entre Villeneuve-lès-Avignon et l’île de la Barthelasse. Il est certain que la construction des ponts suspendus représentaient un investissement moindre par rapport à ce que coûtait un pont en dur et que le temps de construction était lui aussi bien inférieur.

Les deux ponts vus depuis la terrasse dominant le jardin public.

Le pont et la navigation.

Le nouveau pont sous lequel passe un bateau à roue à aube. On voit que le pont suspendu  a été déconstruit.

Le nouveau pont vu depuis le port fluvial de Valence le long duquel ont accosté un toueur et des barques. Sur ce bel espace qui pourrait être le prolongement du jardin public, les décideurs ont eu la très mauvaise idée de faire passer l’autoroute A7, coupant la ville du fleuve et privant les Valentinois des plaisirs de promenades au bord de l’eau.
Pour terminer, une vue du pont suspendu provisoire jeté sur le Rhône en remplacement du pont de pierre dynamité par le Génie français en 1940 puis à nouveau endommagé par les sapeurs allemands pour protéger la fuite des unités remontant la vallée du Rhône après le débarquement du 15 août 1944 en Provence.

Au milieu du fleuve, les blocs de béton des anciennes piles et au bord de la rive ardéchoise, des barques attestant d’un rapport particulier entre les riverains et le fleuve.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 16 septembre 1917

(JOUR 1141 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Après de violents combats à Lens ayant mis au prise Allemands et Canadiens, des prisonniers ont été faits. Ces soldats allemands ne semblent pas malheureux de leur sort. Canadiens ou Français dans le même cas qu’eux ne l’étaient surement pas non plus !

Dans ce secteur, ces images montrent que les combats ont été rudes.

Une station électrique détruite, des tranchées bouleversées. La guerre de 14 en résumé !

Le Miroir va nous transporter….

  • en Russie pour nous montrer en double page centrale…

…des émeutes et combats de rue, à Petrograd, entre les Maximalistes (infiltrés par les agents allemands bien entendu, suivant le titre et qui ne veulent plus de la guerre) et les  partisans de la continuation de celle-ci.

Aux Etats-Unis où on nous montre des militaires en formation.Des artilleurs en haut, des aviateurs en bas, des méthodes un tantinet ridicules dans les deux cas.

  • En Italie…

où les Italiens (appuyés par les Français… le grand oncle Séraphin y était) combattent les Autrichiens dans les Alpes Juliennes.

Sur mer, on voit la destruction des mines immergées par un destroyer.

De jolis champignons provoqués par ces explosions… Ces mines avaient été semées par un U-boat allemand.

Deux vues de deux fronts fortement couverts ces derniers temps.

  • Aux Chemin des Dames, une prise d’arme dans une carrière.

  • Près de Verdun, à Vadelaincourt, une ambulance bombardée par les Allemands.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 septembre 1917

(JOUR 1140 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Des infirmières transportent une ouvrière qui a perdu sa main dans une usine d’armement. La scène se passe en Angleterre et le roi George V vient de remettre une médaille à la jeune femme handicapée.

Dans ce numéro 148 de J’ai vu en date du 15 septembre 1917, nombre de nouvelles concernent les troupes anglo-saxonnes.
Ainsi sur le front anglais, on retrouve Charlot et le cirque Barnum pour distraire les troupes.

Mais le personnage en Charlot en bas à droite ne ressemble guère à Chaplin. N’est-ce pas plutôt un des nombreux imitateurs du personnage de Charlot qui foisonnaient après les premiers films de Charlie Chaplin ?

Des aviateurs anglais en pleine action de mitraillage et de bombardement.

Encore rudimentaires les méthodes employées !

La guerre a 3 ans et nombre de camions automobiles ont déjà fait leur temps, atteint par la limite d’âge, les tirs ennemis ou les conditions de travail trop délicates.

On voit ci-dessus un immense cimetière de camions usagés, vaste champ de pièces détachées mais aussi de métaux destinés à être réutilisés. Les débuts du recyclage !

Les troupes du général Anthoine ont relevé les Belges sur le front des Flandres.

On nous présente une attaque en double page centrale, attaque réelle ou fictive ?

Le ravitaillement est amené par les camions automobiles ou hippomobiles. Dans des lieux escarpés comme les Vosges, ce sont plutôt d’autres moyens qui sont utilisés.

Et là les mulets jouent un rôle très important. Ce sont des bêtes de somme très efficaces pour ces reliefs et fort endurantes face aux difficultés et au climat.

Dans les Vosges avaient aussi été installés des téléphériques et des wagonnets pour les pentes les plus rudes. A l’Hartmannswillerkopf, les Allemands avaient également installés un téléphérique de la plaine d’Alsace au sommet disputé.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 14 septembre 1937.

A la une de ce numéro 968 du Miroir des Sports, daté du 14 septembre 1937, les lauréats du Grand Prix des Nations disputé le dimanche 12 septembre  et arrivant au vélodrome Buffalo. Le Grand Prix des Nations était une classique disputée en contre-la-montre individuel sur 140 km au début puis 90 km et enfin 70 km quand elle cessa d’être inscrite au calendrier cycliste de l’UCI ProTour en 2005. Sur la photo, on voit, au centre le jeune Français Pierre Cognan vainqueur de l’épreuve en 1937 entouré de Maurice Archimbaud à droite (second) et Antonin Magne à gauche (sixième). Pierre Cognan est décédé en 2013 à l’âge de 98 ans.

Une double page centrale est consacrée à cet événement important du calendrier cycliste.

En haut, les passages des favoris (de gauche à droite) Pierre Cognan, Maurice Archimbaud, Georges Speicher et Antonin Magne sur les pavés réguliers de Saint-Arnoult.

En bas au milieu, Pierre Cognan est tout sourire tandis que Georges Speicher à gauche s’amuse avec Al. Brown, le boxeur panaméen. cela ne l’empêchera pas finir sur la 3ème marche du podium.

Pierre Cognan, le futur vainqueur, aux côtés de Al. Brown au moment de s’élancer à Versailles pour les 140 km du contre-la-montre qu’il remportera en 3 heures, 44 minutes et 30 secondes. Une belle performance !

Revenons à Alfonso Brown, dont c’était la reprise de sa carrière en France, salle Wagram et une victoire éclair sur l’Algérois Régis qui ne tint qu’une poignée de secondes.

Un terrible KO pour ce malheureux adversaire !

Football avec la 4ème journée en première division. Les résultats de la journée:

Première victoire de la saison pour l’O.M., 4-0 contre l’O.L., l’Olympique de Lille ne nous trompons pas !

Un O.M. qui remonte à la 6ème place ex-aequo.

Une photo des supporters de Lens…

…coiffés du casque de mineur et brandissant la feuille de choux du club intitulée Sang et Or. Rien n’a changé.

Pour terminer, les résultats de la seconde division nationale.

A noter que les clubs sont repartis en 4 groupes géographiques: 6 clubs dans lame Nord, 7 dans l’Est, 5 à l’Ouest et 7 au Sud. Soit un total de 25 clubs. Cela permet d’accueillir plus de clubs et donc de satisfaire plus de présidents !

 

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LA VIE AU GRAND AIR du 13 mai 1900

Le meeting de printemps du Racing-Club de France en 6 photos pour la couverture de ce numéro 87 de La Vie au Grand Air (13 mai 1900). On y voit une série de sprint (100 mètres), le grand steeple-chase national (4 000 mètres), le handicap annuel de saut en longueur, les partants du steeple, le passage de la rivière et un saut en longueur. ces épreuves doivent se passer à la Croix-Catelan, siège du Racing depuis sa création.

Deux sujets originaux et fort peu sportifs dans ce numéro de printemps.

La chasse aux chauffeurs.

Deux pages pour nous raconter l’interception d’un chauffeur de voiturette imprudent faisant du 40 km/h dans Paris par des hirondelles, des policiers cyclistes.

La scène se passe de commentaires !

Mais les contrevenants fuient ! La poursuite s’engage, abrégée par un encombrement de la route (un bouchon !?). Le chauffeur est verbalisé. Article bizarre dans une revue sportive (mais aussi théâtrale et mondaine) !

Second sujet original, intitulé « Sport gai ».

Un steeple-chase, non pas à cheval, ni à pied mais asin ! Les cavaliers montent des ânes  et cela ne se fait pas tout seul !

Il faut arriver à la ligne de départ et ce n’est pas une mince affaire !

Quant à la course… les photos ne risquent pas d’être floues à cause de la vitesse des concurrents !

Pour terminer ce surprenant numéro de La Vie au Grand Air

la venue de l’haltérophile prussien Sandow à Paris. En bas à droite, on le voit soulever une charge de 125kg d’une seule main. Athlète exceptionnel présentant des numéros de cirque.

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Une CARTE de RAVITAILLEMENT peu courante !

Pour l’époque de la seconde guerre mondiale, on a l’habitude des cartes de ravitaillement qui eurent cours de 1940 à 1947 voire 1949, jusqu’au retour d’une situation normale. Il y en avait dans toutes les maisons et on en retrouve régulièrement dans les vide-greniers.

Celles qu’on va vous présenter datent aussi de cette époque tourmentée (on peut y voir la date du 5/12/1945) mais concernent un épisode particulier. Il s’agit de cartes de textile pour le CORPS FRANÇAIS D’OCCUPATION DE L’AUTRICHE.

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C’est peu avant la capitulation du 8 mai 1945 que les troupes alliées entrent en Autriche pour l’occuper militairement. L’Anschluss a été balayé en même temps que les Nazis et une jeune République d’Autriche a été proclamée. Toutefois, pour permettre sa mise en place et pour dénazifier le pays, les vainqueurs de la Guerre, Etats-Unis, Royaume-Uni, Union Soviétique et… France ont décidé d’occuper le pays pour… 10 ans.

Comme l’Allemagne vaincue, l’Autriche sera divisée en 4 zones:

-l’est (Niederösterreich, Burgenland) est la zone soviétique,

-le sud (Kärnten, Steiermark) la zone britannique,

-le nord-ouest (Salzburg, Oberösterreich) la zone américaine et

-l’ouest (Tyrol et Vorarlberg) la zone française, sous l’autorité du général Antoine Béthouart.

Comme pour Berlin, la capitale Vienne au beau milieu de la zone soviétique est partagée en secteurs répartis entre les 4 puissances occupantes. Les Français ont autorité dans les 6ème, 14ème, 15ème et 16ème.

Cette occupation permettra une transition démocratique en douceur et évitera la prise de contrôle d’une partie de l’Autriche par les Soviétiques comme ils le feront avec la RDA et Berlin est.

Les troupes françaises étaient comme les populations civiles allemandes et autrichiennes soumises au régime des cartes de ravitaillement. Tout manquait en France et par là même dans les zones occupées par les Français. Un état de fait aggravé par rapport aux zones administrées par les Américains et Britanniques.

Coupons de ravitaillement pour tous…

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soldats comme civils faisaient la queue devant les économats militaires. Ici, il s’agit de la carte d’un adjudant chef de la 15ème Brigade de Chasseurs Alpins et celle de sa fille Claudie âgée de 5 ans en 1945.

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L’occupation de l’Autriche prit fin après la promulgation de l’Etat Autrichien, le 15 mai 1955 et les troupes d’occupation étaient toutes parties le 25 octobre 1955. L’Autriche devenait un état indépendant et neutre, diplomatiquement parlant.

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L’occupation de l’Autriche et le découpage de sa capitale Vienne en secteurs furent la toile de fond du roman de Graham Greene, Le Troisième Homme et du film éponyme de Carol Reed. Un roman noir, un thriller !

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JEU: la première soirée de la saison de JEUX JUBIL’ avec Elisabeth (vendredi 8 septembre)

Première soirée jeu de la saison 17-18 de Jeux Jubil’ à l’Ancienne Caserne des Pompiers avec Elisabeth, une autre première. Beaucoup de monde à l’étage comme en bas et très difficile d’arriver à trouver une table libre.

Une découverte pour commencer avec FLAMME ROUGE sur le thème des courses de vélo et du Tour de France.

Chacun possède deux cyclistes, un rouleur endurant mais moins puissant que le sprinter qui lui est capable de pointes de vitesse durant moins de temps. L’avancée des cyclistes sur le circuit du dernier kilomètre d’une étape du Tour se fait en jouant des cartes de différentes forces (de 2 à 7 pour le rouleur, à 9 pour le sprinter).

Le jeu s’apparente fortement à AVE CESAR mais quelques points de règlement (perte définitive de la carte jouée oublié au début) rend la partie sans intérêt. Le fait que l’on puisse se faufiler entre deux cyclistes occupant la route empêche le phénomène de barrage cher à AVE CESAR.

Ici également, il faut éviter d’être premier ou être trop éloigné des autres car on « prend le vent » et on reçoit alors une carte supplémentaire de la plus petite des valeurs (2). Au contraire quand on est proche d’une seule case inoccupée du cycliste qui précède, on est attiré par celui-ci et on avance gratuitement d’une case… en tirant avec soi tous ceux qui sont derrière.

Je remporte miraculeusement la course… d’un jeu qui ne restera pas dans les annales !

Poursuite de soirée à 2 avec Elisabeth avec une partie de DUEL…

…que je perds après une victoire militaire instantanée d’Elisabeth…

…montrant ses trophées guerriers.

Fin de soirée avec CONTINENTAL EXPRESS, un petit jeu bien sympathique dans le monde du western et des compagnies ferroviaire de l’Ouest américain au XIXème siècle.

Il s’agit de contraire des trains pour remporter des points de victoires tout en essayant de réaliser son objectif secret qui permet d’augmenter le total de ses points. Intéressant quand on a fini par comprendre le vocabulaire…donc les règles !

Bonne soirée !

 

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