Archives mensuelles : novembre 2017

Une CARTE de la VALLÉE DU RHÔNE des années 20 (ou avant) 2/5

Suite de notre descente du Rhône grâce à cette carte datant des années 1920. Nous nous étions arrêtés au sud des Roches-Condrieu. Nous reprenons la promenade au niveau du pont de Chavanay.

Le pont de Chavanay fort bien desssiné avec ces longues piles fines…

…comme on peut le constater sur cette carte postale ancienne…

…ou de visu puisqu’au moment de l’aménagement de Saint-Pierre-de-Boeuf, les piles de la rive droite ont été conservées. On peut se demander si ce n’est la présence d’une plaque mémorielle posée à la Libération qui a sauvé cette trace du passé. Le nouveau pont a été jeté bien plus au sud.

Saint-Pierre-de Boeuf et l’île qui était accessible par une traille… puis Serrières et le pont entre cette ville et Sablons.

Le pont bleu actuel date de l’entre-deux-guerres mais a été restauré après les destructions allemandes de 1944.

Le pont représenté sur la carte est celui-ci,…

…construit par les frères Seguin en 1828. La fumée du vapeur nous cache une pile mais il ressemblait à son jumeau d’Andance-Andancette, le plus ancien pont sur le Rhône qui n’ait pas été remplacé depuis sa construction.

Restauré et rehaussé pour satisfaire aux besoins de la navigation moderne mais toujours là !

On le voit très bien sur cette vue avec le tablier posé bien au-dessus de la pile, contrairement à la vue précédente.

Entre les deux jumeaux de Serrières et d’Andance, une autre relique, dessinée celle-là sur la carte, contrairement au pont-rail de Givors, le viaduc ferroviaire de Saint-Rambert sur la commune de Peyraud.

Aujourd’hui et…

…hier. Oublié par les Allemands en déroute en 1944, il n’a pas changé depuis 1868 !

A Saint-Vallier, rien n’a été conservé du pont suspendu lors des travaux d’aménagement de la chute de Serves, si ce n’est le reste de la culée rive gauche.

Le pont suspendu ancien avait bien plus de cachet que le pont actuel, indiscutablement.

Nous terminons cette étape de la descente du Rhône à Tournon, avec comme on le constate les deux ponts suspendus de Tain-Tournon séparés d’une centaine de mètres.

Le premier (à gauche sur la vue ancienne) est celui construit par Marc Seguin en 1825, le premier pont suspendu au monde, malheureusement rasé en 1961 pour favoriser la circulation fluviale.

Le second (à droite sur la vue ci-dessus) existe toujours.

Il date de 1849 et est réservé de nos jours aux piétons et cyclistes. Il a été conservé dans son jus et la vue de 1900 ne diffère de celle de 2017 que par les tenues des promeneurs.

A suivre

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109 POILUS de CADEROUSSE, 109 DESTINS… Augustin CLARISSE.

109 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 109 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Trente-troisième nom de la liste: Clarisse Augustin Basile, mais pas de trace de ce nom sur le monument aux morts construit en 1937. Non, Augustin Clarisse a été oublié ! Les hommes de cette époque ont quelques circonstances atténuantes, la famille avait quitté le village depuis bien longtemps quand ce décès survint du côté de Notre-Dame de Lorette, en 1915. Seule la logique implacable des ordinateurs actuels l’a fait réapparaître sur le site de Mémoire des Hommes.

Les parents d’Augustin, Auguste Clarisse et Armand « Florinde » dit Fleurie Marie-Rose sont venus s’installer à Caderousse entre 1873 et 1875. Le père, originaire de Roaix, près de Rasteau et Vaison-la-Romaine, était cultivateur maître valet, valet de ferme en somme. Il allait donc de ferme en ferme louer ses bras avec femme et enfants. On retrouve donc la famille au quartier des Prés sur la liste nominative du recensement de 1876.

Cinq années plus tard, lors du recensement suivant, plus de traces de Clarisse à Caderousse ! Ils sont partis ailleurs se mettre à disposition d’un autre patron. Pas très loin d’ailleurs, à Orange, au quartier des Graves. C’est là que naîtra un second garçon, Eugène Victor le 13 décembre 1884.

Entre temps, trois enfants sont venus au monde tenir compagnie à la soeur aînée Fleurie (ou Florinde, à la guise de l’Officier de l’Etat-Civil) née en 1870. Ce sont donc deux filles et un garçon Clarisse qui ont vu le jour à Caderousse:

  • Adèle Marie née le 20 août 1875,
  • Rose Victorine née le 1er juillet 1877 et
  • Augustin, né le 06 décembre 1879, premier garçon qui prend donc à la terminaison près, le prénom du père.

Augustin va être appelé sous les drapeaux pour sa période de trois ans en 1900. Du 21 novembre de cette année au 21 septembre 1903, il va connaître la douceur du climat de la Corse, à Bastia, au 163ème Régiment d’Infanterie mais aussi la rudesse des montagnes lors des pénibles exercices d’entraînement. Il sera réserviste à Avignon, au 58ème puis 118 ème R.I. chez qui il effectuera des périodes de mise à niveau en 1906 puis comme par un mauvais hasard à partir du 29 juillet 1914 ! Pas besoin d’entendre le tocsin de Roaix, il était sur place lors de la déclaration de guerre !

Car, à son retour de l’armée, Augustin avait pris épouse à Roaix, le pays d’origine des Clarisse. Il s’était marié le 20 avril 1907 avec Paule Rose Ladie Morel. Il eut le temps de faire des enfants, à n’en pas douter.

Le 19 septembre 1914, il fut muté au 21ème Régiment d’Infanterie. En mars 1915, ce régiment combattait dans le secteur de Notre-Dame-de-Lorette, dans le Pas-de-Calais. Ce n’était pas l’endroit rêvé pour essayer de survivre à la guerre. Entre octobre 1914 et septembre 1915, cette butte dominant le bassin minier du Pas-de-Calais fut le lieu de combats incessants entre Français et Allemands. 188 000 hommes y furent tués dont 100 000 Français environ… et parmi eux, Augustin Clarisse le natif de Caderousse.

Pourtant, ce 1er avril 1915, la situation était plus calme qu’à l’accoutumée. Des échanges d’artillerie avaient eu lieu nous dit le Journal de Marche du 21ème R.I., échanges initiés par les Français. Il y eut un tué, par malchance Augustin Clarisse et un blessé, ce jour-là…

Augustin avait alors 35 ans et 5 mois. Sa dépouille allait être enterré à la Nécropole Nationale de Notre-Dame-de-Lorette à Albain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais) dans la tombe individuelle 13 128 du carré 65, rang 7, au milieu de quelques 45 000 soldats français qui furent enterrés là après guerre.

Quant à son petit frère Eugène Victor, lui aussi connut la Grande Guerre. Terriblement effrayé par ce qu’il vit et traumatisé par la mort de son frère, il ne se présenta plus à son régiment le 18 juillet 1917 et fut considéré comme déserteur… jusqu’à la loi d’amnistie du 14 juillet 1925, le même jour où la Nécropole de Notre-Dame-de-Lorette était inaugurée, date à laquelle il put aller se présenter à la gendarmerie sans crainte d’être poursuivi.

 

La fiche d’Augustin Basile Clarisse de Mémoire des Hommes

Augustin Basile Clarisse, matricule 567 classe 1899, bureau de recrutement d’Avignon pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Le patronyme Clarisse semble encore exister en Vaucluse. Si un descendant direct ou indirect reconnaît cet ancêtre, qu’il n’hésite pas à se manifester pour compléter ou corriger cette petite biographie.

A suivre: Henri Colombier.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 18 novembre 1917

(JOUR 1203 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, une photo souvenir pour montrer le premier obus tiré par les artilleurs américains sur les lignes allemandes. Cette douille sera envoyée au président Wilson. Il s’agit d’un obus des fameux 75.

Deux photos nous montrant un nouveau type de lance-flammes mis au point par les Allemands.

Beaucoup plus autonome puisque porté par des hommes sans ce cordon ombilical le liant jusque là à la réserve de liquide inflammable dans la tranchée. Mais ces hommes dévoués à porter la réserve de liquide sont autant de cibles potentielles lors d’une attaque.

L’attaque du Chemin de Dames du 23 au 26 octobre 1917. Plusieurs photos illustrent de moment de la guerre pendant laquelle les Français reprirent quelques kilomètres de terrain du côté de la Malmaison. Maigre consolation après la saignée d’avril 1917.

Le généralissime américain Pershing a assisté à cette attaque en compagnie du général Francher d’Esperet.

Les mêmes visitant des avions allemands tombés lors de cette même bataille.

Les chars ont été utilisés lors de cette attaque et les casemates de La Malmaison ont souffert des tirs français.

Un bombardement qui a creusé un trou dans la voûte d’un abri dans lequel stationnaient des troupes de réserve. On parle d’un tir de 400.

Dans le même secteur du Chemin des Dames, l’attaque française du Mont des Singes.

La double page centrale est consacrée aux événements de Pétrograd et de la Révolution d’Octobre.

On y voit les militants maximalistes devant le siège du gouvernement de Kerensky qui va être pris assaut, ce qui entraînera la chute du pouvoir modéré et la victoire des Soviets. On y dit que Lénine harangue la foule monté sur un cheval, à droite…

…ce qui n’est guère évident même en se rapprochant du cliché.

Les Canadiens ataquen du côté de Passchendaele. il s’agit là de la seconde batailles des Flandres, du côté d’Ypres où les Allemands vont utiliser pour la première fois le gaz moutarde appelé aussi ypérite.

Cette bataille de Passchendaele sera une succession d’attaques, le 31 juillet, le 16 août, le 20 septembre, les 6 et 10 novembre. Au côté des Britanniques en nombre (c’est leur secteur) et des Français venus en renfort, les ANZAC ont combattu ainsi que les Canadiens. Cette bataille fit plus de 500 000 tués, blessés et disparus pour quelques kilomètres gagnés… mais pas l’objectif principal qui était d’atteindre Bruges, base arrière des sous-marins allemands.

Les Sammies dans leurs tranchées regardent vers le haut le passage d’un avion allemand.

 

Après les entraînements, les soldats américains découvrent la vraie guerre dans de vraies tranchées.

Un avion allemand venu bombarder Calais dans la nuit du 3 au 4 novembre 1917 s’est écrasé en mer, près des falaises de la côte de la mer du Nord.

A marée basse, l’épave est visité par les services de renseignement français et anglais.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 17 novembre 1917

(JOUR 1202 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un nouvel emprunt pour répondre à l’effort de guerre des Français? Les bas de laine des épargnants sont une fois de plus sollicités. Et ce n’est pas fini.
C’est aussi le cas en Amérique où les infirmières défilent pour appeler les Américains à répondre à l’emprunt américain.

On nous parle enfin de la retraite italienne.

En quatrième de couverture, les troupes italiennes se replient en bon ordre dans les Dolomites. Ce n’est pas ce que racontait dans ses cartes postales l’oncle Séraphin qui parlait d’une véritable débandade italienne.

On nous présente de ce dessin…

…pour illustrer l’accueil enthousiaste reçu par les Français du côté de Brescia de la part des soldats italiens.

Pour terminer, les hommages continuent pour célébrer la mémoire de l’aviateur Guynemer abattu en septembre.

Ici, ce sont les enfants des écoles qui sont sollicités !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 16 novembre 1937.

A partir de novembre, le cyclisme se fait essentiellement dans les sous-bois pour des cyclo-cross ou en intérieur, sur la piste du Vel d’Hiv. Ici, il s’agit du bois de Clamart où se déroule le cross cyclo-pédestre du Prix Grimault. Cette course sera remportée par Saunier qui parcourra les 15km en 34’33 ».

Au Vel d’Hiv, s’est couru un match France-Allemagne de demi-fond…

…largement remporté par les Allemands qui dominent cette discipline.

Autre course très originale celle-là, le championnat annuel de triporteurs qui est parti de la Porte Maillot à Paris.

Une course de 39 km que va remporter Lucien Legrand en 1 h 11′ et 44″…

…ce qui le remplit de joie et le fait planer de bonheur.

Autre sport de saison, la marche avec le Grand Prix de l’Armistice couru le jeudi 11 novembre.

Il s’agit d’une épreuve de longue haleine, longue de plus de 70km. A cette course participent des anciens combattants de la Grande Guerre partis avec 30 minutes d’avance sur les plus jeunes participants.

Le vainqueur scratch sera l’ancien combattant Georges Thriller  âgé de plus de 40 ans et qui a été blessé au genou pendant la Grande Guerre.

Mais le vainqueur au temps réel est Florimond Cornet arrivé second qui bat le record de l’épreuve.

Sports collectifs maintenant.

Football. Il y a eu deux journées de championnat de France, le jeudi 11 novembre puis le dimanche 14. Voici les résultats:

L’O.M. à domicile l’a remporté 1-0 face au Red Star.

Une grande photo de ce match au stade-vélodrome où l’on reconnaît trois attaquants marseillais : Aznar debout à gauche, Zatelli au sol et Kohut derrière lui.

La journée du dimanche et un nouveau match pour l’O.M. à domicile contre Valenciennes:

Match nul 1-1. Au classement, Marseille est 4ème avec 14 points à 6 points du leader Sochaux mais à 2 des seconds ex-aequo Rouen et Sète.

Rugby. Une journée de challenge Du Manoir…

Une vue du match Racing-Montferrand remporté par les Auvergnats 6-12 à Jean-Bouin.

Jeu à XIII. Egalement une journée de championnat et…

…la belle victoire de Roanne à Paris, sur le stade de Courbevoie par 49 à 2.

A la mi-temps, les Roannais se concertent à l’heure des citrons, comme on disait à l’époque.

Pour terminer, l’aviation sportive et un bel oiseau allemand…

…un Messerschmidt ME 109 avec un moteur de 1100 cv qui atteint la vitesse de 611,002 km/h.

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Un COLLOQUE sur la PIERRE du VAUCLUSE à OPPÈDE, au pied du Luberon, le samedi 18 novembre 2017.

Une annonce pour le colloque organisé par Jean-Paul Masse de Caderousse sur la Pierre en Vaucluse, le 18 Novembre prochain. Si vous êtes amateur des belles pierres de Provence, allez faire un tour au pied du Luberon pour le…

PREMIER COLLOQUE « PIERRES EN PACA »

SAMEDI 18 NOVEMBRE 2017 à OPPEDE EN LUBERON

Voilà deux ans l’association vauclusienne « La Levado » et la Fédération des Foyers Ruraux de Vaucluse organisaient les premières journées de la pierre aux Taillades : trois journées d’expositions, de conférences, de visites de carrières. Une dynamique se mettait en place autour d’un site internet pour la revalorisation des marbres et roches ornementales de notre région.

Avec presque une dizaine de carrières en activité travaillant « la pierre du midi », notre département fait figure d’exception et de dynamisme dans un secteur en déclin depuis de longues années.

On en arriverait à oublier que nos villages, nos maisons, nos églises, nos châteaux, nos cimetières…ont été bâtis jusqu’ à peu avec des ressources locales de qualité tirées de carrières voisines.

Alors à l’occasion de ce colloque nous voulons rassembler public, élus, géologues, sculpteurs, historiens, professionnels pour mieux faire connaitre ce patrimoine et le valoriser.

Il faut bâtir local car la pierre régionale est un matériau écologique aux nombreuses qualités.

Les sculpteurs et tailleurs du midi doivent travailler à nouveau les magnifiques pierres et marbres de Provence qui ont marqué son histoire.

Il faut aller redécouvrir les sentiers qui mènent aux carrières abandonnées et développer un tourisme de la pierre.

Il faut retrouver dans notre patrimoine monumental la palette de toutes les pierres du midi.

Peut-être alors un jour à côté des parcs botaniques y aura-t-il des conservatoires de la pierre ?

Telles sont les ambitions de ce rassemblement autour de la pierre.

Que chacun y amène la sienne….

FAITES SAVOIR AUTOUR DE VOUS SVP

Jean-Paul MASSE

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Une CARTE de la VALLÉE DU RHÔNE des années 20 (ou avant) 1/5

Un cahier format écolier avec à l’intérieur une carte dépliable du Rhône de la Confluence à Avignon. La carte de la Vallée du Rhône, décorée mais où tous les ponts existants sont mentionnés ainsi que les lignes de chemin de fer du PLM, de la rive droite comme de la rive gauche, avec les embranchements départementaux qu’on citera à mesure du déroulé de cette joli carte.
Le puissant Rhône est bien sûr représenté par un Hercule ayant terrassé un lion bien tranquille.

Suivons donc le Rhône de Lyon à Avignon:

La sortie de Lyon avec la Confluence Rhône-Saône, le pont métallique de la voie Saint-Etienne-Perrache sur la Saône à la Mulatière.

Vous constatez que la carte se lit du bas vers le haut si l’on veut suivre le cours des eaux. A 2 millimètres au dessus du pont de la Mulatière se trouve le barrage éponyme, barrage détruit dans les années 60 après la mise ne service de la chute de Pierre-Bénite qui le rendait inutile avec sa retenue d’eau. On voit encore les rails d’entretien du barrage tôt au bout de la confluence.

Un premier pont permet de franchir le Rhône à Vernaison.

Puis vient le pont-rail représenté par un simple trait noir, le viaduc de Grigny…

…avant d’arriver à Givors et son pont suspendu dont la circulation est réglée de nos jours par des feux tricolores.

Hier

Aujourd’hui, identique !

Après Givors, des îles au milieu du fleuve, du côté de Loire-sur-Rhône; avant d’arriver à Vienne.

Le pont suspendu est représenté.

De nos jours, il est devenu passerelle piétonne, le nouveau pont de Lattre de Tassigny ayant été construit en amont, près du Musée de Saint-Romain-en-Gal.

La passerelle piétonne.

Sur la carte, ont été également représentées la cathédrale Saint-Maurice  que l’on voit en retrait de la carte postale ancienne et la Tour Philippe le Bel, ancienne tour de défense d’un pont de pierre et de bois détruit régulièrement par les crues du Rhône et abandonné dans un passé lointain.

En continuant notre descente, voici le pont de Condrieu entre cette ville et Les Roches de Condrieu sur la rive gauche.

Le pont ancien et, ci-dessous le moderne…

…qui aurait besoin d’une petite restauration !

A suivre

 

 

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Un journal de Tranchées: LA ROULANTE du 369 n°12 du 1er février 1917 (8/10)

Il fait froid cet hiver 17 sur le front et Bils en profite pour ce trait d’humour, par -15° au-dessous.

Journal de quatre pages dans un format augmenté 24X33.

Une page signée Max Eddy illustrée par Gas-Bofu avec la suite d’un « reportage sensationnel d’un neutre- Huit jours à Berlin par Max Aghion, Monégasque et reporter ordinaire de sa « Majesté l’empereur d’Allemagne ».

Il y est question des Suisses et surtout des Suissesses qui fabriquent 300 000 petits suisses par jour alors qu’avant guère les Françaises se montraient hostiles à la maternité. Il est aussi question de banquiers allemands venant placer leurs économies en Suisse en achetant des emprunts français plus intéressant que d’investir chez Krupp et de dîner à Berlin où l’oeuf à le coque commandé était occupé par un poussin ce qui valut au narrateur de payer un supplément pour avoir eu de la viande !

Toujours la page de brèves, la « revue à billes-aussi roulante que possible » de Ch. Vilpelle.

On y moque les « As » de l’aviation se vendant de leurs succès,…

…d’amour platonique entre une marraine (de guerre) et son filleul et d’amour plateutonique entre Karl Werther et son gretchen.

 

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On a essayé BURDIGALIA chez Daniel et Marie (samedi 4 novembre)

BURDIGALIA, un jeu trouvé à l’Emmaus de Saint-Aunès il y a quelque temps. Comme son nom l’indique, un jeu sur Bordeaux à l’époque romaine… cette période historique n’étant qu‘un prétexte  comme c’est le cas dans bien de jeux.

Il s’agit de construire la ville de Bordeaux en envoyant travailler ses ouvriers sur les divers chantiers en cours de réalisation aux quatre coins de la cité. Quand il arrive, le meeple-ouvrier pose un cube, une pierre, prend des points de victoire en fonction de la durée du chantier à venir et s’il termine le bâtiment, les points de victoire de l’édifice achevé.

La ville de Burdigalia-Bordeaux en chantier.

On obtient aussi des points de victoire par des collections de ressources et par le prestige du quartier de certains bâtiments. Dans la partie, il vaut mieux être placé après un joueur ne rechignant pas à poser une avant-dernière pierre d’un bâtiment qu’après une personne n’ouvrant pas le jeu. J’étais placé après Marie qui représentait le second cas tandis qu’elle était elle-même après Daniel qui ouvrait à tout va !

Résultat logique: victoire de Marie, largement devant Daniel qui en petit filou, avait jeté à un moment tous ces jetons de corruption (ça existait donc déjà à l’époque, il faut croire), alors que la carte utilisée demandait de ce qu’il n’en jette qu’un seul. Correction faite, je terminais second mais loin derrière la grande bâtisseuse !

Jeu simple sans être simpliste. A revoir…

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 11 novembre 1917

 (JOUR 1197 1196 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un an jour pour jour avant l’armistice qui mettra fin à la guerre. Une petite erreur s’est glissée dans notre décompte hebdomadaire, ce 11 novembre 1917 permet de remettre le compte à jour ! Mais le jour de la parution du journal, personne ne savait qu’il faudrait encore attendre 365 jours pour atteindre la fin de cette catastrophe.

A la une, les nouveaux chefs de l’armée russe en train de devenir soviétique, nommée par les Révolutionnaires d’Octobre. On ne parle pas encore d’URSS, terme qui apparaîtra le 30 décembre 1922.

Les femmes sont amenées à combattre dans cette nouvelle arme russe. On l’a vu avec les troupes d’infanterie. Ces images montrent qu’il en est de même dans la Marine.

Toujours à l’est, dans la capitale provisoire de la Roumanie, Jassy ou plutôt Iasi (avec une cédille sous le s) en Moldavie, on expose des armes prises aux Autrichiens.

Quelques obusiers pour une armée qui n’a plus de capitale… c’est bien peu !

Les Alliées ont aussi des dirigeables, sans aucune comparaison possible avec les Zeppelin.

Ils patrouillent le long des côtes pour déceler l’éventuelle présence de sous-marins allemands.

Un tour au Portugal, belligérant en guerre contre les forces allemandes.

Ici, les poissonnières transportent, non pas des poissons mais des obus embarqués pour le front européen ou africain.

Des destructions…

Dans la région de Maubeuge (Nord) et le paysage est bouleversé.

Le Chemin des Dames et une fameuse attaque française qui a enfoncé les lignes allemandes, événement qui a été oublié par les historiens de nos jours. On est en pleine propagande.

Une carte dessinée sur une vue aérienne sensée prouver que l’avancée française est bien réelle.

Une double page complète sur cet événement avec des scènes de liesse;

Des prisonniers allemands et des destructions.

Autres destructions toujours dans l’Aisne où des fermes ne sont plus que des tas de cailloux et de poutres entremêlées.

Beaucoup de bruit pour faire oublier les hécatombes du 16 avril 1917 et les rebellions qui suivirent.

Les Australiens sur les Flandres, au milieu de polders remplis des eaux de la mer du Nord ayant envahi les terres cultivables de Belgique.

Pour terminer des messages inscrits sur un mur de Macédoine où les Alliés affrontent les Bulgares.

Les Bulgares avaient écrit un message à le gloire de leur chef Mackensen. La réponse est venue d’un Zouave qui lui a répondu ce que vous pouvez lire !

 

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