Archives de Tag: Russie

Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 19 octobre 1916

dscn8610

(JOUR 809 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, des coloniaux à l’honneur après la sanglante bataille de la Somme. Juste hommage mais un peu trop préfabriquée !

Quelques images choisies de cette revue.

dscn8611

Six photos du retour de grands blessés à Paris, en gare de la Chapelle, certainement suite à un échange comme on l’a déjà vu à Lyon, il y a quelques mois.

dscn8612

Un canon gigantesque, un canon de 400 envoyant des obus de 400 m/m (40cm de diamètre). Canon monté sur rail pour faciliter les déplacements. Une grosse Bertha à la française !

dscn8613

Les Russes sur le front français. On les a vu débarquer à Marseille, on a suivi leur périple pour rejoindre la France, les tenues prêtées par les Français, les premiers morts et ici, la lecture de la presse russe qui parvient jusqu’aux Poilus étrangers.

dscn8614

Et ils pompent de l’eau potable pour les frères d’arme. Encore faut-il que les nappes phréatiques ne soient pas polluées par les combats.

dscn8615

La tombe des morts des combats de septembre 1914… ceux de la Marne.

dscn8616Un cantonnement en Champagne devant des abris souterrains.

dscn8617

Sur un aérodrome français, des biplans bien alignées avant une revue militaire.

dscn8618

Une mitrailleuse imposante retirée des restes d’un Zeppelin ayant chuté en Essex, en Angleterre.

dscn8619

Les gaz arrivent, les hommes ont mis leur masque d’ouate et attendent bien tranquillement, trop tranquillement pour que ce soit une vraie attaque !

dscn8620

La tranchée emprunte ce pont métallique protégé par des bacs de sable.

dscn8621

Les chevaux canadiens viennent suppléer les chevaux français victimes d’une véritable hécatombe semblable à celle des hommes, depuis août 1914. Ils débarquent au Havre ou à Brest et doivent être dressés.

dscn8622

Une visite organisée par l’Armée pour montrer le front aux journalistes étrangers. Pour les journalistes français, pas besoin, on leur donne les photos qu’ils doivent diffuser.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

JEU: CONFLICT OF HEROES, pour une soirée à deux chez SYLVAIN (vendredi 7 octobre 2016)

Une soirée bien remplie avec le seul CONFLICT OF HEROES au menu. Un jeu de guerre correspondant historiquement à un épisode de l’Opération Barbarossa, l’attaque de l’Union Soviétique par les Allemands.

dscn9140

Il s’agit du scénario 3 de la boîte, chaque scénario mettant en jeu un peu plus d’unités jusqu’à des parties plus abouties du côté du n°16.

Une colonne allemande doit faire « une trouée » (c’est le titre du scenar) dans les lignes soviétiques. Elle a 5 tours pour réussir la percée avec le comptage de points réalisé avec les unités détruites et les objectifs à la fin de chaque tour.

dscn9135

Décor de campagne sans obstacle naturel sinon des bosquets, des bois et quelques bâtiments qui donnent quelques avantages défensifs aux troupes qui les occupent. Des troupes à l’ancienne: de petits rectangles de carton avec beaucoup d’écritures donnant la valeur des déplacements et des attaques, les puissances offensives et défensives de base…, bien loin des figures des jeux actuels, plus réalistes. On se croirait pour peu revenus aux jeux Descartes des années 70, 80.

dscn9136

5 tours de jeu pendant lesquels chaque unité possède 7 points d’action et quelques points de commandement; chaque unité se déplaçant à raison d’une action par tour, des unités pouvant être blessées sur une première défaite et détruites sur une seconde…

Bilan des courses: bien 40 minutes par tour, une victoire 10-8 du Soviétique que commandait Staline-Sylvain et un coucher bien tardif. Intéressant et à revoir sur le scénario suivant.

dscn9137

1 commentaire

Classé dans Jeux

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 1er octobre 1916

DSCN6098

(JOUR 791 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Non loin de Salonique, une patrouille française sur le bas Vardar, ce fleuve qui prend sa source en Macédoine et devient l’Axios en Grèce. Il fait très chaud et les moustiques pullulent. Les Poilus français ont recouvert leurs casques d’un voile protecteur. Peut-être la photo date-t-elle de quelques semaines ?

Comme tous les mois, le Miroir donne le palmarès des meilleures photos parues dans ses colonnes. Voici le résultat…

DSCN6099

et à quoi correspondent ces images…

Prix 1, l’attaque à Maurepas… une vraie photo de presse d’une qualité remarquable (numéro du 10 septembre).

DSCN5683

Prix 2: une vue très proche, celle de la relève franchissant un no man’s land  (numéro du 17 septembre).

DSCN5726

Prix 3: les bombardements devant Vaux et Souville, à Verdun, vus du ciel  (numéro du 24 septembre).

DSCN5803

DSCN5804

Incontestablement, à côté de ses images « officielles » sans grand intérêt que nous montre à longueur de pages le magazine, les rédacteurs reconnaissent la valeur des vrais images, prises sur le vif, pas très nettes, pas très claires mais tellement plus proches de la réalité vécue par les hommes !

Passons au contenu du Miroir du 1er octobre.

 On revient sur les manifestations pro-alliées qui se sont déroulées à Athènes autour d’Elefthérios Venizélos, le champion de l’intervention face au roi germanophile.

DSCN6100

Le meeting armé comme il sera appelé par le peuple grec. Un premier pas vers l’entrée en guerre de la Grèce.

On revient sur la présence des troupes russes sur le front français. On en a déjà beaucoup parlé les semaines précédentes (les Russes à Marseille, les Russes à Mailly, le voyage des Russes, les premiers morts russes…) voici quelques images de combats en Champagne…

DSCN6101

DSCN6102

qui ont l’avantage d’être beaucoup plus réalistes que tout ce qu’on a pu voir auparavant.

La bataille de la Somme éclipse celle de Verdun. Pourtant, dans ce secteur du front, les Français sont en pleine reconquête.  Mais pour le généralissime français, Joffre, la Somme est LA priorité absolue depuis longtemps. Alors, la presse aux ordres relaie cette préférence… l’Histoire retiendra Verdun en premier comme le lieu du sacrifice absolu et la Somme comme la bataille des Britanniques.

DSCN6103

Les Allemands sont épuisés et dorment malgré le canonnade.

DSCN6104

En double page centrale, un abri pour l’état-major très protégé, une véritable oeuvre d’art.

 DSCN6107

Des Français montent au front avec des véhicules hippomobiles…

DSCN6108

tandis que les Irlandais en reviennent en camions automobiles;

DSCN6109

Des fusées éclairantes allemandes dans la nuit de la Somme.

DSCN6110

Une attaque quelque part dans la Somme, le 1er septembre, vers Combles.: le bombardement sur les lignes ennemies, on met la baïonnette au canon, la première vague est partie, la seconde la suit.

Une photo de tranchées, dans la Somme ou à Verdun (?)…

DSCN6106

si rapprochées entre Français et Allemands qu’en regardant de plus près…

DSCN6106

on s’aperçoit que les uns voient facilement les autres sans téléobjectif… qui n’existait pas à l’époque. La future photo lauréate du concours d’octobre ?

Une page pour rappeler aux lecteurs que les Japonais sont nos Alliés…

DSCN6105

bien qu’on n’en voit pas trop dans les tranchées.

 Enfin, en Espagne, à Beranga (en Cantabrique, entre Santander et Bilbao), un éminent homme d’Etat (M. Maura) a déclaré

DSCN6111

que l’Espagne ne pourrait rester neutre et devrait choisir entre les deux groupes de belligérants.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 21 septembre 1916

DSCN5771

(JOUR 781 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les lecteurs de ce journal ne le savent pas, bien entendu, mais ce jour du 21 septembre 1916 correspond exactement au milieu de la guerre. Voilà un peu moins de 2 ans et 2 mois que ce conflit dure et il reste le même chemin de souffrance à parcourir à tous. Cela fait 26 mois qu’Unmondedepapiers vous présente au jour le jour la presse que pouvait lire nos anciens.

A la une, une tranchée prise aux Allemands dans la Somme. On nous montre un cagna pris aux Allemands dans ce secteur, zone réservée avant aux Officiers et maintenant à disposition des Poilus français. On verra prochainement des photos prises au même endroit.

Qui dit tranchée conquise dit soldats allemands prisonniers.

DSCN5773

4 000 hommes suivant la légende de la photographie.

Photo prise dans ce même secteur de la Somme…

DSCN5776

avec un Tommy cuisinier coiffé d’un casque à pointe allemand, un casque d’apparat d’officier. Si cet homme est rentré chez lui, ses descendants doivent avoir un bel objet dans leur collection.

La Roumanie est entrée en guerre. Une planche de photos nous le rappelle:

DSCN5772

L’une de ses photos a été déjà vue récemment.

 Autres photos déjà vues 2 fois… décidément tous les magazines reprennent les mêmes vues.

DSCN5774

A gauche et à droite, Brindejonc des Moulinais et Marc Bonnier, disparus l’un dans la Meuse, l’autre sur le front russe. Ils encadrent l’adjudant André Chainat qui en est à son 8ème succès dans les airs. on oublie de nous dire qu’il a été abattu le 6 septembre 1916 mais qu’il a survécu à ce crash. Il finira la guerre, fera la campagne du Rif au Maroc, pilotera pendant la Campagne de France et finira sa vie dans son lit en 1961, contrairement à bien de ses collègues aviateurs.

DSCN5775

La tombe du brave Boillot à Vadelaincourt près de Verdun, abattu en combat aérien au même endroit où décéda Brindejonc. Ancien cycliste aux 60 victoires amateur, il devint coureur automobile avec 3 victoires au Mont-Ventoux en 1910, 1912 et 1913. Mobilisé, il sera ensuite le chauffeur attitré de Joffre pour passer dans l’aviation et connaître le sort qu’on connaît.

Des obus conséquents pour l’artillerie française, des obus de 400:

DSCN5777

DSCN5779 DSCN5778

Il est certain que ces engins ne peuvent être manipulés directement par les hommes et nécessite l’utilisation de grues.

Pour finir, un peu de pub ne fait pas de mal. Aussi nous montre-t-on des prisonniers allemands en pleine lecture…

DSCN5780

de La Guerre Photographiée !

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Le (petit) KIOSQUE DE PRESSE de l’été 36: le 17 septembre 1936

Une seule revue pour ce mini kiosque du 17 septembre, mais une revue qui sort de l’ordinaire comme le VU d’il y a quelques jours.

DSCN5733

Regards n°140, un magazine très politique édité par le Parti Communiste. On va y retrouver des signatures connues: Clara Malraux épouse d’André Malraux, Aragon, le peintre Jean Lurçat, l’historien et le journaliste Georges Soria.

DSCN5734

L’éditorial de Diplomaticus met sur un plan d’égalité par un photo-montage, les Nazis à Nuremberg et un meeting du P.P.F. de Doriot à Paris. Il va jusqu’à suggérer que le financement de ce parti vient d’Allemagne. Rappelons qu’à Nuremberg, il y a peu, Hitler a désigné le bolchévisme comme l’ennemi à abattre et que son discours a été bien compris par les Communistes français.

Plusieurs articles rendent compte de la situation en Espagne avec des articles ciblés. Pas de l’actualité immédiate mais des articles plus fouillés.

Le très stalinien journaliste Georges Soria raconte sa rencontre…

DSCN5737

une unité militaire composée de miliciens républicains qui s’entrainent pour composer un bataillon très efficace, le bataillon de fer. Ce sont des ouvriers qui composent ce groupement, encadrés par des militaires de carrière.

DSCN5738

DSCN5739

DSCN5740

Ces hommes ont combattu dans les affrontements de la Sierra (de Guadarrama certainement).

L’artiste peintre Jean Lurçat insiste sur la protection des oeuvres d’art par les Milices Républicaines.

DSCN5741

La situation est urgente car des oeuvres d’art peuvent être détruites ou transportées à l’étranger, principalement par de grands propriétaires qui fuient pour rejoindre le camp rebelle.

Un article signé de 2 journalistes racontent les combats autour de Saragosse.

DSCN5742

En insistant sur le déséquilibre des forces, il met en relief le sens des sacrifices des combattants républicains.

DSCN5743

Clara Malraux raconte l’arrière du front de la Sierra de Guadarrama, avec le camion de la Maison de la Culture Populaire.

DSCN5744

Elle parle de sa visite dans quelques maisons bourgeoises réquisitionnées dont les propriétaires ont fui, une autre au palais de l’Escorial occupé dans une aile par une prison républicaine, dans une autre par un hôpital.

 Un autre journaliste écrit un article sur le Maroc espagnol, d’où est partie la rébellion.

DSCN5746

Il y a rencontré un ami qui y décrit la situation. Franco s’est servi des erreurs de la République vis à vis des indigènes pour se les aliéner et en recruter un maximum dans son Tercio. Il raconte l’exécution d’un militant de gauche pourtant français, assassiné par les franquistes en même temps que des militants espagnols. La terreur militaire règne sur Tétouan.

On retrouve dans ce magazine, des articles plus anecdotiques, comme un sur les chasseurs et les braconniers, en France. Beaucoup plus militant que cet article intitulé Retour du pays du peuple-Soleil… tout simplement.

DSCN5747

Aragon revient-il d’Egypte ou du pays des Mayas ou des Aztèques ? Non, d’URSS, le pays du peuple-roi où s’édifie le communisme. On y parle des réalisations mais aussi des traîtres Trotsky, Kamenev, Zinoviev au service d’Hitler et de la Gestapo. Le grand Aragon n’y va pas avec le dos de la cuillère et son alignement sur la ligne la plus stalinienne est total. Les images qui accompagnent cette visite dans ce petit paradis soviétique sont lénifiantes:

DSCN5748

Des ouvriers écoutant des discours officiels,…

DSCN5749

de jeunes filles insouciantes,…

DSCN5750

Moscou ressemblant à Las Végas !

Regards, d’ailleurs, propose à ses lecteurs (un peu fortunés tout de même) de se rendre compte sur place de cette société idéale,…

DSCN5751

celle que la police politique voudra bien leur montrer. Un voyage en URSS de 15 jours pour assister aux fêtes de la célébration du 19ème anniversaire de la Révolution d’Octobre.

La page humoristique pour finir…

DSCN5752 (1)DSCN5753 très politique, elle aussi et pas très humoristique, somme toute !

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 03 septembre 1916

DSCN5650

(JOUR 763 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Pas un dignitaire à la une mais un simple soldat, munis d’un masque à gaz, montant la garde dans les ruines du fort de Souville à Verdun. Mon arrière-grand-père avait eu moins de chance au fort de la Pompelle le 21 octobre 1915. Sans masque à gaz, il n’avait pas survécu au gaz moutarde.

Toutes les destructions n’ont pas la même valeur.

DSCN5651

Ainsi, celles ci-dessus, sont considérées comme un nouveau crime allemand commis à Reims. Des bombes lâchées depuis sept avions allemands. Mais celles ci-dessous…

DSCN5652

pourtant tout aussi impressionnantes ne méritent que ce titre: Les effets de l’artillerie russe sur Doubno et ce sous-titre: Les défenses autrichiennes et le fort saccagé par le bombardement. Pourtant les tas de ruines se ressemblent étrangement.

Même ressemblance avec ces champs de bataille de la Somme…

DSCN5653

théâtre de l’attaque britannique. En bas, les hommes se terrent dans des trous comme des taupes. Pourtant, ils étaient montés au front la fleur au fusil…

DSCN5657

ou plutôt le casque au bout du fusil !

A Salonique, les Russes et les Italiens sont venus renforcer les défenseurs français et britanniques du camp retranché. cela fait beaucoup de monde pour un résultat peu convainquant.

DSCN5656

En haut les Russes, en bas les Italiens.

Des Italiens qui semblent remporter des succès face aux Autrichiens, du moins le nous le fait-on croire !

DSCN5658

Victoire=prisonniers adverses, 16 000 nous dit-on !

Autre lieu, autre foule, tout aussi dense.

DSCN5655

11 000 ouvriers et ouvrières vont prendre leur poste dans une usine d’armement qui ne connaît pas le chômage par les temps qui courent. Le lieu ne nous est pas dévoilé mais peut-être à Saint-Etienne où les obus destinés au front…

DSCN5660

sont stockés dans les rues !

Une mauvaise nouvelle, la mort de 2 aviateurs français…

DSCN5659

Brindejonc de Moulinais et Marc Bonnier.

Marcel Brindejonc de Moulinais a été abattu dans la Meuse, à Vadelaincourt par un tir « ami ». Il avait 24 ans. Marc Bonnier combattait sur le front russe et s’écrasa victime d’une erreur de pilotage.

Enfin, Le Miroir consacre une page à l’éclusier de Nieuport…

DSCN5654

qui officia sur son lieu de travail malgré la mitraille.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

POSTER MDI en fil rouge de l’été- La CAMPAGNE de RUSSIE- Le PASSAGE de la BÉRÉZINA 1812

Un sujet se rapportant à l’Empire dans ce tableau MDI: la campagne de Russie: le passage de la Bérézina 1812.

DSCN3910

Fin novembre 1812, la Grande Armée se replie après avoir été aux portes de Moscou. Cette retraite est d’autant plus pénible que l’hiver russe commence à sévir sur des hommes épuisés et pour beaucoup démoralisés. Viens le moment de franchir la Bérézina, au niveau de Borisov, actuellement située en Biélorussie, à mi-chemin entre Moscou et Varsovie. La légende veut que le fleuve soit gelé. Il n’en est rien puisque les pontonniers d’Eblé durent se jeter à l’eau (certes glacée) pour construire les 2 ponts dont avait besoin la Grande Armée.

Car contrairement à la croyance populaire et à l’expression « subir une Bérézina » que cette bataille engendra, ce fut loin d’être une défaite cinglante mais au contraire une victoire. Victoire à la Pyrus car beaucoup d’hommes périrent et bien autant furent fait prisonniers, mais victoire tout de même car les Russes ne parvinrent pas à détruire l’Armée française totalement comme ils l’espéraient.

2 ponts furent construits au nord de Borisov, la grande armée put les emprunter pour continuer sa retraite. Mais bon nombre de trainards, avec femmes et enfants, n’eurent le courage de traverser et furent pris par les Russes après que les ponts soient détruits. Ce sont ces scènes que les peintures ont essayé de reproduire mais il ne faut pas oublier que le gros de la troupe passa sans encombre cet obstacle naturel, pas si impressionnant que cela: 20 mètres de large et au maximum 2 mètres de profondeur à l’endroit où furent construits les ponts.

Berezyna Myrbach-Crossing_of_the_Berezina

Poster un commentaire

Classé dans Affiche

Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 17 août 1916

DSCN5288

(JOUR 748 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, un obus gigantesque de 400m/m (d’un diamètre de 400m/m soit 40cm) pour faire concurrence dans ses pouvoirs destructeurs aux 420m/m allemands. Effectivement, dans ce domaine, on tient la comparaison face aux Allemands. Au niveau visuel, l’effet est à peu près le même:

DSCN5299

Eclatement d’un gros obus allemand sur les lignes françaises.

DSCN5300

Eclatement d’un gros obus français sur les lignes allemandes.

Des séquences déjà vues dans d’autres hebdos.

DSCN5289

DSCN5290

Le sous-marin allemand U.C.5 capturé par les Britanniques et remis en état à leur bénéfice.

DSCN5291

DSCN5292

Les Russes en France, ici à Lyon, à la gare des Brotteaux. A noter la présence d’un Pope du régiment.

DSCN5294

DSCN5295

Les destructions importantes subies par la ville de Saint-Dié dans les Vosges en 1914 et le cimetière militaire accueillant les dépouilles des Poilus tués dans la défense de la ville à cette époque, il y a 2 ans.

DSCN5293

Deux ans comme la date de cette tombe que l’on nous présente comme étant celle du premier officier allemand tué de la guerre, le 3 août 1914, au premier jour du conflit !

DSCN5297

Une page avec 6 vues d’Herbécourt en ruines après les combats de la bataille de la Somme.

Deux vues plus légères pour finir:

DSCN5296

Autobus parisien transformé en transports de troupes sur le front de Verdun, certainement.

DSCN5298

Des canons français en bois pour tromper les observateurs aériens allemands.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a (presque ) 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 06 août 1916

DSCN5105

(JOUR 735 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, des Tommies viennent en aide à un prisonnier allemand. Le Miroir se félicite de leur humanité en le traitant comme on ferait avec un camarade.

DSCN5106

DSCN5107

Le Miroir commence par les vues sur le même thème que Sur le Vif d’hier: des tranchées allemandes bouleversées et des cadavres de soldats tués pendant cette attaque.

DSCN5108

Toujours des soldats britanniques. Ces Tommies de retour du font, blessés…

DSCN5109

ou Tommies dans leurs abris.

DSCN5110

Des prisonniers allemands poussant un canon dans la boue collante des tranchées. Le journal ne parle pas de bêtes de somme comme il l’avait fait en parlant de prisonniers français tirant ou poussant des charrettes.

DSCN5111

Prisonniers allemands plus ou moins blessés près d’une ambulance britannique.

La capture d’un sous-marin allemand par les Britanniques en 4 vues.

DSCN5112

Le sous-marin allemand U-C-5 s’est échoué sur la côte ouest de l’Angleterre.
DSCN5113

Fait prisonnier, il est remorqué jusqu’au port.
DSCN5114

En cale sèche, il est réparé puis…

DSCN5115

remis à flot sous pavillon de lUnion Jack… mais le pavillon allemand n’a pas été retiré.

Des paysages de destructions sur le front.

DSCN5116

Bizarrement, on nous indique le lieu où a été prise cette vue du front de la Somme: le moulin de Fargny dont il ne reste pas grand chose. Les hommes étanchent leur soif en buvant l’eau du fleuve. Pas très prudent avec ces eaux souillées par la présence de cadavres.

DSCN5117

DSCN5118

Des canons allemands pulvérisés par les bombes.

Les Russes après la prise de Trébizonde ont libéré toute l’Arménie nous dit-on.

DSCN5119

La ville d’Erzindjan peuplée de 25 000 habitants a été libérée. Il ne devait pas rester beaucoup d’Arméniens, à la lecture du témoignage d’infirmières allemandes dans le secteur, racontant ce qu’on leur avait dit des massacres perpétrés en juin 1915:

Mais elles voient aussi ce qui arrive aux Arméniens qui habitent Erzindjan : « Les Arméniens d’Erzindjan eurent quelques jours pour vendre leurs biens et, avant de partir, ils durent remettre les clés de leurs maisons aux autorités. Le premier convoi partit le 7 juin. Il se composait principalement de gens riches qui pouvaient louer des voitures et ils ont probablement pu atteindre Kharpout, la première étape de leur voyage. Les 8, 9 et 10 juin, de nouveaux convois partirent, en tout vingt à vingt-cinq mille personnes. Bientôt des bruits se répandirent selon lesquels les Kurdes auraient attaqué le convoi sans défense et l’auraient complètement pillé. L’exactitude de cette nouvelle nous fut confirmée par notre cuisinière turque. Les larmes aux yeux, elle nous raconta que les Kurdes avaient maltraité et tué les femmes et qu’ils avaient jeté les enfants dans l’Euphrate.

« Le 11 juin, des troupes régulières furent envoyées pour « châtier les Kurdes ». Au lieu de remplir cette mission, ces troupes massacrèrent le malheureux contingent sans défense qui se composait principalement de femmes et d’enfants. De la bouche même des soldats turcs qui s’y trouvaient, nous apprîmes que les femmes à genoux imploraient leur pitié et que nombre d’entre elles avaient jeté leurs enfants dans le fleuve. Quand, horrifiées, nous nous sommes exclamées : « Comment, vous tirez sur des femmes et sur des enfants ? », la réponse fut : « Que voulez-vous ? Ce sont les ordres! » Cependant, l’un d’eux ajouta : « C’était horrible, je n’ai pas pu tirer, j’ai fait semblant. » Nous fûmes envahies d’une grande pitié en voyant ces jeunes soldats transformés systématiquement en tueurs diaboliques. Les soldats racontaient… qu’il leur avait fallu quatre heures pour tous les massacrer. Des chars à bœufs étaient là, prêts à transporter les cadavres qu’on jetait ensuite dans le fleuve. Le soir, ces « guerriers » rentraient chez eux avec leur butin. « N’avons-nous pas bien accompli notre tâche ? » demandaient certains au pharmacien allemand Gehlsen qui comprenait le turc et était aussi indigné que nous. Malheureusement, les Arméniens comme les Turcs pensaient que les Allemands approuvaient tout cela44… »

Texte extrait du site: http://www.imprescriptible.fr/carzou/p3c2d

DSCN5120

Colonne russe en route pour la ville. Cette ville appelée Erzincan en Turc compte de nos jours 120 000 habitants. Elle tomba aux mains des Russes le 24 juillet 1916.

Pour terminer, le rocambolesque voyage du sous-marin allemand Deutschland à Baltimore.

DSCN5122

Il s’agit d’n sous-marin-cargo capable de transporter 700 tonnes. Il effectua sans être inquiété un aller-retour en l’Allemagne et les Etats-Unis du 23 juin au 25 août 1916. Il ramena des matières précieuses pour l’industrie allemande: du caoutchouc, le l’étain et du nickel. Il renouvellera ce périple en fin d’année mais ne put réaliser un troisième voyage, les Etats)Unis étant entrés en guerre.

DSCN5121

L’équipage du sous-marin allemand (29 hommes) Deutschland autour du capitaine Paul König.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 30 juillet 1916

DSCN4902

(JOUR 729 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Après la bataille de la Somme, un télégraphiste pose dessus le canon qu’il contribua à la destruction en le repérant et en guidant les tirs.

DSCN4903

Herbecourt et Frise reprises dans la Somme. A quel prix !

DSCN4904

DSCN4905

Signaux donnés à l’artillerie pour que le tir s’allonge au moment de l’attaque des troupes au sol.

DSCN4906

DSCN4907

Avant et après l’attaque… et l’arrivée de prisonniers.

DSCN4908

DSCN4909

Toujours des milliers de prisonniers allemands après l’attaque de la Somme.

DSCN4911

DSCN4912

La comparaison des avancées allemandes à Verdun en 5 mois et celles des Alliés sur la Somme en 3 semaines.

DSCN4913

DSCN4914

Dernières images d’un 14 Juillet très international à Paris en 1916….

DSCN4910

et un clin d’oeil canadien ce même jour, avec cette guitoune décorée.

DSCN4915

Les Russes combattant en France. Après avoir vu leur périple, le débarquement à Marseille, le regroupement au camp de Mailly et leur arrivée dans les tranchées…. la suite logique: les premiers morts et les obsèques d’un officier.

DSCN4916

A gauche, défilé de militaires américains qui ont adopté le casque Adrian et à droite, Gabriele D’Annunzio se repose à Venise auprès de sa fille après sa blessure à l’oeil.

Poster un commentaire

Classé dans Revues