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106 POILUS de CADEROUSSE, 106 destins… BERTET Martial Henri Augustin

106 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 106 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Douzième nom de la liste: Bertet Martial Henri Augustin.

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Première face du Monument.

La biographie de Martial Bertet sera peut-être la plus courte et la moins fournie des 122 textes racontant la vie des Poilus inscrits ou oubliés sur le monument aux morts !

Martial Bertet est né le 1er octobre 1894 au village, fils du cultivateur Marius Martial Bertet né à Orange en 1866 et de l’ouvrière dans une fabrique de balais Marie Henriette Lazars ou Lazard (l’état-civil semblant continuellement hésiter entre le S et le D dans ses actes officiels), née au village en 1869. C’est le premier enfant du couple marié le 19 novembre 1892.

Martial Bertet apparaît donc pour la première fois dans le recensement de 1896.

On voit que le jeune couple vit chez les parents d’Henriette au quartier du Gros Boulegon, mais on peut constater que l’agent recenseur a pris quelques largesses avec l’état-civil ! En effet, Marius le père devient Martial (son second prénom), Marie la mère est Henriette (même remarque sur cette habitude courante à l’époque) mais le bébé Martial est enregistré sous un Marcel qui ne correspond à aucun de ses prénoms  officiels !

On retrouve la famille dans le recensement de 1911.

15 ans après 1896, les parents vivent seuls, toujours au Boulegon, les beaux-parents Lazard(s) n’étant plus de ce monde. Une petite Marcelle est venue s’ajouter au foyer de Marius et Henriette en 1901.

Le jour de la déclaration de guerre, le 03 août 1914, Martial n’a pas encore 20 ans. Il n’en sera pas moins appelé par anticipation et rejoindra le 09 septembre 1914, le 61ème Régiment d’Infanterie à la caserne de Privas en Ardèche. Le PLM jusqu’à Livron puis la traversée du Rhône à La Voulte pour rejoindre Privas, à une époque où existait un chemin de fer départemental reliant la préfecture de l’Ardèche à la vallée du Rhône.

Le 61ème de Ligne avait rejoint le front le 7 août 1914 et combattait en septembre 1914 en Argonne. A Privas ne restaient que les jeunes recrues recevant une instruction militaire sommaire avant de rejoindre le régiment pour combler les pertes des premiers mois de guerre.

Martial Bertet n’en aura pas le temps. Il ne connaîtra ni le front, ni le feu, ni la guerre ! En effet, il décédera à l’hôpital Saint-Pierre de Privas le 10 octobre 1914, 31 jours exactement après son arrivée dans l’unité. Sa fiche matricule de Mémoires des Hommes parle d’une « commotion cérébrale » qui pourrait être consécutive à un choc violent à la tête à l’entraînement. Par contre sur le registre matricule des Archives Départementales du Vaucluse, on lit « des suites d’une congestion cérébrale suraiguë » ce qui pourrait faire penser à un accident vasculaire cérébral inattendu.

Fiche Matricule de Mémoire des Hommes.

Martial Bertet disparaissait à 20 ans et 10 jours et laissait une famille désemparée.

Martial Henri Augustin Bertet, matricule 359 classe 1914, bureau de recrutement d’Avignon pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Même si le patronyme Bertet n’apparaît plus à Caderousse et sous l’écriture Berthet dans la proche région, si un descendant indirect reconnaît cet ancêtre, qu’il ne se gène pas pour réagir, s’il possède ou non quelques photos, documents ou souvenirs de famille.

A suivre: Léopold Blachier.

Post scriptum.

La caserne Rampon de Privas occupée jadis par le 61ème R.I….

…de nos jours occupée par le Groupement de Gendarmerie de l’Ardèche.

Une vue générale de la caserne Rampon et la place d’armes envahie par les voitures.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 15 avril 1917

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(JOUR 986 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un mannequin bourré d’explosifs (des pétards de cheddite) pour piéger ceux qui ne se serait pas aperçu du subterfuge. Cette pratique fut-elle très développée chez les belligérants ? Certainement pas à une époque de tueries de masse.

A Salonique, une ambulance britannique a été bombardée par un avion allemand ou l’artillerie).

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Cela malgré l’affichage de la Croix Rouge. Cette guerre ne respecte plus grand chose.

Les Anglais (ou Britanniques) dans la vallée de l’Ancre, entre Somme et Pas-de-Calais. Une belle région verte… labourée par les bombardements et les combats.

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On répare les routes avec des remblais venant des habitations détruites.

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Malgré cela, les cyclistes britanniques, ancêtres de Wiggins ou Frome sont bien accueillis par les fillettes:

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Les villages (Chauny, Bapaume et Péronne) ont  été libérés mais à quel prix ?

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Avant de se retirer de quelques hectomètres, les Allemands ont laissé un message à l’adresse des Anglais:

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Que Dieu punisse l’Angleterre !

Les Etats-Unis en guerre:

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On a construit un mur (décidément !) pour protéger cet émetteur radio. Les étudiants d’Harvard ont été armés.

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Les ponts de New York sont éclairés la nuit pour prévenir d’éventuels attentats de ressortissants américains d’origine germanique. Iic le célèbre pont de Brooklyn.

Le Portugal en guerre avec…

dsc01913le lancement d’une canonnière.

Enfin, en Serbie occupée par les Austro-Hongrois, les exactions continuent contre les civils.

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Une tradition chez les armées allemandes à toutes les époques ! Mais de quand date cette scène ?

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 11 mars 1917

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(JOUR 951 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Le Président Poincaré remet la Croix de Guerre à un ministre italien. Pour le féliciter de l’effondrement du front italien ?

Le contenue de ce Miroir du 11 mars 1917.

A Paris, les restaurants affichent des menus de guerre, moins copieux et beaucoup plus chers.

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un repas populaire de 440 grammes coûtant 2,35 francs (contre 1,60 francs avant-guerre)

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un repas d’un grand restaurant de 1,250 kg dont le prix est passé de 14,75 francs à 21,50 francs.

L’un comme l’autre, c’est mieux que le rata des tranchées.

Partout c’est la boue dans les tranchées.

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En Macédoine, des claies pour permettre de ne pas s’embourber.

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L’offensive britannique de Miraumont a permis d’atteindre la rivière Ancre où l’eau est partout.

Des nouvelles d’autres fronts:

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une ambulance russe sur le front russo-roumain.

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ravitaillement de vivres britannique avec les camions pour le porter et un entrepôt pour le stocker, tout cela sur le front français.

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un long corridor sourer rain bien étayé pour rejoindre les lignes de tranchées.

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en Afrique, les Allemands ont perdu leur dernière colonie. Une coalition de Britanniques, Portugais et Belges les a chassé de l’Est Africain.

Aux Etats-Unis, depuis la rupture des relations diplomatiques avec l’Allemagne, il faut se prémunir d’éventuelles attaques d’agents pro-germaniques.

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Les autorités font garder jour et nuit les sites sensibles: ponts, aqueducs, quais, gares… Il faut dire que de nombreux Allemands ont migré vers ce jeune pays.

la page Aviation.
En double page centrale, une cérémonie présidée par le nouveau ministre de la guerre, le général Lyautey…

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remise de médailles à de valeureux pilotes tandis que Guynemer est promu capitaine.

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Près de Monastir, sur le Front d’Orient, l’équipage d’un avion allemand abattu a été enterré et on a planté les hélices des appareils abattus près des tombes.

 La page Maritime maintenant. C’est toujours les dangers que représentent les attaques des sous-marins allemands qui sont évoquées.

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Ce transatlantique « Laconia » a été torpillé entraînant la mort de 12 personnes (6 passagers et 6 membres de l’équipage). Ce paquebot britannique de la Cunard Mine, lancé le 20 janvier 1912 a coulé le 25 février 1917. Son successeur qui sera lancé le 9 avril 1921 connaîtra le même sort le 12 septembre 1942 pour un bilan bien plus lourd (1 658 victimes).

dsc01594Sur certains bateaux civils on embarque des canons pour lutter contre les U-boat.

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Le capitaine et l’équipage du cargo « Orléans  » sont reçus triomphalement à Bordeaux après avoir défié la mort en traversant l’Atlantique.

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JEUX chez DANIEL et MARIE: le tout nouveau PANDEMIC IBERIA (en Espagne) au programme de la soirée du jeudi 2 mars 2017.

Marie vient d’acheter le tout nouveau jeu coopératif inspiré de PANDÉMIE. Il s’agit de combattre des maladies dans l’Espagne du XIXème siècle.

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Un joli plateau de jeu, rappelant des jeux anciens.

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Des règles globalement proches de celles du jeu de base. Bien sûr, pas d’avion mais la possibilité de construire des trains comme on le voit sur cette carte en début de partie.

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Le chemin de fer raccourcit le délai des déplacements. On pouvait traverser l’Espagne du nord au sud en une action !

Par contre, impossible d’éradiquer une maladie. Pour trouver un vaccin, il faut 5 cartes de la même couleur dans un hôpital de cette couleur (placé sur une ville de cette couleur). On peut aussi se déplacer sur les mers. Il existe également des gouttes d’eau qui peuvent être posées sur une région et qu’on retire une à une quand une maladie apparaît sur une ville de cette région.
Les cartes sont simplifiées et possèdent une touche historique.

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Plus de rôles mais en étant 4, on a choisi (ce coup-ci) ceux qui nous convenaient le mieux. J’étais la scientifique capable de traiter plus facilement les maladies.
Bilan de la soirée:

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Les 4 vaccins découverts à 6 cartes du but…

Un joli plateau bien garni où les maladies n’attendaient pas grand chose pour proliférer.

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Sur leur première partie à 3 (avec un joueur factice) Marie et Daniel n’avaient pas sauvé l’Espagne !

Fin de soirée avec un bon (et traditionnel) CAMEL UP !

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Une pyramide, des chameaux quelquefois en pyramide…

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et une victoire de Preston à plus de 40 points !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 15 février 1917

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(JOUR 927 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A noter que ce numéro est aussi daté du 8 février 1917, comme celui de la semaine dernière. Une erreur de numérotation.

A la une, un ballon captif d’observation. Une image impressionnante et du matériel qui a évolué depuis le début du conflit. On distingue bien la nacelle de l’observateur. Les hommes étaient munis de parachute pour survivre en cas d’attaque de ses masses sans défense propre par les avions ennemis.

Pour une fois, pas des images en vrac mais des images classées par thèmes:

LES TROUPES BRITANNIQUES.

Uu défilé certainement à Paris ou en banlieue de troupes britanniques. Quelques hommes portent des drapeaux tricolores ce qui fait dire que la scène se passe sur le continent.

Au début, la fanfare:

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Les troupes de l’Empire avec cette unité de cavalerie hindoue:

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Une autre troupe de l’Empire, les volontaires canadiens (Canada)

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C’est à l’occasion de cette guerre que le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande commencèrent de s’émanciper  de la tutelle anglaise.

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Les montagnards écossais ne défilent pas mais attendent de montrer ce dont ils sont capables au front.

SALONIQUE.

Exercice de débarquement pour les troupes du camp retranché de Salonique.

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Ici les fusiliers marins en action.

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Concentrations de troupes dans le camp retranché pour être prêt à résister à une attaque des Empires du centre.

Ci-dessous, des barbelés pour protéger un terrain marécageux et en faire une défense infranchissable:

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TROUPES MAROCAINES.

Double page centrale avec 5 vues rendant hommage aux troupes coloniales marocaines.

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Des vues africaines puis européennes. Des textes peu adaptés qui insistent sur le folklore entourant ces hommes plus que pour leurs valeurs guerrières avérées.

RAVITAILLEMENT.

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Une gare de distribution près du front (pas sûr).

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Réserves de munitions.
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Réfection des routes après les intempéries (pluie, neige, gel et dégel) qui ont mis à mal le réseau routier.

ALPINS.

Trois vues de troupes alpines (chasseurs alpins) dans les Vosges:

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Retour des troupes revenant du front.

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Artillerie de 80mm à l’embranchement de routes dans les Vosges.

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Les tranchées alpines dans le secteur de la vallée de la Béchine (Vosges).

DIVERS.

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Convoi d’ambulances dans un secteur boisé, peut-être vosgien.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 18 janvier 1917

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(JOUR 899 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les femmes à l’usine, une usine d’armements où les femmes ont quelque peu remplacé les hommes. Les femmes qui, avant la guerre, travaillaient déjà les usines mais surtout les usines de confection, les filatures, les moulinages ont pu trouver des emplois un peu mieux payés dans une autre industrie. Mais cela reste anecdotique. Pendant la guerre, ce sont les soldats qui étaient détachés dans leur ancienne usine, pour permettre que celles-ci continuent à tourner… Elles étaient vitales pour l’armée.

Une autre vue d’usines d’armement en dernière page:

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Et voici les obus en route pour le front…

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des obus de gros calibre:

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Ce que ne produisent pas les usines arrive par bateaux dans les ports… venant des Colonies ou des Amériques à Marseille, Brest, Le Havre ou ici à Bordeaux:

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A quoi servent les obus…. créer des destructions:

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celle du café du Commerce d’Herbécourt…

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ou ce qu’est devenu un village après qu’il ait été repris, dans la Somme.

Quelques images des troupes:

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une compagnie cycliste d’un bataillon de Chasseurs Alpins (ou des Chasseurs cyclistes).

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un guetteur dans une tranchée bien proprette !!!

Un avion allemand posé sans dommage derrière les lignes françaises:

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Un bien joli pont de barques russe sur le Danube:

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Pour finir, la double page centrale sur « les Héros obscurs » des armées…

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On y voit…

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des brancardiers,

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encore des brancardiers,

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toujours des brancardiers !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 11 janvier 1917

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(JOUR 892 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Charles Nungesser fait la une de La Guerre Photographiée à l’occasion de sa 21ème victoire. Malgré qu’il soit gravement handicapé depuis son accident de février 1916, le pilote continue à voler et à remporter des victoires. On le voit s’appuyant sur une canne. Depuis peu, il s’est fait dessiner son insigne sur le cockpit de son aéronef: une tête de mort avec 2 tibias entrelacés !

Les bienfaits des camions:

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pour transporter des troupes ou…

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pour évacuer des blessés.

Le ravitaillement en zone de montagne:

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dans les Vosges, c’est un convoi hippomobile qui chemine sur cette route de montagne, un convoi de chasseurs alpins ou d’artillerie alpine…

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dans les Dolomites, au Trentin, les Italiens construisent un genre de téléphérique  pour monter ou descendre le ravitaillement.

Parlons un peu de la guerre en Italie où les troupes de Cardona résistent dans un paysage de haute montagne:

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poste d’observation et entrée d’un boyau…

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sommets magnifiques…

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bersagliero cycliste.

Paysage dévasté de la plaine de la Somme ou du nord de la France, suite à des bombardements répétés:

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Quant à ce poste d’observation allemand dans un arbre…

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il est intact quand il fut récupéré par les Anglais suite à une attaque. Mais les Allemand possèdent des objets bien plus performants pour observer les lignes ennemies, comme cette lunette….

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qui vient de leur être substituée par les Britanniques.

Un de ces chars anglais…

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qui fit son apparition lors d’une bataille, il y a peu, en septembre 1916 dans la Somme, une nouveauté qui ne fut pas une réussite lors de cette première sortie.

Pour terminer sur une note rappelant les dernières fêtes de fin d’année, un nouvel échange de prisonniers blessés entre belligérants, via la Suisse…

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où le train s’est un moment arrêté devant un sapin de Noël décoré de la Croix-Rouge helvétique.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 21 décembre 1916

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(JOUR 872 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Sur la Somme, un obusier anglais. Décidément, on parle beaucoup de cette bataille de la Somme, beaucoup plus que Verdun. Mais la Somme était voulue par l’Etat-Major français alors que Verdun a été subi… d’où ces choix éditoriaux dans une presse aux ordres.

Toujours sur la Somme, un impressionnant campement de cavalerie non loin du front:

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Et pour parler artillerie comme dans la une:

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Un énorme canon français de 320 sur rail, de la qualité comparé à…

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la camelote à Krupp (aciéries allemandes réputées). Sans commentaires supplémentaires !

Le front d’Orient avec ces vues de la Marine franco-britannique en Grèce pour essayer d’impressionner les Grecs favorables au Roi et à l’alliance avec les Allemands.

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Sur le front d’Italie, une rencontre entre chefs, en Maurienne.

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Cardona et Joffre font le point d’une situation… qui va bientôt devenir critique pour les Italiens… qui auront alors besoin des Français à leurs côtés.

Un »Tricar-ambulance » dans le texte pour éloigner rapidement un blessé loin du front.

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Quand on sait le nombre de blessés qui fit la guerre…. on aurait dû en avoir bien plus que quelques exemplaires… pour la Presse !

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Le genre de document totalement incompréhensible car trop imprécis: le drapeau d’un régiment héroïque, des soldats de ce régiment décorés… Oui mais où ? et pourquoi ?

Enfin, tout en fin de revue, on comprend le nouveau look de celle-ci: pages plus petites donc moins nombreuses.

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Avec la crise du papier, il est difficile au magazine lyonnais de s’approvisionner comme avant, d’où l’adaptation du format aux contingences pratiques.
Quelques mots sur les 2 vues de tranchées: à gauche, un abri souterrain qui est devenu le tombeau pour les soldats allemands qui y furent emmurés vivants; à droite, un axe de mitrailleuse allemande prise à l’ennemi.

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Il y a (presque) 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 10 décembre 1916

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(JOUR 861 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, un général serbe vainqueur à Monastir. Pourquoi le Miroir ne rajeunit pas sa ligne éditoriale en montrant de vraies images d’actualité sur les couvertures ? Omniprésence de la censure militaire ?

Le Président de la République est en visite en Lorraine…

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… où il rencontre le commandant Julien Viaud, plus connu sous son nom d’emprunt, Pierre Loti, tout de même âgé de 66 ans !

Des prisonniers allemands, en Meuse (en haut)…

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et en Orient (en bas). A noter (et il faut y regarder de près), la présence d’un prisonnier allemand sur la photo du bas ayant coiffé un chapeau français pour prouver ses sentiments pro-français. Il s’agit, nous précise-t-on, d’un alsacien ou lorrain.

Dans le même ordre d’idée, l’interrogatoire de prisonniers allemands par les autorités françaises.

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Un peu de touriste en Orient, en Grèce.

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Profitant de se visite du front d’Orient, en Grèce, le ministre de la guerre, le général Roques en profite pour faire une petite visite de l’Acropole et du Panthéon !!! Joindre l’utile à l’agréable ! Les Poilus envoyés en Orient ne pourront en dire autant !

Les premiers chars d’assaut, les fameux « tanks » britanniques.

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En effet, c’est sur la Somme, lors de cette attaque que les chars firent leur apparition sur le front. On nous parle de « redoutables machines qui fauchent des arbres et crèvent des murs ». La vérité historique veut que cette première tentative fut un échec plus que cuisant !

Une double page centrale pour illustrer la prise du fort de Vaux.

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Le vallon de la Morte recouvert de fumées et de gaz de combat. Les hommes attendent dans une tranchée avant de s’élancer. Un scène de guerre terrible, prise vraiment sur le vif, semble-t-il.

Plus léger, une page est consacrée à quelques écriteaux particuliers, fruits de l’imagination débordante d’hommes attendant, la plupart du temps que quelque chose ne se produise.

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L’ennui est aussi source de création, l’artisanat des tranchées en atteste encore de nos jours.

Pour terminer, des navires de transport transformés en hôpitaux flottants.

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Malgré la croix qui est peinte sur la coque, ils seront eux aussi la cible de tirs des u-boat.

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Il y a 100 ans jour pour jour: SUR LE VIF du 02 décembre 1916

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(JOUR 853 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une du nouveau Sur le Vif, le retour de la mission musulmane à la Mecque. La guerre dure, les troupes coloniales subissent des pertes comme les autres unités et il faut continuer d’entretenir la flamme de ces unités. La seule manière de le faire est de s’aliéner les soldats musulmans en s’appuyant sur leur hiérarchie religieuse.

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Et quoi de mieux que d’aller à La Mecque pour rencontrer des dignitaires musulmans ayant influence sur les chefs maghrébins locaux. On va même jusqu’à organiser une remise de médaille à quelques Poilus nord-africains blessés.

Après une attaque britannique à Guillemont, sur la Somme, les soldats de Sa Majesté évacuent des blessés.

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Encore une vue d’une attaque prise de bien loin, sur le front occidental. Ici dans le secteur d’Ablaincourt, dans la Somme.

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1-la préparation d’artillerie.

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2-l’attaque des troupes au sol.

Rien n’a changé dans la stratégie des chefs, dans les 2 camps.

A Bovent (toujours le même secteur), le toit de cette maison a été soufflé par un obus….

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et s’est retrouvé dans l’arbre voisin !

Embarquement d’un canon sur un navire à destination du camp retranché de Salonique pour la campagne d’Orient.

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Toujours dans la Marine, quelques vues de Toulon, le port militaire, plaque tournante du contrôle de la Méditerranée.

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Quelques vues de navires: le Guichen (en haut), l’Askold (au centre), le Courbet (en bas à gauche) et un transport de troupes (en bas à droite).

La nouvelle page humoristique du magazine:

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Maurice Mottet, le dessinateur, doit participer à l’effort pour maintenir le moral des troupes.

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