(JOUR 55 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Les informations officielles militaires
La narration d’une bataille par un journaliste placé dans les mêmes conditions que les soldats
bataille pendant laquelle l’intervention de cavaliers marocains dans la mitraille va être décisive.
D’ailleurs, plusieurs brèves font état des combats dans les colonies, en Afrique et en Océanie.
Depuis Bismarck, le Reich possédait des colonies en Afrique (Togoland et Kamerun) et en Océnaie (Nouvelle-Guinée), empire qui s’était étendu après la mort du chancelier. Comme on le voit, la guerre se déroulera également sur ces territoires lointains que les Allemands auront du mal à défendre face aux Français et aux Anglais.
L’illustration de la page 4 est la carte du front russe.
Depuis le début du conflit, successivement, les Russes puis les Allemands ont remporté des victoires si bien que le front, deux mois après le début de la guerre, est à peu près situé au même endroit qu’il était initialement. Par contre, face à l’Autriche-Hongrie, les Russes ont beaucoup progressé.
En première page sont reproduits les plans du Kaiser qui tablait sur une victoire rapide et le démantèlement de la France.
Ces propos sont reproduits par un journal espagnol, suite aux confidences reçues par un diplomate de ce pays. Effectivement, ces propos sont assez exacts, les Allemands étant passés à deux doigts d’y parvenir, la défaite de la Marne étant occasionnée par leurs difficultés d’approvisionnement après des avancées trop rapides.
Plus amusant sur cette page, cet article
informant les familles des conditions de vie des soldats en campagne… les campements, bivouacs… étant présentés d’une manière plutôt optimiste.
Un nouvel hôpital accueillant des blessés
dans ce fort qui domine la ville, à la frontière espagnole, témoin de l’ancienne opposition franco-espagnole pour la domination de la Catalogne Nord et sans grand intérêt stratégique à l’époque.
Enfin, on nous apprend dans 2 articles
une fonction militaire différente pour les dirigeables allemands, jusqu’alors dédiés plutôt à l’observation.













