(JOUR 49 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Les récits de cette première page du Petit Marseillais du 21 septembre sont particulièrement durs et ne doivent guère rassurer les familles des hommes sous les drapeaux. Pas tellement la une militaire toujours aussi contrôlée
mais plutôt deux articles. (On y reviendra plus loin sur le bombardement de la cathédrale de Reims).
Premier récit, celui d’une incursion victorieuse française sur le rive droite de l’Aisne, du côté de Craonne.
Les combats victorieux pour nos héroïques pantalons rouges (l’Armée française n’avait pas encore changé pour le tenue bleu-horizon) sont extrêmement violents mais permettent aux Alliés de s’implanter sur cette rive de l’Aisne. Craonne sera rayé de la carte lors de la Grande Guerre et son nom est resté célèbre après les offensives inutiles de 1917 (3 ans après cet article, on était toujours au même point) qui entraînèrent des mutineries dans l’Armée française (la chanson de Craonne).
http://www.youtube.com/watch?v=z-yRaEYQNQs
Second article encore plus morbide. Le ramassage des cadavres (allemands bien sûr!) sur le champ de bataille de la Marne.
Ce sont donc 800 pompiers de Paris dépêchés sur place pour l’occasion et des unités de territoriaux qui s’y collèrent. Dans quel état psychologique vécurent ensuite ces sauveteurs confrontés à de telles horreurs à une époque où des cellules de déchocage n’existaient pas. Mais les 8 millions de mobilisés en virent autant sans pouvoir en parler.
La guerre s’exporte sur le continent africain, militairement parlant, puisque l’Allemagne possédait des colonies.
En dernière page, un article sur les bombardements allemands illustré d’une photo de la cathédrale de Reims encore intacte.
Elle sera détruite à 85% après 4 ans de bombardements, plusieurs centaines d’obus ayant fait mouche.
De nouveaux hôpitaux apparaissent dans ces listes de blessés soignés dans notre région
Après cette actualité plutôt dure, un défi original…











