le dernier quotidien de la série des Petit Marseillais gardés par mes aïeuls. Avaient-ils compris que la guerre prévue pour être courte serait bien plus longue?
(JOUR 58 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
La bataille de l’Aisne s’enlise… et la guerre des tranchées commence. D’ailleurs, la rédaction publie cet article
Les Allemands qui se sont retranchés souffrent de la météo très défavorable car l’eau de pluie s’accumule dans les fossés et ils sont ainsi trempés, dans l’eau qui ne s’écoule pas et obligés de soulever leurs fusils… Sauf que les fantassins français sont à quelques centaines de mètres de là, dans la même position aussi inconfortable!
Cette brève confirme le mécontentement du Kaiser qui tablait sur une victoire éclair et en impute la responsabilité de l’échec au Kronprinz responsable de ce front ouest.
La guerre s’internationalise
la Roumanie est prête à attaquer l’Autriche…
la Turquie à former ce qu’on appellera la Triple Entente
et dans les Colonies, le conflit tourne à l’avantage des Alliés.
A l’Etat-Major, on a aussi compris qu’on ne serait pas à Noël à Berlin comme on se le disait début août.
Aussi demande-t-on aux nouvelles recrues de se munir de vêtements chauds, que l’on a listé et que l’Armée leur remboursera. On n’avait pas prévu qu’il ferait froid en hiver dans le nord de la France!
Un nouvel hôpital fournit la liste de ses blessés
Enfin on apprend que les troupes britanniques venues des Indes ont défilé à Marseille après avoir débarqué et avant de rejoindre le front.